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Ecologie - Page 854

  • Fil vert. Le Japon fait le pari des énergies renouvelables, dont le solaire

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    Le projet de centrale solaire japonaise Photo IHI Corporation

    Le Japon est déjà à fond sur les éoliennes, avec un projet avant-gardiste d'éoliennes flottantes annoncé en mars par les entreprises Hitachi, Mitsubishi Heavy Industries et Nippon Steel. Prévu pour démarrer en 2013 au large de Fukushima, ce site vise à alimenter 100 000 foyers à terme. Mais les Japonais s'intéresse tout aussi fortement aux autres formes d'énergies renouvelables.

    A l'heure de l'après-nucléaire, l'empire du Soleil levant passe au solaire

    Un consortium d'entreprises nippones a annoncé mardi 10 avril, un projet de construction de la plus grande centrale solaire du Japon. Depuis le tsnuami et la catastrophe nucléaire de Fukushima, le 11 mars 2011, l'archipel ne parvient plus à satisfaire tous ses besoins en électricité, suite à l'arrêt de la quasi intégralité de ses réacteurs nucléaires. Sur un parc de 54 réacteurs, un seul est aujourd'hui encore en activité, mais il devrait être arrêté pour maintenance d'ici la fin mai, date à laquelle le Japon vivra sans énergie nucléaire. La part de l'énergie nucléaire dans la production japonaise d'électricité se situait entre 25% et 30% du total : c'est cette part manquante que le Japon s'efforce de compenser depuis un an dans l'urgence, par des importations d'énergie, mais aussi par des économies d'énergie des entreprises et des particuliers, doublées d'une utilisation accrue des centrales thermiques et  par une politique volontariste de développement des énergies propres et renouvelables. Dans ce domaine, les initiatives se succèdent à un rythme effréné, avec le soutien de la population et des autorités locales, qui refusent toujours le redémarrage des centrales nucléaires et plébiscitent le recours aux énergies propres renouvelable, solaire en tête. Au Japon, cette technologie est reine : depuis plus de quatre décennies les groupes japonais Kyocera, Sharp, Sanyo ou encore Mitsubishi Electric, la maîtrisent à la perfection.

    Le projet de la future méga-centrale solaire japonaise devrait ainsi démarrer dès le mois de juillet dans la préfecture de Kagoshima (sud-ouest) avec l'aide de la firme d'industries lourdes IHI et de la banque Mizuho.

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    La future centrale solaire en chiffres

    • Le groupe Kyocera fournira les panneaux photovoltaïques pour cette installation de 70 mégawatts.
    • Sa surface (1,27 million de mètres carrés) équivaudra à celle de 27 terrains de baseball, pour un coût de construction estimé à 25 milliards de yens (235 millions d'euros).
    • Une entreprise sera créée par les mêmes acteurs pour exploiter le site dont la production sera revendue à la compagnie d'électricité régionale Kyushu Electric Power et devrait permettre d'alimenter quelque 22.000 foyers.

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  • Initiative. Le vibrant plaidoyer de Biscarrosse pour un océan propre

      Le bruit du rouleau des vagues océanes, au courant d'Huchet (Landes)

    Le très actif Comité de Vigilance de Biscarrosse,  l'office de Tourisme et la Ville de Biscarrosse invitent tous les amoureux et les défenseurs de l'océan à venir débattre de la biodiversité des milieux marins aquitains, à l'occasion de la conférence : "Plaidoyer pour un océan propre". A Biscarrosse-Plage, le samedi 14 avril, 14 h 30, au cinéma Atlantic (Landes). 

    Pourquoi et comment préserver la propreté de  l'océan ? La question, hélas, est plus que jamais prégnante, avec l'actualité récente de la fuite de gaz sur la plateforme Elgin, du groupe Total, et celle du procès de l'Erika, dans lequel la Cour de cassation, si elle suit l'avocat général, pourrait annuler la condamnation du même groupe Total, plus de douze ans après le naufrage du pétrolier au large des côtes bretonne et la marée noire qu'il a causée... Mais aussi tout simplement, avec le spectacle lamentable et récurrent de nos plages souillées par les plastiques et les déchets divers, tout au long de l'année et notamment à la sortie de l'hiver, lors des grandes opérations de nettoyage des Initiatives océanes.

