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Culture - Page 14

  • Attentats à Paris : le chagrin, le deuil et la résistance

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    Paris, dimanche 15 novembre après-midi, vers le Bataclan et la place de la République. Photo Philippe, un internaute lecteur de Ma Planète

    Bordeaux, vendredi 13 novembre, 22 h. Ouf, fin de la semaine de boulot. Demain : week-end ! Le marché des Capus, déjeuner sur le pouce avec les copains avant un petit tour en ville à vélo pour acheter un bouquin à la "Machine à lire" et faire les courses au Grand Marché bio, et le soir, le cinoche en famille, pour aller voir "Spectre", le dernier James Bond, avec Daniel Craig (pas une grande réussite, au demeurant). Et puis, dimanche, le match de rugby à Chaban, pour soutenir l'Union Bordeaux Bègles, face à Clermont ! C'est chouette, en plus, on annonce du beau temps.

    Le retour de l'horreur

    Et puis voilà que le ciel vous tombe dessus. Votre fille déboule, son smartphone à la main : "Maman, ma copine à Paris me dit qu'une prise d'otages est en cours au Bataclan, il paraît qu'il y a eu une fusillade !" Très mauvais pressentiment. On allume illico la télé, pour voir les infos : onze mois après l'incroyable attentat de "Charlie Hebdo", c'est reparti. En pire. On appelle les copains et la famille à Paris, pour savoir s'ils sont en sécurité. Et puis les nouvelles défilent, les alertes sur les téléphones se succèdent, l'horreur monte de minute en minute, avec le nombre de victimes recensées, la découverte de six attaques simultanées contre des restaurants, des bars, un concert de rock dans une salle parisienne mythique, un match amical de foot France-Allemagne... Est-ce déjà l'habitude ? On conçoit l'inconcevable plus rapidement qu'en janvier dernier. Juste, en allant se coucher, le coeur serré et l'estomac en vrac, on sait qu'on n'en restera pas à la quarantaine de morts décomptés vers une heure du matin.

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  • #COP21. Deux livres pour comprendre les enjeux de l'Arctique et de l'Antarctique pour le climat

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    Des icebergs dans l'Antarctique, le 2 janvier 2010. Photo AFP

    réchauffement climatique,livre,édition,banquise,pole nord,pole sud,glaciers,critique,arctique,antarctiqueA la veille de l'ouverture du sommet international sur le climat (30 novembre au 11 décembre 2015), les livres consacrés au réchauffement climatique déboulent en nombre sur les tables des librairies. Ma Planète a fait son marché et vous propose sa sélection, pour mieux comprendre les enjeux de la crise climatique.

    Aujourd'hui, deux livres sortis en octobre permettent de prendre la mesure des enjeux écologiques et économiques qui se rattachent au déclin des glaces, glaciers et banquises.

    Les pôles, Nord et Sud, sont le régulateur thermique de la planète. Le frigo qui empêche le gros coup de chaleur fatal. Forcément, leurs banquises et leurs glaces sont parmi les indicateurs les plus sensibles du changement climatique...

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  • Chanson culte. "La Corrida", de Francis Cabrel, ce nouveau tube... vieux de 21 ans

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    Francis Cabrel, photo d'archives "Sud Ouest" / Philippe Taris

    francis cabrel,biopipole,chanson culte,corrida"Depuis le temps que je patiente, dans cette chambre noire, j'entends qu'on s'amuse et qu'on chante, au bout du couloir... Quelqu'un a touché le verrou, et j'ai plongé vers le grand jour, j'ai vu les fanfares, les barrières et les gens autour..."   Cette chanson là, c'est Ma Planète qui vous l'offre. C'est lundi, c'est cadeau.

    Ca alors...

    Les accords de guitare de la mélopée andalouse qui introduisent délicatement la chanson de Francis Cabrel dont j'ignorais le titre jusqu'à cet été et que je n'avais jamais comprise, faute de l'avoir jamais vraiment écoutée, auraient pourtant dû me faire tilter depuis longtemps : en quelques vers, le chanteur d'Astaffort a imaginé l'un des textes les plus efficaces contre la corrida. "Un peu quiche, Ma Planète", me direz-vous. Oui, bon, d'accord, et pas qu'un peu. Pas vraiment fan de Cabrel, tout en appréciant de temps à autre certaines de ses chansons, "Je  l'aime à mourir", "Petite Marie", "Les murs de poussières" ou encore "Tout le monde y pense",  j'avoue être passée totalement à côté d'un artiste écolo, un "pays" qui plus est : tout comme moi, Cabrel est lot-et-garonnais. Ah, ce lien sacré à la terre, à la glaise ! Mais depuis, croyez moi, je me rattrape.

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