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  • En Dordogne, les coiffeurs passent au vert

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    Avoir des cheveux tout beaux tout bio, c'est de plus en plus possible, grâce au réseau "Développement durable, mon coiffeur s’engage". Photo DR

    Bonne nouvelle pour les éco-coquettes périgourdines : les coiffeurs de la Dordogne s’engagent dans le développement durable avec six nouveaux salons labellisés "Développement durable, mon coiffeur s’engage".  Initié par la profession de la Coiffure et porté par les Institutions de la Coiffure, le label de la "green coiffure" poursuit dans la région le développement de son réseau de salons bio.

    La Dordogne, département en pointe

    label dév durable coiffure.jpgAllez savoir pourquoi, le concept du cheveu "bio" fait fureur en Dordogne,  l’un des départements les plus représentatifs de la mobilisation des coiffeurs en faveur de la démarche de développement durable. A ce jour, sur les quinze salons qui bénéficient de la labellisation en Aquitaine, douze sont installés au pays de la grotte de Lascaux et du site préhistorique des Eyzies. Parmi eux, les salons « Valérie Coiffure » (Cours-de- Pile), « Tendance Coiffure » (Sarlat-la-Caneda), « Coiffure Laurence » (Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilac) et « Salon Combe Bernard » (Bergerac) ont même obtenu trois étoiles en matière de performance développement durable. Pas mal non plus pour « Coiff Influence » (Cibjac) et «Cile Coiffure » (Périgueux), qui ont acquis leurs deux étoiles. Et d’autres dossiers de candidatures sont en cours de traitement : il y aura un jour plus de coiffeurs verts que de restaurants étoilés dans un département roi de la gastronomie made in Sud-Ouest...

    Un engagement éhair punch.jpgco-citoyen et des actions concrètes

    Pour faire partie du réseau des Ambassadeurs «Développement durable, mon coiffeur s’engage», une labellisation accordée pour trois ans, les salons de coiffure s’engagent à respecter les principes énoncés dans la Charte de développement durable de la profession de la coiffure et à adopter, au quotidien, des comportements destinés à réduire les consommations des ressources (eau et électricité), à améliorer la santé de ses salariés et à assurer le bien-être de sa clientèle. Parmi les multiples actions éco-citoyennes menées au quotidien par ces éco-salons, on relève : le recyclage et le tri des déchets, l’utilisation de mousseurs pour réduire la consommation d'eau, l'éclairage aux ampoules LED, l’utilisation de matériels ergonomiques pour les équipes et, enfin, l’application de produits respectueux de l’environnement, du cheveu et de la peau. En revanche, oubliez le blond platine : les colorations uniquement végétales et bio ne peuvent pas tout faire ! Quant à celles qui ne rêveent que boucles et frisettes alors qu'elles ont le cheveu désespérément raides, c'est aussi un poil compliqué : les permanentes sont toujours plus ou moins chimiques, même s'il existe aujourd'hui des produits plus écologiques. 

    L'écologie, tout le monde y trouve son compte

    coiffure,salon,bio,développement durable,dordogne,aquitaine,sud-ouestDans le département, les Institutions de la Coiffure bénéficient du soutien de Patricia Faurie (photo ci-contre), responsable du salon labellisé bio « Hair Punch» à Périgueux  et élue à la  Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) de Dordogne et la CMA d’Aquitaine. Avec conviction et détermination, la coiffeuse qui concilie beauté et santé capillaire dans son propre salon, favorise le déploiement du label en sensibilisant le plus grand nombre, professionnels de la coiffure et clientèle. Chez "Hair Punch", un complexe de beauté 100% verte qui accueille hommes et femmes sur quatre niveaux et une surface de 250m2, tout est écolo, des peintures bio au lustre en carton recyclé. «Convaincue par les bienfaits de cette démarche éco-citoyenne indispensable, j’incite mes collègues à la suivre car tout le monde y trouve son compte» explique Patricia Faurie.

    Il est vrai que les coiffeurs labellisés "développement durable" parviennent à réaliser jusqu’à 70% d’économie en eau et 45% en électricité tout en protégeant leur santé et celle de leurs clientes, en appliquant une cosmétique bio non agressive pour l'organisme. Une démarche exemplaire à suivre.

    Cathy Lafon

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    • Le label « Développement durable, mon coiffeur s’engage » : cliquer ICI
  • Eolab: la nouvelle voiture de Renault ouvre la voie de la sobriété

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    Avec Eolab, Renault veut conduire ses clients en toute sobriété. Photo Renault

    Le Salon mondial de l'automobile de Paris a ouvert ses portes le 4 octobre et la grand-messe annuelle de la voiture doit battre son plein jusqu'au 19 octobre. Et ce, dans un contexte délicat pour l'industrie automobile avec le prix des carburants qui augmentent, le diesel dont il faut s'exonérer, la pollution de l'air qu'il faut réduire, les ventes qui baissent et l'âge moyen des acheteurs de voitures neuves qui, lui, augmente (il est désormais de 51 ans).

