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Economie - Page 192

  • Ces bonnes nouvelles vertes de 2014. Aujourd'hui: le bateau éco-responsable du bassin d'Arcachon

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    Le Green boat du chantier Dubourdieu mis à l'eau dans le port de Larros à Gujan-Mestras (Gironde). PhotoArchives Sud Ouest / David Patsouris

    C'est l'été... "Ma Planète part" en vacances, bien vertes et bien méritées, vous en conviendrez ! Mais l'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une série spéciale "Retour sur les bonnes nouvelles vertes de 2014" pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.

    Halte à la sinistrose ! L'actualité  écolo ne se résume pas qu'à des catastrophes... Pour vous en convaincre et vous aider à reprendre le boulot en septembre le moral gonflé à bloc,  "Ma Planète" vous propose de revisiter ces infos ultra positives qui ont fait le bonheur des écolos cette année. Aujourd'hui  : le bateau vert du bassin d'Arcachon, en Gironde.

    Le Bassin d'Arcachon a enfin son bateau "vert" : le Greenboat

    11 avril 2014. Mis à l'eau pour la première fois en avril 2014 dans le port de Larros à Gujan-Mestras (Gironde), le Green boat arcachonnais est le petit frère durable des deux navettes fluviales, les BatCub, qui sillonnent avec plus ou moins (plutôt moins) de bonheur, le Port de la Lune à Bordeaux, depuis un an.

    bateau,dubourdieu,électrique,thermique,pinasse,bassin d'arcachon,innonvationRespectueux de l'environnement

    Les 18 mètres du bateau vert du Bassin d'Arcachon sont signés par le chantier naval Dubourdieu. Le nouveau né, respectueux de l'environnement, a nécessité trois ans de travaux. Quasiment opérationnel, il devrait être bientôt vendu à un opérateur touristique du Bassin pour vivre sa vie de bateau. Il permettra alors à tout un chacun de découvrir les beautés du Bassin d'Arcachon, sans impact nocif pour un écosystème naturellement fragile et plutôt malmené par une surabondance d'activités humaines. Le Greenboat s'annonce donc comme un vrai rêve de modèle de développement durable.

    bateau,dubourdieu,électrique,thermique,pinasse,bassin d'arcachon,innonvationUne véritable innovation technologique

    Les BatCub bordelais (photo ci-contre) ont testé et rôdé pour lui, avec quelques désagréments techniques, il faut bien l'admettre, son moteur à propulsion hybride (thermique-électrique). Une véritable innovation technologique, pas tout-à-fait au point lorsqu'elle a démarré grandeur nature dans le réseau de transport en commun bordelais, le 2 mai 2013. Depuis, de l'eau a coulé sous le pont de pierre et l'un des BatCub, l'Hirondelle, remis à neuf, vogue à nouveau vaillamment sur la Garonne, sans l'ombre d'un pépin. Le second, la Gondole, devrait la rejoindre, courant avril. La double motorisation du Green boat, signée Baudoin, avec 2 fois 250 chevaux en propulsion thermique et 2 fois 20 chevaux en électrique est désormais au point.

    bateau,dubourdieu,électrique,thermique,pinasse,bassin d'arcachon,innonvationLocal et vert

    L'embarcation couverte qui peut transporter de 47 à 57 passagers et accueillir de six à huit vélos, rappelle par sa ligne les pinasses traditionnelles du Bassin. Elle a bénéficié d'un financement de la Cobas (Communauté d'agglomération du Sud Bassin), à hauteur de 160.000 euros. L'enfant du pays se veut local et vert de la proue à la poupe : construit en pin des Landes, un bois peu utilisé dans la construction marine mais pourtant très approprié, il sera recouvert de peintures "propres", de manière à ne pas polluer les eaux. Silencieux grâce à sa propulsion électrique, il émet également moins de CO2 et ses batteries peuvent être rechargées à bord grâce à un système d'embrayage électromagnétique sur le moteur thermique.

    Les heureux parents du Green boat sont le Chantier naval Dubourdieu et, pour la propulsion, le bureau d'études Orion, les moteurs Baudouin et ECA Electronavale.  Il a pour marraine la Cobas (Communauté d'agglomération du Sud Bassin) et pour parrain, le Crédit agricole.  Il a aussi bénéficié d'un financement de la Cobas, à hauteur de 160.000 euro et le Crédit Agricole d’Aquitaine l'a soutenu doublement :  en tant que banque participant au financement du projet et en tant que mécène, apportant une contribution via son Fonds d’initiatives locales. Toutes les bonnes fées se sont donc penchées sur son berceau.

