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Equipement - Page 65

  • Transport urbain. Un "aérotram" pour relier l'aéroport de Mérignac?

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    Le téléphérique aérien de Londres a été inauguré en juin 2012 par le maire, Boris Johnson, juste avant les Jeux Olympiques. Photo DR

    A Toulouse, le projet d'un téléphérique urbain, l'"Aérotram", est né en octobre 2012. Dans l'agglomération bordelaise, Michel Sainte-Marie propose à son tour d'installer un mode de transport similaire pour relier l'aéroport situé à Mérignac, la ville dont il est le maire. 

    Quelle desserte de l'aéroport pour les transports en commun ?

    A Bordeaux, la question de la desserte de l'aéroport par les transports en commun, longue et peu pratique aujourd'hui, fait débat depuis des années. Pour l'améliorer, il n'y a pas trente-six solutions : il faudrait rallonger la ligne entre les Quatre Chemins, à Mérignac et l'aéroport, situé de l'autre côté de la rocade bordelais. Soit 4 km en ligne droite. Mais quel mode de transport collectif sur cette ligne ? Un bus sur une voie en site propre ? Un tram, bien plus coûteux, comme le demande Alain Juppé, maire de Bordeaux ? En ces temps de rigueur budgétaire, rien n'est encore tranché. Mais le besoin est là, de plus en plus pressant : gagner du temps de transport pour les usagers, certes, mais aussi réduire la pollution engendrée par le trafic automobile et les émissions de gaz à effet de serre est une autre urgente nécessité pour la Cub. Sanitaire et climatique.

    sainte marie.jpgEt si on construisait plutôt un "aérotram" ?

    Hier, le maire de Mérignac, a proposé une solution alternative, en marge de la cérémonie de soudure du premier rail de l'extension du tram sur sa commune : et pourquoi pas un "aérotram"?

    "Aérotram", kesako ? Il s'agit d'un transport urbain aérien par câble,  petit frère du téléphérique,  tram aérien, télécabine et métrocâble déjà connus.

    Brest, Toulouse, Barcelone, New York, Singapour, Rio de Janeiro, Londres...

    transport en commun,téléphérique aérien,intermodalité,aéroport,tramway,bus,téléphérique,collectif,mérignac,bordeauxEn France, Grenoble dispose déjà d'un téléphérique urbain, depuis 1934. Deux grandes villes françaises, Brest et Toulouse viennent d'opter aussi pour cette modalité, intégrée dans l'offre de transport en commun de leur territoire, rejoignant ainsi le club prestigieux mondial de grandes métropoles qui, comme BarceloneNew York, Rio de Janeiro, Singapour, Taipe, Caracas, Portland, Cologne et, depuis les les JO, Londres (ci-contre) disposent déjà d'un téléphérique urbain. A Brest, les études ont déjà commencé, afin de franchir la rivière qui traverse la ville en téléphérique en 2015.

    L'"Aérotram" de Toulouse


    Projet de téléférique à Toulouse par teletoulouse-wizdeo

    A Toulouse, c'est le nom du téléphérique qui doit relier trois sites en 2017, l'Oncopole, le CHU de Rangueil et l'UPS. Le projet a été présenté le 9 octobre 2012, lors d'un colloque sur les transports aériens par câble.

    Comment ça marche ?

    Reliée à trois câbles (deux de support et un de traction) sur cinq pylônes, la ligne de 2,6 km de long, comportera trois gares aériennes (Oncopole, CHU et UPS) desservant ainsi trois sites médicaux et universitaires majeurs en dix minutes (avec une fréquence d'une minute et demi en heure de pointe), au lieu d'une demi-heure à trois-quarts d'heure par la route actuellement (route d'Espagne, périphérique sud, chemin des étroits et coteaux de Pech David ou route de Narbonne).

    "Le moyen de transport le plus écologique"

    A Annecy, un projet de transport par câble entre Annecy et La Balme de Sillingy, le FIL, est également né. Il n'a pas encore été adopté par les collectivités locales. Son objectif : désengorger un des plus beaux endroits des Alpes asphyxié par circulation automobile. Pour les concepteurs du FIL, ce type de transport est aujourd'hui la meilleure solution pour assurer une mobilité écologique et durable.

    44 millions d'euros à Toulouse

    Pour Michel Sainte-Marie, "l'aérotram peut s'inscrire dans un paysage urbain en pleine mutation".  Il est moins coûteux qu'un tram et bien plus souple : sa fréquence et sa capacité s'adaptent aisément aux flux variables d'usagers de la zone aéroportuaire et hôtelière.

