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Industrie - Page 120

  • Eolab: la nouvelle voiture de Renault ouvre la voie de la sobriété

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    Avec Eolab, Renault veut conduire ses clients en toute sobriété. Photo Renault

    Le Salon mondial de l'automobile de Paris a ouvert ses portes le 4 octobre et la grand-messe annuelle de la voiture doit battre son plein jusqu'au 19 octobre. Et ce, dans un contexte délicat pour l'industrie automobile avec le prix des carburants qui augmentent, le diesel dont il faut s'exonérer, la pollution de l'air qu'il faut réduire, les ventes qui baissent et l'âge moyen des acheteurs de voitures neuves qui, lui, augmente (il est désormais de 51 ans).

    La voiture de papa n'est plus tendance

    Les temps changent : aujourd'hui on covoiture, on autopartage, on loue, on roule avec un vélo, parfois électrique, ou un deux roues motorisé ultra-performant... Le "chic" et le "cool" évoluent et le fait est que la perception de la voiture a changé et que, si elle reste un outil pratique pour se déplacer, elle n'est plus tout-à-fait l'alpha et l'oméga de la clé de la croissance (d'ailleurs en berne) pas plus que l'incontournable symbole de la réussite sociale. On n'en sera que plus attentif aux avancées technologiques en matière d'écologie et de développement durable proposés cette année par les constructeurs, y compris français, qui rivalisent désormais d'ingéniosité pour parvenir à mettre sur le marché "la voiture 100% écolo" 

    Renault, à l'avant-garde de la sobriété

    Oui, on l'a dit et redit, l'expression est antinomique : par définition, aucun véhicule à moteur n'est "écologique". Mais cette année, il convient de saluer les progrès des constructeurs  automobiles qui ne se contentent plus en matière de développement durable du dogme sacro-saint du véhicule électrique dont on connaît par coeur les pièges écologiques. Parmi eux, Renault, franchit une étape particulièrement intéressante vers une mobilité plus durable. Premier cororico, c'est un industriel français qui propose l'un des modèles "verts" les plus attractifs du Salon parisien. Et deuxième cocorico : il relève enfin le défi essentiel : faire un véhicule essence/hybride, sobre en carburant et léger, au prix abordable d'une citadine diesel et  avec un  bilan carbone exemplaire.  En répondant à la double exigence de sobriété et de basse consommation, le prototype Eolab que Renault présente cette année à Paris fera donc date, ne serait-ce que parce qu'il rompt aussi avec le diesel.

    eolab 2.jpgFini les voitures "obèses", vive la frugalité !

    Pour atteindre une basse consommation, les ingénieurs et designers de Renault ont travaillé sur trois objectifs : la masse du véhicule, son aérodynamisme et sa motorisation. L'un des inconvénients du moteur hybride est d'être équipé de batteries lourdes. Le constructeur a donc pris l'option de réduire d'autant le poids de l'habitacle. Tous les différents équipements du véhicule ont suivi la même cure d'amaigrissement  : le moteur, la batterie, les roues, les freins, les sièges, les vitres ou encore l'habillage de l'habitacle. 

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    Eolab est aussi doté de suspensions variables de façon à limiter au maximum le passage de l'air sous la voiture. A l'arrêt, le véhicule se rehausse pour faciliter l'entrée dans l'habitacle mais, lorsque la voiture commence à rouler, jusqu'à 70 km/h, les suspensions descendent de 25 millimètres afin de limiter le passage de l'air sous la voiture, ce qui améliore son aérodynamique. Au-delà de 70 km/h, la caisse est à nouveau abaissée de 25 millimètres, toujours pour les mêmes raisons. Enfin la motorisation allie un moteur thermique de 3 cylindres à un moteur électrique à aimant permanent qui permet de réaliser 60 kilomètres "zéro émission de gaz à effet de serre", sans avoir recours au moteur thermique.

