Chanson culte. "La Corrida", de Francis Cabrel, ce nouveau tube... vieux de 21 ans
Francis Cabrel, photo d'archives "Sud Ouest" / Philippe Taris
"Depuis le temps que je patiente, dans cette chambre noire, j'entends qu'on s'amuse et qu'on chante, au bout du couloir... Quelqu'un a touché le verrou, et j'ai plongé vers le grand jour, j'ai vu les fanfares, les barrières et les gens autour..." Cette chanson là, c'est Ma Planète qui vous l'offre. C'est lundi, c'est cadeau.
Ca alors...
Les accords de guitare de la mélopée andalouse qui introduisent délicatement la chanson de Francis Cabrel dont j'ignorais le titre jusqu'à cet été et que je n'avais jamais comprise, faute de l'avoir jamais vraiment écoutée, auraient pourtant dû me faire tilter depuis longtemps : en quelques vers, le chanteur d'Astaffort a imaginé l'un des textes les plus efficaces contre la corrida. "Un peu quiche, Ma Planète", me direz-vous. Oui, bon, d'accord, et pas qu'un peu. Pas vraiment fan de Cabrel, tout en appréciant de temps à autre certaines de ses chansons, "Je l'aime à mourir", "Petite Marie", "Les murs de poussières" ou encore "Tout le monde y pense", j'avoue être passée totalement à côté d'un artiste écolo, un "pays" qui plus est : tout comme moi, Cabrel est lot-et-garonnais. Ah, ce lien sacré à la terre, à la glaise ! Mais depuis, croyez moi, je me rattrape.