Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Equipement - Page 67

  • Energies renouvelables : la Finlande ouvre la plus grande centrale de biogaz du monde

    energie renouvelable,enr,centrale,finlande,biogaz,biomasse,gazeification,déchets,bois

    La centrale de biogaz de Vaasa, Finlande DR

    La Finlande a choisi la date de la commémoration de la catastrophe nucléaire de Fukushima pour inaugurer la plus grande centrale de biogaz du monde, le lundi 11 mars. Un choix éminemment symbolique pour un pays qui a acheté à la France un EPR nucléaire dont la construction ne cesse d'accumuler les retards.

    140 mégawatts dans la balance commerciale du pays

    Située sur la côte orientale du pays, d'une puissance de 140 mégawatts, la centrale de Vaasa est la plus grande centrale de gazéification de biomasse au monde. Installée dans une centrale au charbon déjà existante, elle va "augmenter l'utilisation des énergies renouvelables et réduire l'utilisation du charbon, tout en améliorant la balance commerciale du pays", s'est félicité le ministre du Travail finlandais.

    La centrale, exploitée par la société finlandaise Vaskiluodon Voima, va utiliser comme combustible une biomasse principalement issue des déchets de l'abattage des arbres, l'industrie forestière étant l'une des principales activités économiques de la Finlande.

    Moins de charbon, moins de gaz à effet de serre et plus d'emplois locaux

    La biomasse va ensuite être gazéifiée puis mélangée à du charbon. Selon l'exploitant, l'utilisation de ce gaz devrait réduire de 25 à 40% les besoins en charbon de la centrale. "Au lieu d'acheter du charbon à l'étranger et des droits d'émission de gaz à effet de serre, environ 15 millions d'euros par an vont être introduits dans l'économie régionale", a indiqué à l'AFP le PDG de la société, Mauri Blomberg. Selon Vaskiluodon Voima, la centrale va permettre d'employer directement une centaine de personnes et indirectement des centaines d'autres dans la région. Elle produira de l'électricité et du chauffage pour les habitants de Vaasa.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    LIRE AUSSI


  • Photovoltaïque : le soleil brille pour les petites centrales solaires

    batho energie positive.jpg

    Delphine Batho visite le salon "Be+, Bâtiment énergie positive" à Eurexpo, près de Lyon, le 19 février 2013

    En plein débat sur la transition énergétique, l'Etat a annoncé en févier avoir retenu 231 projets de petites centrales solaires, pour un investissement d'environ 100 millions d'euros et une puissance totale d'environ 50 mégawatts.

    La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, avait annoncé début janvier des mesures de soutien à la filière solaire en France, avec un important appel d'offres et des bonifications pour les panneaux européens, sous le sceau du "patriotisme écologique" : une embellie s'amorce pour les moyennes installations et devrait relancer la filière.

    "Une mesure attendue par la filière photovoltaïque française"

    "Pour le photovoltaïque, je vous annonce la publication des 231 projets qui étaient en attente dans le cadre des appels d'offres pour les moyennes installations, qui ont fait l'objet d'un avis de la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) et qui seront publiés", a annoncé la ministre lors de l'inauguration du salon "Be+, Bâtiment énergie positive" à Eurexpo, près de Lyon, le 19 février dernier. "Cette mesure était attendue par la filière photovoltaïque française pour donner un peu de visibilité et améliorer le plan de charges de nos entreprises" a-t-elle précisé. 

    photovoltaique.jpg5 % d'un réacteur nucléaire moyen

    Ces 231 lauréats concernent des installations photovoltaïques pour des bâtiments d'une puissance comprise entre 100 et 240 kilowatts crêtes (soit environ 1000 à 2500 m2 de surface). Ils ont une capacité totale de 49,4 mégawatts (soit à pleine puissance 5% d'un réacteur nucléaire moyen), représentant un investissement de 100 millions d'euros et le coût de ces projets pour la collectivité s'élèvera à environ 9 millions d'euros par an, pour une durée de 20 ans à partir de leur mise en service. L'appel d'offres devrait être relancé prochainement avec des conditions améliorées prenant en compte, outre le prix de l'électricité produite, la performance des installations en termes d'émissions de dioxyde de carbone. 