    Résultat : hors batterie, la voiture a ainsi perdu un tiers de son poids, soit 400 kg par rapport à une Clio 4 équivalente de 1,2 tonne et fait 100 km avec 1 litre d'essence.

    Vous, l'avez compris, vous ne trouverez pas Eolab chez votre concessionnaire Renault. Mais le constructeur prévoit que, dès 2016, 20 % à 30 % des innovations d'Eolab se retrouvent dans les véhicules de la marque au célèbre losange. Certaines d'entre elles figurent d'ailleurs déjà dans le nouvel Espace, également dévoilé lors du Mondial de Paris. En 2018, ce sera environ 50 % à 60 %. Et en 2022, ce sera la quasi-totalité.

    C'est une bonne nouvelle: le véhicule sobre, consommant moins de 2 litres aux 100 kilomètres pour environ 15.000 euros est enfin en vue...

    Cathy Lafon

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  • Norvège: les bémols écolos du succès de la voiture électrique

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    Comment gérer le nombre trop important de véhicules électriques qui roulent dans le pays ? La Norvège s'interroge. Photo DR

    La Norvège ne manque pas de pétrole : le royaume nordique est même l'un des des principaux producteurs de pétrole de la planète. Consciente toutefois des enjeux climatiques et des inconvénients pour la qualité de l'air de la consommation à outrance des énergies fossiles, elle ne manque pas d'idées non plus et s'est lancée une politique ambitieuse destinée à  développer son parc de voitures électriques afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Soutenues notamment par des mesures fiscales très incitatives, ces véhicules se multiplient à tel point qu'ils finissent par remettre en question les gains environnementaux espérés. Du coup, la société norvégienne se questionne : ne faudrait-il pas envisager de supprimer tout ou partie les privilèges qui font leur succès?

    500 millions d'euros de manque à gagner pour l'Etat norvégien

    Affin de réduire les émissions de gaz à effet de serre du trafic routier, qui représentent 10% de celles du pays, la Norvège a mis en place un ensemble de mesures très généreuses pour les voitures électriques: exemption de taxes, autorisation d'emprunter les couloirs de transport collectif, gratuité des péages urbains et des parkings publics où elles se rechargent en outre en électricité à l’œil... Résultats, elles sont aujourd'hui 32.000 à circuler sur les routes norvégiennes, soit un véhicule pour 160 habitants, chiffre le plus élevé dans le monde. Mais le revers de la médaille n'est pas si vert. Premier point noir, ces voitures sont exemptées des taxes, extrêmement lourdes en Norvège, qui pèsent sur leurs « cousines » à carburants fossiles et les seules exemptions fiscales représentent jusqu’à 4 milliards de couronnes (500 millions d’euros) de manque à gagner pour l'Etat, selon ses propres estimations.

    voiture électrique,industrie automobile,transport en commun,norvège,fiscalité,projet de loi,transition énergétique85% du trafic dans les couloirs réservés aux bus

    Le développement des transports en commun reste le moyen le plus efficace pour réduire le nombre de véhicules en circulation et donc lutter contre la pollution de l'air. Or, deuxième point noir du système norvégien, les voitures électriques, dont les taxis,représentent désormais jusqu’à 85% du trafic dans les couloirs de transport collectif aux heures de pointe, selon une étude réalisée par l’Administration des routes publiques du pays. La circulation des bus est désormais sérieusement perturbée par les trop nombreuses voitures électriques qui provoquent des bouchons, au risque de détourner les usagers de ce mode de transport collectif et de les inciter à reprendre le volant d'un véhicule particulier. Avec pour conséquence d'aggraver d'autant les embouteillages, voire la pollution. Inquiets de ce possible cercle vicieux, les chauffeurs de bus estiment en outre que le temps perdu par leurs milliers de passagers, ont un coût pour la société. Si les chauffeurs de bus ne sont pas hostiles sur le principe aux voitures électriques, ils demandent donc que ces dernières n'aient plus le droit de circuler dans les couloirs de transport en commun et deveraient avoir gain de cause.