    Le Green boat a été mis à l'eau pour de vrais essais le 3  juin dernier... Vivement qu'on puisse enfin naviguer à bord de ce bateau écoresponsable !

    Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma Planète sur les BatCub: cliquer ICI
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  • Gironde: au festival Reggae Sun Ska, on recycle les cannettes de Coca-Cola avec bonheur

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    L'équipe de "Coca-Cola recycle du bonheur" au Reggae Sun Ska, le 31 juillet 2014. Photo Coca-Cola

    La 17ème édition du festival Reggae Sun Ska connaît deux premières cet été. D'abord, pour la première fois de son existence (il est né en Médoc en 1998), il se déroule dans l'agglomération bordelaise, en Gironde, où l'a invité la précédente équipe aux manettes de la Communauté urbaine de Bordeaux,  présidée alors par le socialiste Vincent Feltesse. Cela lui permet (au festival) de voir plus grand, de se pérenniser et d'accueillir d'avantage de festivaliers tout en offrant à l'agglo un festival d'été de gros calibre, ce dont son Eté métropolitain ne disposait pas jusque là. Ensuite, c'est aussi la première fois qu'il accueille la tournée "Coca-Cola recycle du bonheur".

    Le Reggae Sun Ska, écolo par nature

    Depuis 2005, le festival s'inscrit pleinement dans une démarche éco-citoyenne et éco-responsable. Labellisé "Manifestation responsable en Gironde" et coup de coeur de la Fondation Nicolas Hulot en 2008, le Reggae Sun Ska est un projet pilote en matière de développement durable en Aquitaine et chaque point de l'organisation s'efforce de réduire l'impact de l'événement sur l'environnement : gestion et tri des déchets, vaisselle compostable, distribution de l'écopack aux festivaliers (sacs poubelles, cendriers...) et espace des sensibilisation du public avec des stands associatifs. Dont, cette année, celui de Coca-Cola.

    festival,culture,reggae,cub,coca cola,tri,recyclageGreenwashing et bonne initiative

    D'accord, vous allez me dire : "Attention,  greenwashing!". Certes, Ma Planète n'est pas vraiment fan de Coca-Cola Entreprise ni de sa boisson, qui n'ont rien d'écolo a priori. Mais l'une des règles d'or en matière d'écologie consiste à ne décourager aucune bonne initiative et à dépasser le stade des idées reçues. Ainsi, il faut reconnaître que cela fait quatre ans que Coca-Cola s'est engagé en faveur du recyclage des emballages et plus particulièrement de la sensibilisation au tri, à travers un dispositif ludique et pédagogique : #Recycle du Bonheur, qui fait (presque) tous les festivals de France et de Navarre. Et pour la première fois, donc, celui du Reggae Sun Ska, sur le campus universitaire de Talence en Gironde.

    Ma photo quand je trie ma bouteille

    Du 31 juillet au 3 août, un stand de Coca-Cola Entreprise incite les festivaliers du Reggae Sun Ska à venir recycler leurs bouteilles plastiques dans des bornes de tri ludiques, autour d’un "dispositif conçu pour allier plaisir et recyclage". Chaque expérience personnelle de tri étant immortalisée par un photographe, les festivaliers peuvent ensuite récupérer leur photo dans un cadre magnétique et les partager sur les réseaux sociaux. Bref, du pur selfie #moijerecyclemoncoca. C'est sûr que si un photographe immortalisait votre blogueuse préférée à chaque fois qu'elle remplit sa poubelle verte, son compte Twitter et son profil Facebook auraient quand même une autre gueule... Imaginez un peu.

    festival,culture,reggae,cub,coca cola,tri,recyclageQuand Coca-Cola se met au développement durable

    Bon, pour en revenir à Coca-Cola, cette initiative n'est pas la seule de la firme dans le rayon du développement durable, pour lequel elle a même un responsable : Arnaud Rolland (photo ci-contre). Selon ce dernier, Coca-Cola Enterprise a déjà "réduit le poids de ses cannettes 33cl de 30% depuis 20 ans et celui de ses bouteilles PET 1,5 L de 10% sur les 10 dernières années."  Enfin, Coca qui a créé Infineo, le premier centre pédagogique sur l’économie circulaire a un objectif de réduction de son empreinte carbone de 1/3, d'ici à 2020.  "Sensibiliser les jeunes aux enjeux du tri est une évidence pour Coca-Cola Entreprise et pour cela nous avons choisi de le faire de manière ludique au rythme des festivals", conclut le monsieur DD de chez Coca.

