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Infrastructure - Page 5

  • Bordeaux : c'est décidé, le pont de pierre restera fermé aux voitures

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    Le 1er août 2017, Vélo Cité fêtait la fermeture du pont de pierre aux voitures. Prise à titre expérimental, la mesure a été pérennisée par Bordeaux ce jeudi 5 juillet 2018. Photo archives Ma Planète

    Ce jeudi 5 juillet 2018, à Bordeaux et à deux jours du départ du Tour de France, c'était champagne pour les amoureux de la petite reine et les adeptes des déplacements doux ! 

    Alain Juppé, le maire, a en effet annoncé en fin de matinée que le pont de pierre restera fermé aux voitures. Et ce de façon définitive. Une décision politique historique et courageuse saluée en tant que telle par Vélo-Cité, eu égard à la pression exercée par les "pro-voitures" dans le contexte actuel d'asphyxie automobile de l'agglomération, à l'interpellation récente des maires de la rive droite après le retard de livraison du futur pont Simone-Veil (estimé entre 1 et 3 ans) et enfin, à la grogne des commerçants de La Bastide, dont certains avaient fait valoir une baisse de leur chiffre d'affaire depuis la fermeture de l'ouvrage d'art.

    Pour ces derniers, la Métropole a d'ailleurs prévu plusieurs mesures afin de faciliter l'accès aux commerces en voiture mais aussi à vélo (possibilité de faire demi-tour sur l'avenue Thiers en arrivant sur la place Stalingrad, stationnement minute, arceaux vélos...) et de leur donner un coup de pouce pour faire leur promotion sur la rive droite, auprès des habitants et des employés des entreprises présentes dans le quartier.

     

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  • Energies renouvelables : la France veut faire "place au soleil"

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    "Laissons entrer le soleil !". Alors que le soleil brille de nouveau très fort et que la chaleur prend ses quartiers d'été, l'Hexagone entonne le vieux tube de Julien Clerc et met le cap sur le solaire thermique et le photovoltaïque. La France, qui a participé en avril à la création d'un groupe de pays européens "ambitieux" en matière climatique, entend porter à 32% (contre 22% aujourd'hui et 27% au niveau européen) la part d'énergies renouvelables d'ici 2030, dans le cadre de la loi sur la transition énergétique passée par le gouvernement précédent. Cet objectif du gouvernement en matière de production d’énergie renouvelable dans le pays est inscrit dans le plan "Place au soleil" dévoilé ce jeudi. Comme son nom l’indique, il s'agit de mettre l’accent sur le solaire thermique et sur le photovoltaïque afin de passer à un tiers d'énergie renouvelable d'ici à 2030.

    S'appuyant sur la baisse des coûts de production de l'électricité solaire (55 euros/MW en 2017), le gouvernement souhaite exploiter un gisement évalué par l'Ademe à environ 350 GW sur les toitures françaises, soit 360 000 hectares. 

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  • Mobilité durable et pollution de l'air : selon Greenpeace, les grandes villes françaises ont toutes (plus ou moins) des progrès à faire

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    En 2015, un père de famille emmène son enfant à l’école à Strasbourg, première ville cyclable de France. Photo archives AFP

    Le secteur des transports avec le trafic automobile est le premier responsable de la pollution de l'air, troisième cause de la mortalité en France. Pour évaluer l'action des grandes villes françaises en matière de mobilité durable pour sortir du tout-voiture, Greenpeace a passé au crible les douze plus grandes agglomérations françaises : Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse. 

    L'ONG a dévoilé ce mercredi 27 juin 2018 les résultats de son enquête menée avec l'appui du Réseau Action Climat et les points de vue et témoignages d’une vingtaine d’associations locales de promotion du vélo et d’usagers des transports en commun, selon des critères très précis. Greenpeace a évalué ces douze villes en prenant en compte les restrictions mises en place sur les voitures polluantes, le renforcement de l'offre des transports en commun, la création d'un réseau de vélo et les incitations au changement de comportements.

    Ce panorama de la mobilité durable montre que très peu de villes se sont engagées sur une sortie des véhicules diesel et essence. Quant à l’action des responsables politiques, elle reste insuffisante en matière de développement des alternatives à la voiture, comme le vélo et les transports en commun. 

    En tête du classement, Strasbourg, Paris, Nantes et Grenoble. En queue de peloton, Marseille et Nice. Dans la région, Bordeaux est jugée "trop timide".

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