    voiture électrique,industrie automobile,transport en commun,norvège,fiscalité,projet de loi,transition énergétique13% des ventes de véhicules neufs

    En attendant, en Norvège, les voitures électriques se multiplient comme des petits pains et elles représentent environ 13% des ventes de véhicules neufs depuis le début de l’année, une part de marché sans équivalent ailleurs dans le monde. En mars, malgré son prix relativement élevé, la Tesla, fabriquée en Californie, est même devenue la voiture la plus vendue de l’histoire norvégienne. En effet, même si son prix est de 60.000 euros pour une entrée de gamme, elle coûterait le double si elle était normalement assujettie aux taxes en vigueur pour les voitures à essence. Le premier motif d'achat pour 48% des propriétaires de voiture électrique est en effet l'économie d'argent qu'ils réalisent, selon l’enquête de l’Association pour la voiture électrique norvégienne, mais pas vraiment l'écologie :Seuls 27% d'entre eux affirment l’avoir fait par souci pour l’environnement...

    Des ajustements à la baisse à l'avenir ?

    voiture électrique,industrie automobile,transport en commun,norvège,fiscalité,projet de loi,transition énergétiqueLes autorités norvégiennes prévoyaient de maintenir les mesures incitatives jusqu’en 2017, ou jusqu’à ce qu’il y ait 50.000 véhicules électriques en circulation dans le pays. Or, au rythme actuel, ce volume pourrait être atteint dès le début 2015, ce qui obligerait le gouvernement à reconsidérer sa politique. Voilà qui n'est pas du goût de l’Association pour la voiture électrique norvégienne :  « Il est trop tôt pour supprimer les avantages fiscaux. Le marché n’est pas encore suffisamment concurrentiel » par rapport à celui des voitures à moteur à combustion, réagit la secrétaire générale de l’organisation, Christina Bu. « Si l’exemption de taxe et de TVA devait prendre fin, le marché pourrait s’effondrer et il serait alors difficile d’atteindre les objectifs climatiques que la Norvège s’est fixés. On doit augmenter le nombre de voitures électriques, pas le baisser », martèle-t-elle.  « Il se pourrait que l’on fasse des ajustements à la baisse à l’avenir », a toutefois indiqué la Première ministre, Erna Solberg (photo ci-dessus) au journal  norvégien VG, en précisant: « Mais je peux promettre aux automobilistes qu’il y aura encore des avantages fiscaux pendant des années à conduire une voiture électrique. »

    Quid de la France ?

    En France, la loi de transition énergétique en discussion à l'Assemblée depuis hier, veut faire du véhicule électrique un modèle dans les transports. Un superbonus d'un montant qui pourra atteindre 3.700 euros pour une voiture électrique doit être mise en place à la mi-2015, à condition de résider dans une zone urbaine qui lutte contre la pollution urbaine. Il s'ajoutera à la prime écologique pour offrir aux conducteurs de véhicules peu polluants une remise pouvant approcher les 10.000 euros.   Par ailleurs, le gouvernement confirme son objectif de 16.000 bornes de recharge à la fin de l'année, qui seront multipliées par deux en quatre ans. Un projet mis en oeuvre par le groupe Bolloré, qui  produit des véhicules électriques, comme les BlueCub, et commercialise des solutions de stockage d'électricité.

    Une voiture électrique n'est pas 100% propre

    Le retour d'expérience norvégien est à méditer en France. En Norvège, l'argument climatique tend à devenir la caution "verte" de la relance de l'industrie automobile. Or le nombre trop important de voitures particulières en circulation, même électriques, a un impact négatif sur l'environnement. Par ailleurs, les véhicules électriques, s'ils émettent moins de gaz à effet de serre en roulant que les véhicules à carburants fossiles, ne sont pas pour autant 100% propres et écologiques. Leur fabrication a un impact sur l'environnement, de même que la production de leur source de motricité : l'électricité, produite aujourd'hui principalement par le nucléaire. 