    Un bilan ? Les équipes de Coca prennent les coordonnées des volontaires et les recontactent quelques jours après le festival pour voir si leurs comportements ont évolué. Chaque intervention #Recycle du Bonheur fait l'objet d'un rapport chiffré et depuis 2010, près de 6 millions de personnes ont ainsi pu être sensibilisées au recyclage, notamment sur les festivals. Ce n'est pas rien. Parce que si vous jetez un coup d'oeil au contenu des poubelles vertes de votre rue, vous verrez qu'il y a encore du boulot...

    Quant au bilan spécifique de l'opération recyclage au Reggae Sun Ska, promis juré, Coca-Cola nous le communiquera dès que possible.

    Cathy Lafon

    ET APRES BORDEAUX ?

    LES CHIFFRES

    • Aujourd’hui en France, 8 foyers sur 10 achètent les boissons Coca-Cola. Dans le même temps, en France, 1 bouteille sur 2 n’est pas recyclée, et les jeunes sont les moins bons recycleurs. D'où la responsabilisation de Coca sur le sujet et son engagement.

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  • C'est les vacances : en route pour le covoiturage !

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    Le covoiturage, c'est une affaire qui roule ! Photo AFP

    Cette année, les grands chassé-croisés des vacances d'été sur les routes de France seront (en partie) écologiques. En effet, durant le seul week-end du 1er août, 400.000 personnes partiront en vacances en covoiturant, grâce au site internet leader du secteur, BlaBlaCar. A l'heure de la double crise écologique et économique, le partage des véhicules s'impose désormais comme un phénomène en plein essor.

    Le covoiturage, késaco ?

    "Je covoiture, tu covoitures, il ou elle covoiture...". Le terme de "covoiturage", passé du néologisme au langage courant, s'inscrit dans les modes de vie du "partage écologique", du "co",du "share", dit aussi "économie collaborative", décrite par la Bordelaise Anne-Sophie Novel dans son livre  "La Vie Share mode d'emploi".  On privilégie l'usage sur la possession : logement, place de parking, jardin, voiture, objets divers restent inutilisés la majeure partie du temps. Pourquoi ne pas plutôt les prêter ou les louer ? Et pourquoi ne pas partager sa voiture avec un autre voyageur qui participera aux frais d'essence et d'autoroute?

    covoiturage,transport automobile,économie collaborative,partageLa solution, c'est BlaBlaCar !

    La démarche est écolo, mais aussi, hausse du prix des billets de train et de carburant oblige, économique. Comment faire Paris-Lyon en déboursant seulement 22 €, sauf à covoiturer ? Sans parler de la fiabilité et de la rapidité  : la SNCF privilégie les TGV et les grandes lignes au détriment des liaisons transversales, qui en train, s'avèrent aujourd'hui de vraies galères en temps, ultra-coûteuses par-dessus le marché. Qui songe ainsi sérieusement à faire le voyage Clermont-Ferrand - Bordeaux en train aujourd'hui ?  Alors, bien souvent la solution, c'est BlaBlaCar. Et ça marche. Né il y a huit ans sous le nom covoiturage.fr, le leader du marché qui met en relation via le web les utilisateurs,  emploie aujourd'hui 150 salariés et affiche des taux de croissance de 100% par an depuis trois ans, voire 300% cette année. En un an, BlaBlaCar qui se réserve une commission de 10% sur chaque transaction, réinvestie dans son développement à l'international, a multiplié par 9 le nombre de ses abonnés, passés de 1 à 9 millions. Chaque mois, 1 million de passagers, soit l'équivalent de 2.000 rames de TGV, circulent avec le site numéro 1 du covoiturage.  Pour l'heure, ce site est le seul à réellement profiter de la vogue indéniable du covoiturage qu'il a d'ailleurs créée. La SNCF a bien essayé l'an passé de reprendre la main sur le secteur de ce très sérieux concurrent, en investissant dans le site spécialisé 123envoiture.com, mais sans grand succès. Le covoiturage, c'est aussi un état d'esprit... et un vrai métier.

    Et l'amour ? 

    Présente désormais dans 12 pays européens, l'entreprise la plus verte du transport automobile devrait transporter 4 millions de vacanciers durant l'été. Peut-être serez-vous l'un d'eux ? Si vous hésitez encore, voici un dernier argument massue en faveur du mode de transport écolo du XXIème siècle : au cas où vous seriez en quête de l'âme soeur, une rencontre est toujours possible... Rencontrer l'amour de sa vie en covoiturant, pour un(e) écolo, c'est quand même top !

    Cathy Lafon

    D'AUTRES SITES DE COVOITURAGE

    • Le site SocialCompare.com compare leurs avantages et leurs inconvénients  : cliquer ICI

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