    Deux fois moins cher qu'un tramway classique

    A Bordeaux, aucun chiffrage n'a pour l'heure encore été établi, ni aucune étude de faisabilité concrète étudiée. Trop tôt.  On a cependant un élément de référence avec Toulouse, où le projet  de liaison aérienne remplace les projets pharaoniques, pont et tunnel autoroutier, imaginés un temps pour franchir à la fois Garonne et coteaux de Pech David. Selon le maire de la ville, Pierre Cohen, "cette liaison aérienne permettra un transport en commun rapide et efficace en maillage avec le reste du réseau Tisséo". A quel prix ? L'appel d'offres pour désigner fabricant et architecte conseil pour ce projet s'élève à 44 M € tout compris. Soit deux fois moins cher qu’un tramway classique. 

    La Cub va-t-elle s'intéresser à cette alternative très écologique au duo classique bus/tram, au moins pour en étudier faisabilité et opportunité ?

    A suivre.

    Cathy Lafon

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    PLUS D'INFO

    • Les téléphériques urbains : dossier réalisé par les élus Modem à Nantes : cliquer ICI
  • Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : quoi de neuf dans le dossier du projet contesté ?

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    Manifestation d'opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes devant le palais de justice de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, le 20 mars 2013 Archives AFP

    Le rapport de la commission de dialogue du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui devait être remis le 2 avril au Premier ministre, ne sera pas rendu avant la semaine prochaine. Si les tensions se sont un peu apaisées ces derniers mois, partisans et opposants ne cachent plus leur impatience.

    Le point sur un dossier aussi emblématique pour les écologistes qui le contestent que pour le chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault, dont c'est le "bébé".

    1. Les commissions créées pour le projet de Notre-Dame-des-Landes

    projet,aéroport,transport aérien,notre-dame-des-landes,polémique,controverse,europe,directive,eau,habitat,oiseauxNée en novembre dernier et destinée à sortir le dossier de l'impasse, la commission de dialogue a réalisé une centaine d'entretiens d'antis et de pro-aéroport pour évaluer le bien-fondé du projet. Le rapport devrait finalement être remis d'ici dans une dizaine de jours au Premier ministre avant d'être rendu public.  "La commission de dialogue a demandé à bénéficier d'un petit délai supplémentaire parce que la rédaction est un petit peu plus longue que prévu, pas en termes de longueur de document mais en termes de complication", a expliqué Claude Chéreau son président (photo ci-contre), dans Metro.

    Les rapports de deux autres commissions sont aussi attendus au mois d'avril : la "mission agricole" (chargée d'évaluer les pertes et compensations en terres agricoles) et la commission d'évaluation scientifique du système de compensations environnementales proposé par Vinci.

    2. Quoi de neuf dans le dossier politico-juridique de l'aéroport nantais durant ces quatre derniers mois ? 

    La commission du dialogue a permis d’apaiser les tensions entre les deux parties. Mais, alors que la remise de son rapport approche, partisans et opposants ne cachent plus leur impatience. La grande nouveauté est que le dossier est devenu européen.

    • L'Europe a été saisie par les associations écologistes

    La commission des Pétitions du Parlement européen a reçu le 20 mars dernier plusieurs associations opposées à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont l'Acipa (Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes), le Cedpa (Collectif d’élu-e-s doutant de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes) et la FNE (France Nature Environnement).

    • Un projet qui pourrait être préjudiciable à l'Etat français, selon les députés européens EELV

    Selon Raphaël Romi, avocat et juriste spécialisé en droit de l’environnement, le projet d’aéroport enfreint plusieurs directives européennes, à commencer par la directive sur l’évaluation des incidences sur l’environnement puisqu’il n’a été soumis à aucune consultation publique et ne prévoit pas de compensation pérenne concernant les dommages environnementaux. Chez les députés européens EELV, Sandrine Bélier, José Bové, Yannick Jadot et Nicole Kiil-Nielsen, même son de cloche.  "Aller jusqu’au bout de ce projet pourrait être gravement préjudiciable à l’Etat français", préviennent-ils, en ajoutant : "En effet, les plaintes déposées devant la Commission des Pétitions du Parlement européen ne permettent pas de douter que le projet d’aéroport, s’il devait aboutir, serait contraire au droit européen."

    • Non respect des directives européennes Oiseaux, Habitat et Eau

    Les élus écolos ont notamment interpellé  la Commission du dialogue sur le non-respect manifeste des directives environnementales Oiseaux (1979/409/CEE), Habitats (1992/43/CE) et Eau (2000/60/CE) qui constituent des piliers de l’acquis environnemental européen. La France s'exposerait, selon eux, à des sanctions de la part de la cour de justice de l'Union européenne, si le projet devait aboutir. L'Union européenne s'est déjà saisie du dossier et a demandé un complément d'information à la France sur le sujet.

    3. Et sur le terrain ?

    Le bras de fer occupations/expulsions continue. Les opposants ne désarment pas et le chantier prend du retard.