    Le quart d'un gros réacteur nucléaire type EPR

    Dans un deuxième temps, le lancement d'un nouveau projet d'appel d'offres pour des grands parcs photovoltaïques d'un total de 400 mégawatts, soit environ un quart d'un gros réacteur nucléaire type EPR est attendu courant mars.

    En Gironde, Exosun revoit le soleil

    L'horizon s'éclaircit aussi pour la société girondine Exosun, spécialisée dans le photovoltaïque. Installée à Martillac, la société développe des trackers, systèmes qui permettent aux panneaux solaires de s'orienter selon la course de l'astre, ce qui augmente le rendement des installations. Les matériels d' Exosun équipent déjà, entre autres, une petite fraction de l'immense parc solaire landais du Gabardan. L'entreprise avait souffert du gel des projets photovoltaïques décidé en 2010 par le gouvernement Fillon. Or, la situation s'est un peu débloquée cet été avec un appel d'offres gouvernemental destiné aux panneaux orientables. Exosun est ainsi impliquée dans plusieurs projets aquitains (Naujac-sur-Mer, Sainte-Hélène et Garein) aux côtés des sociétés régionales Valorem et Solarezo. Des perspectives se sont ouvertes en Languedoc-Roussillon et en Midi-Pyrénées. Si bien qu' Exosun espère fournir des trackers pour une puissance cumulée de 120 Mw, ce qui correspond à une superficie de 300 hectares, environ.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

  • Fil vert. Shell annule ses forages en Arctique en 2013

    arctique.jpg

    L'Arctique. DR

    L'entreprise Royal Dutch Shell PLC a annoncé le 27 février qu'elle suspendait son programme de forages pétroliers dans l'océan Arctique en 2013, "afin de s'assurer que l'exploration puisse être réalisée de façon sûre".

    Les ONG applaudissent

    Les organisations environnementales opposées aux forages pétroliers dans l'Arctique et en Alaska, dont Greenpeace, se réjouissent de l'annonce.

    « C'est la première bonne décision de Shell dont nous entendons parler. Compte tenu de la saison désastreuse en 2012, nos agences gouvernementales doivent tirer avantage de cette occasion pour réexaminer la façon dont les décisions sont prises quant à nos ressources océaniques et pour reconsidérer l'engagement à faire de l'exploration pétrolière dans l'océan Arctique. » a réagi Mike LeVine, porte-parole de l'organisation nord-américaineOceana en Alaska.
     
    Greenpeace ne cache pas sa joie non plus et se dit "heureux de cette décision, qui intervient après les mille obstacles rencontrés par Shell", "bien qu'elle ne signifie pas l'annulation définitive des forages en région polaire". L'association reste mobilisée pour obtenir de Barack Obama qu'il prenne la décission de suspendre définitivement les permis de forage.
     
    greenpeace forage.jpgUne pause jusqu'en 2014

    Les forages pétroliers dans l'Arctique ont en effet connu plusieurs problèmes en 2012. À la fin de la saison estivale de forage, la garde côtière américaine a annoncé avoir découvert 16 violations des mesures de sécurité impliquant le navire de forage Noble Discoverer de Shell. La garde côtière a indiqué la semaine dernière avoir remis les résultats de son enquête au département de la Justice.

    Les problèmes se sont aggravés en décembre quand la plateforme de forage Kulluk, conçue pour fonctionner dans la glace marine, s'est détachée de son navire de remorquage qui se dirigeait vers l'État de Washington.

    Selon Shell, les forages pourraient reprendre en 2014. Les ONG ont remporté une victoire, mais pas la guerre.

    Cathy Lafon