    La voiture de papa n'est plus tendance

    Les temps changent : aujourd'hui on covoiture, on autopartage, on loue, on roule avec un vélo, parfois électrique, ou un deux roues motorisé ultra-performant... Le "chic" et le "cool" évoluent et le fait est que la perception de la voiture a changé et que, si elle reste un outil pratique pour se déplacer, elle n'est plus tout-à-fait l'alpha et l'oméga de la clé de la croissance (d'ailleurs en berne) pas plus que l'incontournable symbole de la réussite sociale. On n'en sera que plus attentif aux avancées technologiques en matière d'écologie et de développement durable proposés cette année par les constructeurs, y compris français, qui rivalisent désormais d'ingéniosité pour parvenir à mettre sur le marché "la voiture 100% écolo" 

    Renault, à l'avant-garde de la sobriété

    Oui, on l'a dit et redit, l'expression est antinomique : par définition, aucun véhicule à moteur n'est "écologique". Mais cette année, il convient de saluer les progrès des constructeurs  automobiles qui ne se contentent plus en matière de développement durable du dogme sacro-saint du véhicule électrique dont on connaît par coeur les pièges écologiques. Parmi eux, Renault, franchit une étape particulièrement intéressante vers une mobilité plus durable. Premier cororico, c'est un industriel français qui propose l'un des modèles "verts" les plus attractifs du Salon parisien. Et deuxième cocorico : il relève enfin le défi essentiel : faire un véhicule essence/hybride, sobre en carburant et léger, au prix abordable d'une citadine diesel et  avec un  bilan carbone exemplaire.  En répondant à la double exigence de sobriété et de basse consommation, le prototype Eolab que Renault présente cette année à Paris fera donc date, ne serait-ce que parce qu'il rompt aussi avec le diesel.

    eolab 2.jpgFini les voitures "obèses", vive la frugalité !

    Pour atteindre une basse consommation, les ingénieurs et designers de Renault ont travaillé sur trois objectifs : la masse du véhicule, son aérodynamisme et sa motorisation. L'un des inconvénients du moteur hybride est d'être équipé de batteries lourdes. Le constructeur a donc pris l'option de réduire d'autant le poids de l'habitacle. Tous les différents équipements du véhicule ont suivi la même cure d'amaigrissement  : le moteur, la batterie, les roues, les freins, les sièges, les vitres ou encore l'habillage de l'habitacle. 

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    Eolab est aussi doté de suspensions variables de façon à limiter au maximum le passage de l'air sous la voiture. A l'arrêt, le véhicule se rehausse pour faciliter l'entrée dans l'habitacle mais, lorsque la voiture commence à rouler, jusqu'à 70 km/h, les suspensions descendent de 25 millimètres afin de limiter le passage de l'air sous la voiture, ce qui améliore son aérodynamique. Au-delà de 70 km/h, la caisse est à nouveau abaissée de 25 millimètres, toujours pour les mêmes raisons. Enfin la motorisation allie un moteur thermique de 3 cylindres à un moteur électrique à aimant permanent qui permet de réaliser 60 kilomètres "zéro émission de gaz à effet de serre", sans avoir recours au moteur thermique.

    Résultat : hors batterie, la voiture a ainsi perdu un tiers de son poids, soit 400 kg par rapport à une Clio 4 équivalente de 1,2 tonne et fait 100 km avec 1 litre d'essence.

    Vous, l'avez compris, vous ne trouverez pas Eolab chez votre concessionnaire Renault. Mais le constructeur prévoit que, dès 2016, 20 % à 30 % des innovations d'Eolab se retrouvent dans les véhicules de la marque au célèbre losange. Certaines d'entre elles figurent d'ailleurs déjà dans le nouvel Espace, également dévoilé lors du Mondial de Paris. En 2018, ce sera environ 50 % à 60 %. Et en 2022, ce sera la quasi-totalité.

    C'est une bonne nouvelle: le véhicule sobre, consommant moins de 2 litres aux 100 kilomètres pour environ 15.000 euros est enfin en vue...

    Cathy Lafon

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  • Loisirs. Les cinq meilleures sorties écolos du week-end dans la région

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    Le voilier scientifique "Tara" en escale à Bordeaux, pour la Semaine du développement durable Photo DR Tara

    La Semaine du développement durable 2013 s'achève demain dimanche 7 avril. Placée cette année sous le signe de la transition énergétique, elle propose un abondant programme de sorties, animations, expositions, projections de films, débat, rencontre littéraires... dans chaque commune de France. Ou presque.