    Sur ce point comme sur bien d'autres, le mieux est parfois l'ennemi du bien : des véhicules électriques pour lutter contre la pollution de l'air, oui, mais pas que...

    Cathy Lafon

  • La transition énergétique, c'est aussi la fin des sacs plastique

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    Grâce à Surfrider Foundation Europe, la France dira adieu aux sacs plastique à usage unique en 2016. Photo AFP

    La transition énergétique à la française, on en cause, on en cause, depuis... pas mal de temps. Après un grand débat national qui s'est étalé en 2013, une valse des ministres concernés et quelques reports de calendrier, la voilà qui arrive enfin à l'Assemblée nationale ce mercredi, sous la forme du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte  porté par l'actuelle ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal. Pour Nicolas Hulot, invité de France Inter ce matin, les écolos n'ont pas à bouder leur plaisir. La loi projet phare du quinquennat, est une belle avancée pour la protection de l'environnement et la protection du climat, assure le patron de la la Fondation pour la Nature et l'Homme, qui ajoute, "Certes, il y a des points à améliorer, mais le débat parlementaire est là pour ça".


    Nicolas Hulot : "Les terroristes gagnent 2... par franceinter

    eolien.jpgUrgence climatique et gestion des ressources de la planète

    Il est utile de rappeler le premier objectif de la loi : diminuer de 50% notre consommation énergétique d'ici à 2050 en réduisant la part des énergies fossiles et du nucléaire dans le bouquet énergétique tricolore et en développant les énergies renouvelables. Car l'urgence, aujourd'hui, est de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour limiter le changement climatique et améliorer la santé : la pollution de l'air tue 7 millions de personnes dans le monde chaque année. Et pour y parvenir, il faut économiser les ressources fossiles qui ne sont pas illimitées et recourir à de nouvelles sources d'énergies non polluantes et renouvelables (soleil, vent, géothermie, hydrogène, biomasse, déchets, bois...). Comme toujours, on a déjà presque tout lu sur le contenu du projet de loi, avant même qu'il ne soit écrit et rendu public et on connaît par coeur les deux critiques récurrentes : "oui, mais la loi ne dit pas quelle centrale nucléaire va être fermée ni quand" (sous-entendu: en réalité, François Hollande ne veut pas vraiment réduire la part du nucléaire et encore moins en sortir) ; et, oui, mais "il paraît que" le gouvernement veut revenir sur son interdiction d'exploitation des gaz de schiste.

    Social, croissance verte et  territoires à énergie positive

    habitat basse consommation.jpgMais voilà. La question de la transition énergétique, c'est le nucléaire, qu'elle prévoit de faire passer de 75% à 50% dans la consommation d'électricité d'ici à 2025, mais c'est aussi bien plus que cela. Et la loi destinée à la mettre en oeuvre a aussi pour objectif de réduire la facture de la France, y compris celle de ses entreprises, et sa dépendance aux énergies fossiles et d'augmenter le pouvoir d'achat des Français en diminuant leurs dépenses pour se chauffer et se déplacer. L'objectif de réduction des énergies fossiles est de 30% d'ici à 2030 avec des primes de conversion pour l'achat de véhicules électriques pour remplacer les voitures "très polluantes" et améliorer la qualité de l'air (est-ce une bonne idée à 100% ? Ca se discute).  Elle veut lutter contre la surconsommation et le gaspillage en punissant les fabricants d'appareils à obsolescence programmée (ce n'est pas gagné). Elle met en place un vaste plan national de rénovation thermique énergétique de l'habitat qui doit devenir entièrement basse consommation à l'horizon 2050

    L'Aquitaine, exemplaire territoire à énergie positive

    tepos aquitaine.jpgElle prévoit aussi un soutien ambitieux au développement des énergies renouvelables pour une croissance verte, au travers, notamment  des 200 Territoires à énergie positives (TEPOS) présents dans toutes les régions. L'idée des TEPOS : réduire au maximum les besoins en énergie par la sobriété et l'efficacité énergétiques et les couvrir par les énergies renouvelables locales. A ce titre, cette performance est méconnue, mais l'Aquitaine est pionnière en la matière, elle a lancé déjà une dizaine de projets sur son territoire, une initiative que l'Etat veut multiplier dans toute la France...

