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Equipement - Page 68

  • Initiative. Popins, le parapluie des vélos, ouvre aux cyclistes un coin de paradis

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    Chanter à vélo sous la pluie à Bordeaux,  avec son Popins. Photo Sud Ouest

    Quel sera l'objet de l'année 2013 pour les cyclistes bordelais, français et européens? Pas la pince à vélo, ni le panier, ni les sacoches, ni le gilet jaune, ni le casque. Sûrement le poncho pour se protéger de la pluie, mais là, si j'ose dire, rien de nouveau sous le soleil pour ce vêtement ancestral, bien connu des fans de la petite reine mais boycotté par les élégantes pour qui le look passe avant tout.

    Langue au chat ? L'objet de l'année pour les deux-roues, c'est le porte-parapluie fixé au guidon du vélo et le parapluie qui va avec : le Popins, comme l'ont baptisé ses inventeurs, deux copains quadras,  "vélorutionnaires" et bordelais depuis dix ans. Thomas Cellier et Frédéric Neudin  ont mis un an à concrétiser leur idée et ont ensuite ouvert une boutique éponyme à Bordeaux, rue Saint-James, où ils le commercialisent depuis 2012. L'invention du siècle.

    "Ca s'appelle un Popins"

    Pour chanter sous la pluie à vélo cet hiver à Bordeaux, ce n'est pas l'occasion qui manque. C'est plutôt l'envie. On part au boulot, à la bourre comme chaque matin et au moment de donner le premier coup de pédale, on déclenche un des ces abats d'eau qui font regretter de s'être levé. On sort faire les courses à vélo, chouette une éclaircie, et on revient en poussant son deux-roues, chargée comme une mule, le parapluie ouvert à la main, en luttant contre les bourrasques de vent.

    Et le poncho ? Le capuchon s'envole, on l'a perdu dix fois et de toute façon, on ne le supporte pas : question d'esthétique, de gouttes de pluie dans les yeux qu'on a fragiles parce qu'on porte des lentilles, et en outre maquillés. Avec les lunettes, c'est pire. Bref, à tort ou a raison, le poncho, on n'en veut pas.

    popins rue st james-item-4.jpgAlors, on peste. Comme on se refuse à circuler en voiture en ville et qu'on n'a ni tram ni bus sur son chemin, on est condamnée à prendre une nième saucée ou à abandonner le vélo pour terminer la route à pied, sous son parapluie. Et puis, un jour, on remarque des nuées de cyclistes sillonnant la ville en tous sens, équipés de parapluies aux couleurs pimpantes. Rouler avec un parapluie ouvert ? Quelle folie ! On regarde mieux : ce sont des parapluies clipsés sur des porte-parapluies, eux-mêmes fixés aux vélos ! C'est quoi ça? A bout de nerf, on se renseigne auprès d'une cycliste qui enfourche allègrement son vélo muni du fameux parapluie : "Ca ? Ca s'appelle un Popins. C'est ultra-pratique et on peut s'en servir même quand il y a du vent, car les baleines sont très solides. On en trouve rue Saint-James, et en plus, ils sont très gentils. Moi, je l'ai pris blanc, parce qu'il restait que cette couleur, mais bon, j'aime bien. Pas vous ?".

    deux roue,vélo,bicyclette,parapluie,vie pratique,innovation,invention,bordeaux,porte-parapluie,popinsLe test du Popins sous la neige

    Cadeau durable de mon chéri pour la Saint-Valentin, le Popins que je lorgnais depuis, prenait la poussière dans mon couloir : évidemment, pas une goutte de pluie depuis le 14 février. Enfin, retour du mauvais temps hier matin ! Pas la pluie, non, la neige. Allez hop ! Me voilà partie pour ma première sortie à vélo genre Marie Poppins, mon parapluie orange flambant neuf grand ouvert.

    Quiche ou sèche ?

    Angoisse. Vais-je passer pour une parfaite quiche avec ce parapluie ? Va-t'il se retourner ou s'envoler? Le porte-parapluie est-il bien fixé dans le bon sens au cadre du vélo ? Vais-je arriver au boulot trempée sous les huées des collègues ? Mes craintes s'envolent au premier feu rouge. Acclamée par les éboueurs du quartier (ça fait plaisir), bien à l'abri sous mon pépin, je suis la reine du vélo et je regarde avec compassion mes congénères se mouiller, en rentrant la tête dans les épaules... Mieux, le Popins passe l'épreuve célèbre à Bordeaux du pont de pierre, balayé comme souvent par des rafales de vent (c'est ça, le vrai test) et me voici aux portes du journal, pile à l'heure. Fraîche mais sèche. Ou presque : les avants-bras et le devant de mon manteau sont humides.

