Intempéries. Courage cyclistes: si l'été a du retard, le Popins est là!
Le Popins à vélo à Bordeaux en février, en mars, en avril, en mai, en juin... Photo archives Sud Ouest
Amis cyclistes, halte à la sinistrose ! Oui, on peut continuer à faire du vélo sous la pluie ! Grâce au parapluie pour vélo : le Popins.
ll pleut, il pleut, il pleut. Et il mouille, sacrément. Toutes les vannes possibles et imaginables sur le mauvais temps, dans le genre bobo cool et zen, ont circulé sur twitter et sur Facebook. Du riz qu'on va enfin pouvoir planter, grâce à la mousson, en passant par Bordeaux qui pourrait bien devenir la plus grande piscine à ciel ouverte de France, jusqu'aux soldes qui démarrent bientôt, oui, mais au fait, ça c'est les soldes d'hiver, c'était quand les soldes d'été ?
Pour les agriculteurs, on craint la cata. Pour la saison touristique estivale qui s'ouvre officiellement aujourd'hui, le 21 juin, on s'interroge. Et pour les fans de la petite reine, c'est carrément le désastre : le moral est dans les chaussettes qu'on n'a pas encore eu l'occasion de poser. Mouillées à tordre, comme il se doit.
Le Popins : l'invention bordelaise du siècle
Heureusement, il y a le Popins, indéfectible allié des cyclistes, par tous les temps. Ma Planète vous a présenté en février dernier cette invention miracle qu'il convient plus que jamais de sacrer "objet de l'année 2013 " : le porte-parapluie fixé au guidon du vélo et le parapluie qui va avec. Le Popins donc, comme l'ont baptisé ses inventeurs Thomas Cellier et Frédéric Neudin, deux copains quadras, "vélorutionnaires" et bordelais depuis dix ans. Février... Ma Planète espérait bien alors pouvoir vous vanter, dès l'arrivée des beaux jours, tous les avantages du Popins version "parasol". Hélas, vous connaissez la suite : changement climatique ou pas, les beaux jours ont raté leur rendez-vous avec nous... Alors, histoire de redonner le moral à tout le monde, on en remet une couche sur une petite invention qui peut vraiment changer la vie par temps de pluie.
A vélo, sous la pluie...
Pour chanter sous la pluie à vélo cette année à Bordeaux, ce n'est pas l'occasion qui manque. C'est l'envie. On part au boulot et au moment de donner le premier coup de pédale, on déclenche un des ces abats d'eau qui font regretter de s'être levé. On sort faire les courses à vélo, chouette une éclaircie, et on revient en poussant son deux-roues, chargée comme une mule, le parapluie ouvert à la main, en luttant contre les bourrasques de vent. Et le poncho ? Le capuchon s'envole, on l'a perdu dix fois et de toute façon, on ne le supporte pas : question d'esthétique, de gouttes de pluie dans les yeux qu'on a fragiles parce qu'on porte des lentilles, et en outre maquillés. Avec les lunettes, c'est pire. Bref, à tort ou a raison, le poncho, on n'en veut pas.
Ca s'appelle un Popins
Alors, on peste. Comme on se refuse, en bon écolo, à circuler en voiture en ville et qu'on n'a ni tram ni bus sur son chemin, on est condamnée à prendre une nième saucée ou à abandonner le vélo pour terminer la route à pied, sous son parapluie. Et puis, un jour, on remarque des nuées de cyclistes sillonnant la ville en tous sens, équipés de parapluies aux couleurs pimpantes. Rouler avec un parapluie ouvert ? Quelle folie ! On regarde mieux : ce sont des parapluies clipsés sur des porte-parapluies, eux-mêmes fixés aux vélos ! Leur petit nom: "Popins". Il faut essayer ça.
Quiche ou sèche ?
Cadeau durable de mon chéri pour la Saint-Valentin, mon Popins a déjà passé le test de la neige, en février dernier. Angoisse. Allais-je passer pour une parfaite quiche avec ce parapluie ? Allait-il se retourner ou s'envoler? Le porte-parapluie était-il bien fixé dans le bon sens au cadre du vélo ? Allais-je arriver au boulot trempée, sous les huées des collègues ? Mes craintes se sont envolées au premier feu rouge. Acclamée par les éboueurs du quartier (ça fait plaisir), bien à l'abri sous mon pépin, j'étais la reine du vélo, tandis que mes congénères pédalaient en se mouillant, la tête rentrée dans les épaules... Mieux, mon Popins a ensuite franchi allègrement l'épreuve du pont de pierre (définitive à Bordeaux), balayé comme souvent par des rafales de vent (c'est ça, le vrai test !) et je suis arrivée aux portes du journal, pile à l'heure. Fraîche mais sèche. Ou presque : les avants-bras et le devant de mon manteau étaient humides.
Un coin de paradis accroché au vélo
- Le site internet de Popins : cliquer ICI
- Le porte-parapluie Popins est une nouveauté "vélorutionnaire" (son petit nom à l'INPI est le 12/1334) qui s'adapte sur tout type de cycle et accepte pratiquement tous les parapluies. On peut aussi l'utiliser sur tout objet roulant (fauteuil roulant, poussette, chariot de facteur, caddie...), avec des vents allant jusqu'à 30 km/h.
- Les supers parapluies anti-vent Popins sont allemands et se déclinent en 6 couleurs : noir, blanc, orange, bleu, rouge et gris. Mais le porte-parapluie fonctionne avec n'importe quel type de parapluie exceptés les petits rétractables (trop courts).
- Plus de 3.000 Popins ont déjà été vendus depuis 2012.
- Son prix : le porte-parapluie coûte 29,50 € et le parapluie 22 €.
- Où l'acheter ? Chez "Popins", 23, rue St James 33 000 Bordeaux, tél. 09 52 93 42 25 - Mail: info@popins.fr. On le trouve aussi chez plusieurs revendeurs, à Bordeaux et ailleurs : 60 en France et une dizaine en Europe (Berlin, Vienne, Helsinki, Anvers, Copenhague, Vevey, Lausanne...). Pour les découvrir : cliquer ICI.
- On peut aussi commander son Popins sur internet et le payer en ligne : cliquer ICI
- Deux bémols. Pour des raisons de coût, le Popins est actuellement fabriqué en Chine. Ses deux concepteurs, écolos cela va de soi, travaillent à rapatrier sa fabrication en Europe, sinon en France. Le Popins ne permet pas non plus aux vélos de s'élever dans les airs pour franchir les obstacles. Dommage. Peut-être un jour ?