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  • Janvier 2020 : voici cinq bonnes nouvelles pour la planète en vidéo !

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    Le début de l'année 2020 marque une victoire pour les tortues géantes de l'île d'Española, dans l'archipel des Galapagos, une province de l'Equateur de l'océan Pacifique. Photo AFP

    Réchauffement climatique, phénomènes météo extrêmes, disparition des espèces animales et végétales... Pour l'environnement, les signaux d'alarmes ne cessent de clignoter au rouge. Autant dire que chaque jour, ou presque, apporte son lot de mauvaises nouvelles vertes et qu'il devient difficile de ne pas broyer du noir.

    Pourtant, les défenseurs de la biodiversité enregistrent aussi quelques victoires. Pour peu que l'on fasse des efforts conséquents, on peut parvenir à préserver la nature et la biodiversité, comme le montre cette vidéo de Brut, qui relève cinq bonnes nouvelles pour la planète en ce début d’année 2020.

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  • Vous aviez raté ça ? Retour sur les bonnes nouvelles de l'été... Une lueur d'espoir pour l'avenir des coraux

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    Des chercheurs ont mis en évidence des super coraux susceptibles de s'adapter au réchauffement climatique. Photo AFP 

    Cet été, vous avez fait la grande déconnexion : terminé les infos, le portable, le smartphone, Internet et les réseaux sociaux. Ca fait un bien fou ! Du coup vous avez raté quelques bonnes nouvelles vertes, pas si fréquentes. Pas de soucis : tous les vendredi, Ma Planète vous fait une petite séance de rattrapage en douceur, jusqu'à la fin du mois de septembre.

    Premier épisode : une équipe scientifique franco-australienne a découvert dans une zone de Nouvelle-Calédonie où l’eau est acide, chaude et pauvre en oxygène, des coraux capables de résister à cet environnement extrême. Les résultats de cette étude, conduite par des chercheurs de l’IRD de Nouméa (Institut de recherche pour le développement) et de l’Université de technologie de Sydney (UTS), ont été publiés en mai 2017 dans la revue Scientific Reports du groupe Nature.

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  • Ces bonnes nouvelles vertes de 2014. Aujourd'hui: les épluchures écolos d'Ariane Daguin

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    Quand Ariane Daguin jongle avec des oeufs, c'est qu'ils sont bios. Photo DR

    C'est l'été... "Ma Planète part" en vacances, bien vertes et bien méritées, vous en conviendrez ! Mais l'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une série spéciale "Retour sur les bonnes nouvelles vertes de 2014" pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.

    Halte à la sinistrose ! L'actualité  écolo ne se résume pas qu'à des catastrophes... Pour vous en convaincre et vous aider à reprendre le boulot en septembre le moral gonflé à bloc,  "Ma Planète" vous propose de revisiter ces infos ultra positives qui ont fait le bonheur des écolos cette année. Aujourd'hui  : le cercle vertueux de l'élevage de poulets d'Ariane Daguin, une chef "toquée" originaire du Gers.

    A New York, Ariane Daguin nourrit ses poulets avec les épluchures des grands restaurants

    7 juin 2014. La gastronomie "verte" ça existe : Ariane Daguin nourrit ses poulets bio avec les épluchures de légumes des grands restaurants new-yorkais qui les servent ensuite sur leurs tables. La restauratrice et femme d'affaire originaire du Gers, a raconté cette initiative durable au New York Times ", en septembre dernier. 

    La poubelle sur pattes est ultra-tendance

    Donner ses déchets ménagers à manger aux poules et aux cochons ? A New York, grâce à la fille du célèbre chef étoilé André Daguin, chef elle-même, c'est ultra-tendance. L'idée d'Ariane, qui a créé en 1985 la société D'Artagnan, avec laquelle elle a commercialisé aux Etats-Unis du foie gras pour la première fois, remet au goût du jour les pratiques ancestrales des paysans de toutes les campagnes du monde. Pour être frappée au coin du bon sens, l'initiative ne réinvente toutefois pas la poudre. En France, les villes et les départements soucieux de développement durable, font de plus en plus souvent appel aux volailles afin de réduire le poids des déchets et de pratiquer un recyclage vertueux. Ainsi, à Barsac en Gironde,  300 poules ont été distribuées le 23 février 2013 à 150 familles de la Communauté de communes (CdC) de Podensac, soit deux par foyers, afin de jouer le rôle de poubelles sur pattes pour les déchets ménagers végétaux des habitants.

     innovation,élevage,aviculture,poulet,gastronomie,new york.Elevés en plein air, élevés en Pennsylvanie

     Ah, ces gens de la ville ! Tout cela aurait donc de quoi faire sourire plus d'un paysan de nos campagnes. Sauf que. La Gersoise installée à New York -  la mégalopole qui en pince pour le durable et le vert-  a fait école. Plusieurs restaurants huppés de la Grosse pomme servent désormais à leur clientèle branchée des poulets nourris avec les épluchures quatre étoiles issues de leurs arrières-cuisines. Poulets qui acquièrent de vraies lettres de noblesse en s'inscrivant dans la lignée de leurs arrière-petit-cousins gascons dont la chair, particulièrement savoureuse par nature, s'enrichit des fanes et des épluchures de carottes, des peaux d'oignons et du pain rassis qu'on leur donne à becqueter... Deux fois plus cher en frais d'élevage, certes, mais au final, une sacrée différence avec le poulet traditionnel américain élevé en batterie au maïs OGM, tout le monde en conviendra. C'est durable, bon pour la santé, ça réjouit les papilles et c'est aussi un vrai business à la clé.

    innovation,élevage,aviculture,poulet,gastronomie,new york.Le "cercle vert" et vertueux des poulets d'Ariane

    Sur ces bases écolos, les poulets d'Ariane, baptisés "Green circle",  sont élevés chez un fermier Amish de Pennsylvanie et nourris le temps qu'il faut avec les épluchures des légumes des cuisines de cinq grands restaurants de Manhattan : "Per Se", Daniel", "Gramercy Tavern", "The Modern" et "David Burke Townhouse". Et servis ensuite sur leurs  tables. En septembre dernier, 220 poulets "Green circle" ont été ainsi accommodés en une seule semaine par les chefs de ces mêmes restaurants partenaires. Selon le "New York Times", la création de ce cercle vertueux aurait coûté 250.000 dollars à D'Artagnan : les bonnes causes que sont l'écologie et la "bonne bouffe" n'ont pas de prix. Pour aller plus loin, l'idée, désormais, consisterait à développer de véritables "poulaillers-clusters" bio. De là à imaginer la multiplication de fermes Amish élevant ainsi des volatiles "durables", aux saveurs particulières, identifiables, pourquoi pas, en fonction de la provenance des restes qui les nourrissent...

    Grâce à la Jeanne d'Arc du foie gras tricolore, chaque Américain peut désormais rêver de mettre un jour sur sa table "son poulet bio".  Merci pour eux, Ariane.

     Cathy Lafon

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