    Sur le terrain, occupé par 200 à 300 opposants depuis les spectaculaires et vaines tentatives pour les déloger à l’automne, le défrichement prévu en janvier a été reporté de six mois, les transferts d’espèces protégées prévus en février n’ont pas eu lieu, et seuls une partie des diagnostics archéologiques, en bordure de la zone, ont été menés à bien. Des demandes de travaux ont été déposés en mairie ces dernières semaines pour la réalisation des travaux de voirie mais ils ne sont pas prévus avant «fin 2013», assure-t-on chez Vinci. Reste aussi en suspens le chantier du barreau routier (route d’accès à l’aéroport), qui lui aussi doit débuter en 2013.  Les travaux de construction de l’aéroport à proprement parler ne devaient commencer qu’au printemps 2014, pour une mise en service en 2017.

    projet,aéroport,transport aérien,notre-dame-des-landes,polémique,controverse,europe,directive,eau,habitat,oiseaux"Sème ta zad"

     Le 13 avril prochain, les opposants organisent une manifestation sous forme de mise en culture des terres de Notre-Dame-des-Landes: "Sème ta zad". Ces terres que les "zadistes" s'acharnent à vouloir sauver et qu'un groupe d'agriculteurs qui y sont enracinés, pour certains, depuis des générations défendent corps et âme.

    Cathy Lafon


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    PLUS D'INFO

    • ZAD : kesaco ?  La ZAD, c’est pour les aménageurs la Zone d’Aménagement Différé ; pour les opposants à l'aéroport, c'est une Zone À Défendre. 
    • Directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages et ses actes modificatifs : cliquer ICI
    • Directive 92/43/CEE du Conseil, du 21 mai 1992, concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages : cliquer ICI
    • Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau et ses actes modificatifs : cliquer ICI
  • Visites des premières "Journées nationales de l'énergie" : les meilleurs spots de la région

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    Dans le cadre des "Journées de l'énergie", on peut visiter le parc éolien de Lusignan (Vienne) en Poitou-Charentes Photo DR

    Près de 400 événements sont recensés en France à l'occasion des premières "Journées de l'énergie", organisées du 29 au 31 mars par le gouvernement. Objectif : muscler (ou relancer ?) le débat national sur la transition énergétique lancé fin 2012 et ouvert officiellement en janvier 2013

    Des journéejournées de l'énergie,économie,visite,sites,éolienne,hydro-électricité,bio-masse,photovoltaïque,solaires "énergiques"

    Rappelons les enjeux de cette transition. Il s'agit de permetttre à la France de respecter ses engagements en matière d'émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique, assurer sa sécurité énergétique, diminuer ses importations d'énergies fossiles, développer les renouvelables, créer des emplois... Vaste et nécessaire programme. Mais comment associer les citoyens au fameux débat national porté par la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho ? Un débat plutôt technique et qui semble encore se chercher ? Les  "Journées de l'énergie" sont l'une des réponses du gouvernement. Conçues sur le modèle des Journées du patrimoine, elles doivent permettre aux Français de découvrir les acteurs de l'énergie de leur région et de visiter des installations habituellement fermées.

    400 sites de production d'énergie ouverts

    Le programme officiel mis en ligne récemment sur le site du Débat national de la transition énergétique, mentionne quelque 368 visites de sites de production d'énergie, conférences, expositions pédagogiques et autres réunions-débats, en Métropole, Corse et Outremer.

    Objectif : découverte des énergies renouvelables

    Il est prévu que les énergies renouvelables (barrages hydrauliques, centrales éoliennes ou solaires, chaufferies au bois ou à la biomasse) aient la part belle face auxénergies fossiles et nucléaire, qui dominent toujours le bouquet énergétique national. Dans la région, la réalité des visites correspond à la réalité du bouquet énergétique : les visites sont très conventionnelles à quelques exceptions près. Et c'est bien normal : comment visiter en Aquitaine une centrale éolienne, alors qu'il n'y a toujours pas une seule éolienne en fonctionnement de la Gironde aux Pyrénées-Atlantiques ?

    Centrales nucléaires et sites ERDF

    journées de l'énergie,économie,visite,sites,éolienne,hydro-électricité,bio-masse,photovoltaïque,solaireComme partout ailleurs en France, on peut visiter les installations nucléaires (Blaye en Gironde, Golfech dans le Tarn et Civaux, dans la Vienne (ci-contre). A moins que Greenpeace n'organise des survols "sauvages" des centrales, Vigipirate oblige, les visiteurs  seront a priori cantonnés aux espaces d'information de ces centres. Mais ce sont les sites ERDF (distribution) des différents départements de notre région, qui constituent l'essentiel des visites prévues.