    Terminés, les sacs plastique à usage unique

    Et puis, on le sait encore moins, mais le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, c'est aussi l'interdiction des sacs plastique à usage unique en France, à partir de 2016. La Commission spéciale de l'Assemblée nationale - en charge du pré-examen du projet de loi-  a en effet voté jeudi dernier un amendement en ce sens. Un amuse-gueule écolo, dérisoire, au regard de l'enjeu de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim ? Bien au contraire. S'il est voté, cet amendement constituera une victoire sans précédent pour la préservation de l'environnement et la sauvegarde des océans, cruciale pour l'avenir de notre climat, celui de la biodiversité des espèces animales qui les peuplent et par voie de conséquence pour l'avenir de l'humanité. 

    déchet grand crohot 3.jpg"La France doit donner l'exemple"

    L'air de rien , le défi de l'élimination des sacs plastiques fabriqués, il faut s'en souvenir, à partir du pétrole, est colossal: on estime en France leur nombre à 5 milliards  et à plus de 12 milliards celui de tous les  petits sacs détachables dits "fruits et légumes", encore distribuables dans les commerces... C'est ce qu'a tenu à rappeler à veille du début de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi sur la transition énergétique, Surfrider Foundation Europe. L'ONG a joué un rôle majeur en faveur de cet amendement par ses opérations annuelles de nettoyage des plages et la campagne « Ban the bag » qu'elle a lancée en 2013, pour en finir avec les sacs plastique. "La France a aujourd'hui une occasion unique de rentrer dans une nouvelle ère en matière d'environnement et de préservation des océans grâce à cette mesure exemplaire", souligne Stéphane Latxague, le directeur directeur général de l'association. Pour lui, l'interdiction des sacs plastique est aussi pédagogique, car elle permettra aux citoyens français de mesurer leur responsabilité quotidienne dans la protection de la planète et des océans, grâce à une première action concrète et accessible à tous. Avant d'aller plus loin dans la lutte pour la réduction des déchets. "La Californie, explique-t-il, a été le premier Etat américain à avoir interdit les sacs plastique". Et depuis, l'une de ses grandes villes, San Francisco, a fait le pari fou du zéro déchet...

    stephane-latxague_8th.jpgChanger la vie des Français et protéger le climat

    "Quand Ségolène Royal indique que ce projet de loi va changer la vie des Français et qu'il représente une réelle chance, Surfrider est fière de contribuer à ce changement collectif de modèle", poursuit Stéphane Latxague (photo ci-contre). "En étant à l'origine de cet amendement, nous portons la responsabilité d'une prise de conscience collective pour sensibiliser tous les citoyens à un océan bien géré, source de solutions pour le climat", conclut-il.

    Cathy Lafon

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    • Les articles de  Ma Planète sur la transition énergétique : cliquer ICI

    PLUS D'INFO

    • Surfrider Fondation Europe. En sa qualité d'ONG reconnue d'intérêt général dédiée à la protection de l'eau et du littoral, l'association revendique son engagement pour faire changer durablement les comportements sociétaux et agir directement sur les enjeux environnementaux en lien avec les océans.  Surfrider Foundation Europe sera d'ailleurs à la table des négociations de la future conférence environnementale pour faire entendre ses principales revendications :  intégrer les questions relatives aux océans dans les négociations nationales et internationales liées au changement climatique ;  mettre en lumière de façon concrète les effets néfastes du changement climatique sur les océans, et par voie de conséquence sur la vie quotidienne des citoyens, afin de générer une mobilisation de tous  sur le sujet ;   influer sur les règlementations tant françaises qu'européennes. Le site de SFE : cliquer ICI