    Vous êtes tendance développement durable, mais vous n'avez pas eu le temps de participer à ce temps fort annuel de la vie écologique ?  Pas de panique, dans la région, vous avez  encore tout le week-end pour vous rattraper et en profiter à fond !

    semaine dévelopement durable,programme,animation,salon,visite,débatLa sélection des coups de coeur "durables" de Ma Planète

    Fnac-Bordeaux, rue Sainte-Catherine, 17  h 30.  Entrée libre.

    • "Tara". A Bordeaux,  la goélette d'exploration scientifique polaire "Tara "se visite tout le week-end  : sentinelles de l'océan et chasseurs de l'évolution du climat, les scientifiques de "Tara" font escale pour la première fois à Bordeaux dans le port de la Lune, près de la Maison écocitoyenne, avant sa prochaine expédition dans le Grand Nord, Tara Oceans Polar Circle. De mai à novembre 2013, "Tara" réalisera une navigation autour de l'Océan Arctique par les passages du Nord Est et du Nord Ouest... Quatorze personnes peuvent vivre à bord du bateau  pendant les expéditions qui durent plusieurs mois.

    On peut rencontrer des membres de l'équipage et visiter la goélette : le samedi 6 avril de 10h à 12h et de 14h à 18h et le dimanche 7 avril de 10h à 12h.  C'est gratuit, mais il faut réserver en cliquant  ICI. .

    Le conseil. Même si l'on n'a pas pu réserver de place pour une visite, on ira faire un tour sur le quai. On peut voir le bateau de l'extérieur et il y a quantité d'animations autour, y compris pour les tout-petits.

    • Terre & Océan. Toujours à Bordeaux et toujours à côté de la Maison écocitoyenne, dimanche, l'association Terre & Océan tient un stand de découverte et d'observation de la Garonne, de 14 h à 17 h. On y apprend quelle est la température du fleuve, comment fonctionnent les marées et quels sont les écosystèmes de l'estuaire de la Gironde. La même association, qui va s'installer prochainement dans l'Aquaforum de Bègles, en construction, organise aussi dimanche après-midi une balade à vélo de trois heures pour observer la nature en ville. Une visite guidée à deux roues placée sous le signe de l'eau, pour découvrir comment cet élément a structuré l'histoire et le développement de la ville.

    Départ dimanche 7 avril, devant la Maison écocitoyenne (quais de Bordeaux) à 14 h, retour à 17 h. Gratuit et sans inscription.

    • Eco'vie. Ce sont les derniers jours du salon Eco'Vie qui se tient au Parc des expositions de Bordeaux-Lac. Un rendez-vous incontournable pour les accros du bio, avec des conférences et des ateliers. Alimentation bio, beauté, bien-être, relaxation, confort de la maison, loisirs verts, protection de la nature, mode éthique, solidarité... tout pour vivre la vie en vert, de 7 à 77 ans ! Et plus ou moins si affinité.

    Un salon solidaire : "Trop d’habits ? Faites le tri !" . En venant au salon Eco-vie , on peut rapportre ses  textiles usagés !  On fait ainsi  un geste éco-citoyen en déposant un vêtement ou un textile dont on ne se sert plus dans la borne à textile "Le Relais" à l'entrée du salon. Il sera recyclé, notamment en isolat thermique et acoustique. Le Relais emploie aujourd’hui 24 personnes dont 18 en insertion et a collecté en 2012 plus de 3.000 tonnes de vêtements sur 6 départements.

    On y retrouvera aussi le film "Pollen", de Disney Nature, pour les petits, et les grands.

    Salon Eco'Vie : samedi et dimanche, de 10 h à 19 h, Parc des expositions de Bordeaux-Lac. Entrée 5 €, 3 tarif réduit.  Cliquer ICI

     

    • Journée "HelpWay Oléron 2013". En Charente-Maritime, c'est le grand nettoyage annuel des dunes et des rochers de l'île d'Oléron. Avec un seul mot d'ordre : "Tous ensemble, soyons eco volontaires et citoyens et preservons nos côtes !"

    Informations : cliquer sur Onglet HelpWay. Le soir, l'association organise un concert sur  le port de la Cotinière, offert par tous les artistes qui soutiennent l'action Help Way 2013. Sur Facebook : cliquer ICI

     

     

    semaine dévelopement durable,programme,animation,salon,visite,débatEnfin, si vous préférez rester chez vous bien au chaud devant votre ordi, vous pourrez tester vos connaissance sur l'énergie en participant au "jeu Quiz énergie" organisé par le Ministère du développement durable : c'est amusant, et plein de surprises ! A vos souris :  cliquez ICI

    Bon week-end durable !

    Cathy Lafon


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