    popins 'été.jpgUn coin de paradis accroché au vélo

    En résumé : le porte-parapluie Popins se fixe aisément au guidon du vélo et il ne gêne pas pour la conduite du vélo. Le  parapluie qui va avec est imperméable, solide et "anti-vent" : ses baleines en fibre de verre résistent à des vents de 30 km  heure. Par beau temps, on le range dans le fourreau fixé à la fourche de la bicyclette, fourni à cet effet avec le Popins. Pratique, élégant et poétique, il permet de traverser la ville sous la pluie, sous la neige ou sous le soleil, en chantant comme Gene Kelly, si on est un garçon, ou Mary Popins, si on est une fille. Enfin, le parapluie Popins existe en plusieurs couleurs. Le paradis, vous dis-je.
     
    Au fait, orange, c'est parce qu'il ne restait plus que cette couleur. Mais finalement, j'aime bien. Pas vous?
     
    Photos DR Popins et Sud Ouest
     
     
    TOUT SAVOIR SUR LE POPINS
    • Le site internet de Popins : cliquer ICI
    • Le porte-parapluie Popins est une nouveauté "vélorutionnaire" (son petit nom à l'INPI est le 12/1334) qui s'adapte sur tout type de cycle et accepte pratiquement tous les parapluies. On peut aussi l'utiliser sur tout objet roulant non identifié ou identifié (fauteuil roulant, poussette, chariot de facteur, caddie...), avec des vents allant jusqu'à 30 km/h.
    • Les supers parapluies anti-vent Popins sont allemands et se déclinent en 6 couleurs : noir, blanc, orange, bleu, rouge et gris. Mais le porte-parapluie fonctionne avec n'importe quel type de parapluie exceptés les petits rétractables (trop courts).
    • Environ 3.000 Popins ont déjà été vendus depuis 2012.
    • Son prix ? Officiellement je ne sais pas (c'est un cadeau...). Alors, ça reste entre nous : le porte-parapluie coûte 29,50 € et le parapluie 22 €. Tès abordable.
    • Où l'acheter ? Chez "Popins", 23, rue St James 33 000 Bordeaux,  tél. 09 52 93 42 25 -  Mail : info@popins.fr. Mais aussi, chez plusieurs revendeurs à Bordeaux et ailleurs : 60 en France et une dizaine en Europe (Berlin, Vienne, Helsinki, Anvers, Copenhague, Vevey, Lausanne,...). Pour les découvrir :  cliquer ICI
    • On peut aussi commander son Popins sur internet et le payer en ligne  : cliquer ICI
    • Deux bémols. Pour des raisons de coût, le Popins est actuellement fabriqué en Chine. Ses deux concepteurs, écolos cela va de soi, travaillent à rapatrier sa fabrication en Europe, sinon en France. Le Popins ne permet pas non plus aux vélos de s'élever dans les airs pour franchir les obstacles. Dommage. Peut-être un jour ?
  • Initiative. Bordeaux inaugure la plus grande ferme photovoltaïque en milieu urbain

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    La centrale photovoltaïque du Lac  Photo archives Sud Ouest / Thierry David

    La transition énergétique est en marche à Bordeaux. Inaugurée officiellement aujourd'hui, la centrale solaire de la ville-centre de l'agglomération bordelaise, installée sur les ombrières du parking de la zone commerciale du Lac, fonctionne depuis août 2012.

    Terminée en avril 2012, la centrale a été définitivement raccordée au réseau électrique en août dernier. Elle est depuis dans le giron du Centre européen d'exploitation et de maintenance d'Énergies Nouvelles Services à Colombiers, dans l'Hérault. Ce centre, qui supervise plus de 200 centrales d'électricité d'EDF Énergie Nouvelle en Europe (parcs éoliens, centrales solaires, toitures solaires et centrales hydrauliques), la pilote à distance.

    transition énergétique,photovoltaïque,enr,parking,centale solaire,zone commerciale,bordeauxL'électricité pour 5.000 foyers ou pour 50 % de l'éclairage public de Bordeaux

    Les 60.000 panneaux photovoltaïques sont installés sur 127 ombrières (photo ci-contre), alignées sur une vingtaine d'hectares, l’équivalent de 27 terrains de foot. En décembre dernier, elle avait déjà produit 5 gigawattheures. Elle devrait désormais produire environ 13.000 MWh par an,  l'équivalent de l'électricité nécessaire pour 5.000 foyers, soit 50 %de l'énergie nécessaire pour l'éclairage public de Bordeaux.

    Elle permettra de réaliser une économie annuelle de 1.700 tonnes de CO2. Pas mal !