    Trois intervenants, Iker Castege, docteur en biologie (Centre de la mer de Biarritz), Olivier Barrière, consultant en environnement et Bernard Mermod, réalisateur-ancien journaliste de la TSR (Genève, Suisse), s'attacheront à mieux faire comprendre les réalités et les enjeux de la biodiversité des milieux marins, autour des thèmes suivants : les évolutions de la faune marine, les impacts du changement climatique en Aquitaine, les techniques utilisées lors des marées noires, pour surveiller le milien marin du littoral aquitain, les conséquences de la pêche et de la surpêche, les nouvelles normes européennes pour les eaux de baignage en 2015. Enfin, un film pédagogique réalisé par l'Ifremer, permettra de découvrir les techniques de nettoyage des plages.

    •  La conférence-débats s'accompagne d'une exposition de photos du Musée de la Mer de Biarritz.
    • On pourra aussi y découvrir un ouvrage de référence sur la faune de notre océan  : 

    "Oiseaux marins et cétacés du golfe de Gascogne", de Iker Castège et  Georges Hémery. Ce livre présente l’évolution numérique et la répartition géographique des 36 espèces d’oiseaux marins et des trois espèces de cétacés communs dans les eaux du golfe de Gascogne sur les 30 dernières années. En plus des monographies complètes de chaque espèce, l'ouvrage donne une analyse croisée de leurs cycles biologiques (migration, hivernage, reproduction...) en fonction des milieux naturels et des secteurs du golfe.  De belles photographies en couleur viennent illustrer le propos, qui détaille les facteurs clés de l’évolution des populations, comme la pollution d’origine humaine ou les variations océano-climatiques. Les données s’appuient sur plus de 2.200 heures d’observation en mer à partir des vedettes des douanes françaises ou des Affaires maritimes.  Avec une zone d’étude allant de la frange littorale à plus de 120 km au large.

    Cathy Lafon

    ►  FICHE REPERES

    • Le lieu et l'heure :  cinéma l'Atlantic (Bicarrosse-plage), à 14 h 30, samedi 14 avril.
    • Contact : Office du Tourisme 05 58 78 20 96
    • Entrée libre

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    Marée noire : les espèces les plus fragiles

    Explication du docteur Iker Castège du Centre de la Mer de Biarritz


  • Coup de coeur. Après-pétrole : "Mobiliser la société face au pic pétrolier"

    coeur.jpgpetrole_usine.jpgC'est le long week pascal...  Entre deux grignotages d'oeuf ou de cloche en chocolat, nous avons enfin le temps de lire et de réfléchir. D'autant qu'il ne fait pas forcément très beau dehors...

    Si vous en avez raté la publication, Maplanete.fr vous propose la lecture d'une passionnante et éclairante tribune, publiée par le Monde.fr, le 22 mars : "Mobiliser la société face au pic pétrolier". 

     

    Voilà un remue-méninge qui règle efficacement leur compte aux discours démagogiques sur l'avenir du coût des carburants et peut aussi animer la conversation à votre table familiale, en ce lundi de Pâques.

    Le texte est signé par cinq personnalités qui, comme on dit, "touchent leur bille question pétrole" : Pierre René Bauquis, ancien directeur de la stratégie et la planification du groupe Total ; Yves Cochet, député européen, ancien ministre de l'environnement ; Jean-Marc Jancovici, ingénieur consultant, président de The Shift Project ; Jean Laherrère, président d' ASPO France (Association pour l'étude du pic pétrolier et gazier), ancien patron des techniques d'exploration du groupe Total ; Yves Mathieu, ancien chef du projet ressources pétrolières mondiales à l'Institut français du pétrole, auteur du livre Le dernier siècle du pétrole : la vérité sur les réserves mondiales (Editions Technip, 2010).

    Mise en bouche : "Après plus d'un siècle d'augmentation importante de la production et de la consommation de pétrole, la Terre s'essouffle et la notion de "pic de production", autrefois ignorée, s'impose comme une réalité inéluctable. Cette tension se manifeste d'ores et déjà à travers le déploiement de techniques d'extraction demandant toujours plus d'investissements, d'énergie et de matériaux. En effet, lorsque des réserves sont limitées, le rythme de leur exploitation suit une courbe croissante, puis elle plafonne à son maximum en formant un plateau, avant de décroître. C'est le cas du pétrole facilement accessible et bon marché dont la plupart des experts, y compris, désormais, l'Agence internationale de l'énergie, admettent qu'il a atteint son pic de production mondial il y a quelques années."...

    Pour lire la suite : cliquer ICI

    Cathy Lafon