    Les sites les plus originaux

    Il y a cependant quelques visites originales à effectuer dans la région.

    journées de l'énergie,économie,visite,sites,éolienne,hydro-électricité,bio-masse,photovoltaïque,solaireEn Gironde, trois sites sortent du lot. On peut partir à la découverte du Centre de vacances écologique de Capcabane, à Captieux (photo ci-contre). Construit en haute performance énergétique, ce lieu permet de voir un chauffe-eau solaire qui produit presque la totalité de l'eau chaude des douches. Capcabane  fonctionne en contrat avec Enercoop et gère aussi l'eau de façon durable : toilettes sèches, économiseur d'eau, assainissement par les plantes, aire de baignade naturelle...

    journées de l'énergie,économie,visite,sites,éolienne,hydro-électricité,bio-masse,photovoltaïque,solaireL'éco-quartier de la caserne Niel (photo ci-contre) à Bordeaux, projet de l'éco-système Darwin revendique à travers l’éco-rénovation d’un ancien patrimoine militaire, la mise en œuvre d’un dispositif coopératif. Le site met en œuvre la démarche NégaWatt et vise simultanément la performance énergétique, le recours aux énergies renouvelables et la sobriété. Au-delà de cette ambition énergétique, DARWIN veut proposer un cadre de travail agréable par l’emploi de matériaux sains et écologiques, un éclairage naturel important, une gestion raisonnée de l’eau pluviale, la valorisation maximale des déchets de bureaux... La visite est organisée par le CREACQ.

    journées de l'énergie,économie,visite,sites,éolienne,hydro-électricité,bio-masse,photovoltaïque,solaireToujours en Gironde, la visite du parc solaire de Mios (photo ci-contre). Ce site d'une puissance de 8,5 MWc produit l’équivalent de la consommation de 4350 habitants (celle de deux tiers des habitants de Mios, pour une surface occupée de moins de 0,2% du territoire de la commune).  Cette ferme solaire s’inscrit dans un projet original de diversification d’un domaine forestier qui a été durement touché par les tempêtes de 1999 et 2009. La visite est organisée  par JuwiEnR

    Dans les Landes, la découverte de l'hydro-électricité est à l'honneur, avec l'ouverture de la micro- centrale S.H.E.A.  Producteur d'énergie renouvelable, le site veut aussi faire connaîte son histoire (minoterie du XVIIIème siècle) et celel de l'Adour ((batellerie et commerce), la faune piscicole et les pêches traditionnelles.

    Les éoliennes, si on veut en voir, il faudra aller la Vienne, en Poitou-Charentesle parc éolien de Lusignan, mis en service en septembre 2012, sera ouvert au public le 30 mars 2013. Des visites guidées sont prévues, afin d'expliquer tout le fonctionnement du parc en donnant un aperçu des chiffres clés (puissance, production, etc...) du site. La visite est organisée par SERGIES.

    journées de l'énergie,économie,visite,sites,éolienne,hydro-électricité,bio-masse,photovoltaïque,solaireEnfin, en Midi-Pyrénées,  le photovoltaïque arrive en tête des visites de sites d'énergie renouvelable, avec pas moins de quatre visites possibles.  Mais il faut surtout profiter de ces journées pour découvrir une source d'énergie renouvelable méconnue, les déchets De l’énergie à partir des déchets ? Cela vous intrigue ? C'est ce que produit une véritable usine à (bio)gaz au cœur du Tarn.  Grâce à son bioréacteur, Trifyl produit de l’électricité et du biométhane-carburant à partir de nos déchets ménagers. L'éco-circuit de Trifyl permet de mieux comprendre le fonctionnement et les enjeux environnementaux d’un tel dispositif, mais aussi d’apprendre de façon ludique les gestes du tri des déchets.

    Ces journées auront-elles du succès et sauront-elles à inciter le grand public à participer au débat national sur la transition énergétique ? Elles font en tout cas oeuvre de pédagogie et s'inscrivent dans une démarche informative générale pour aider à la prise de conscience des Français sur l'énergie, un domaine partagé par tous (usage, coût et besoin), mais dont les différentes sources renouvelables restent méconnues, quand elles ne font pas l'objet de désinformation.

    On continuera à causer transition énergétique début avril, puisque ce sera aussi le thème de la Semaine du développement durable 2013, du 1er au 7 avril...

    Cathy Lafon

    A LIRE

    • Changeons d’énergies, négaWatt. Après la publication en 2012 du Manifeste négaWatt, ouvrage de référence sur la démarche, le scénario énergétique et les mesures proposées par notre association,  ""Changeons d'énergies vient compléter cette démonstration par un argumentaire simple et convaincant d'une centaine de pages.  Commander l'ouvrage : Cliquer ICI

    LE SITE INTERNET DU DEBAT NATIONAL SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE : cliquer ICI