    55 millions d'euros

    Ce projet a été réalisé par EDF Environnement, pour un investissement de 55 millions d’euros. Le maire de Bordeaux, Alain Juppé Yvon André, Directeur général délégué d'EDF Energies Nouvelles et Hugues Martin, maire-adjoint et président de la SPEBEC (Société bordelaise des équipements publics d'expositions et de congrès) l'inaugurent le 22 février, à 11 h.

    Cathy Lafon

    REPERES

    • La centrale solaire de Bordeaux est installée au nord de la ville, sur le parking du Lac, propriété de la Société bordelaise des équipements publics d'expositions et de congrès (SBEPCEC) gérée par Congrés et Expositions de Bordeaux.

    LIRE AUSSI

  • Energie. Le débat national sur la "transition énergétique" arrive le 21 février à Bordeaux

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    La transition énergétique, en débat ce soir à Bordeaux  Photo DR

    Valorem (producteur girondin d'énergies vertes) et la Maison Ecocitoyenne de Bordeaux organisent, jeudi 21 février, le premier débat officiel "transition énergétique" de Gironde.

    Le gouvernement a lancé en janvier dernier un débat national sur la transition énergétique. Face aux défis de l'énergie, des rencontres se créent sur tout le territoire français jusqu'en juillet 2013. La synthèse de ces débats conduira à un projet de loi de programmation en octobre prochain.

    Les énergies renouvelables (EnR) sont les énergies de demain

    Baisse des réserves de pétrole, remise en cause du nucléaire, prise de conscience écologique: la transition écologique est en marche. Les énergies renouvelables rencontrent un réel engouement auprès des populations, car elles sont abordables, sans danger pour l'environnement et plus faciles à appréhender que les énergies fossiles. Suivant les exemples danois, allemands ou belges, des citoyens se mobilisent aujourd'hui en France pour s'approprier financièrement leur mode de production de l'énergie, en investissant dans des projets de parcs éoliens, solaires, ou de méthanisation.

    débat national transition énergie.jpgOui, mais comment participer et investir dans les projet d'EnR ?

    Après une première conférence sur la transition énergétique et un forum emploi formation sur les métiers d'avenir, la Maison écocitoyenne poursuit son cycle énergie en proposant une nouvelle rencontre, labellisée « Débat national Transition énergétique », autour de l'investissement citoyen dans les énergies renouvelables. 

    débat national,transition énergétique,rencontre,enr,financement,investissement citoyen,électricité,prodution,éolienne,photovoltaïque,méthanisation,décentralisationAvec Claudio Rumolino (énergéticien, chargé de mission à Valorem, installée à Bègles) (photo ci-contre) et Yohann Didier (Enercoop Aquitaine), c'est l'occasion de faire le point sur les initiatives citoyennes d’investissements dans des projets d’EnR. Epargne, obligations, cigales, quelles sont aujourd’hui les possibilités de participation dans ces projets et vers quels organismes se tourner ?

    Pas de blabla

    Au programme de cette rencontre, pas de blabla, mais du concret et des précisions techniques. Au zoom sur la terminologie financière : épargne, obligations, investissement, différence entre projet participatif et citoyen, etc.), succèderont trois séries d'exemples.
    Sur l'investissement dans des projets d’EnR, avec Energie partagée et Enercoop. Sur l'épargne citoyenne, avec Valorem qui a mis en place un compte à terme en partenariat avec le Crédit coopératif pour le parc d'éoliennes déjà construit d’Arfons-Sor (Tarn). Enfin, sur des initiatives citoyennes, avec les « Fourmis dans le compteur », à Gradignan (Gironde) : ou comment des petits propriétaires s’organisent et mettent sur pied une démarche d’investissement et de rénovation énergétique, agréée par Energie Partagée.

    Cathy Lafon

    C'EST OU, C'EST QUAND  ?

    • Maison Ecocitoyenne, quai Richelieu (rprès du pont de pierre) Bordeaux, jeudi 21 février, 18h30, entrée libre.

    PLUS D'INFO

    • Le site du débat national sur la transition énergétique : cliquer ICI
    • Le blog de la Maison Ecocitoyenne de Bordeaux : cliquer ICI
    • Le site de Valorem, producteur d'énergie verte : cliquer ICI
    • Le site d'Enercoop, fournisseur d'électricité verte :  cliquer ICI
    • Le site du Crédit coopératif : cliquer ICI
    • Le site d'Energie Partagée, pour l'implication citoyenne dans la transitiion énergétique : cliquer ICI
    • Le blog de Claudio Rumolino, de Valorem, sur "Médiapart" : cliquer ICI