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attentats

  • Daesh, climat : pour Nicolas Vanier, "Il faut arrêter de bricoler"

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    Nicolas Vanier à "Sud Ouest", le mercredi 18 décembre. Photo Guillaume Bonnaud

    Ce mercredi, Nicolas Vanier, était à Bordeaux dans les locaux de "Sud Ouest" pour répondre aux questions de nos lecteurs, à l'occasion de la sortie de son livre "La Grande Course, dans l'enfer de la Yukon Quest", paru chez XO Editions, le 29 octobre 2015. Soit 26 participants à l'une des plus grandes courses de chiens de traîneau au monde, 12 jours, 1 600 kilomètres avec ses chiens par - 50°C (en théorie).

    Auparavant, durant l'assaut donné par les forces de l'ordre à Saint-Denis, 'explorateur du Grand Nord a partagé à chaud avec la Rédaction de "Sud Ouest" son analyse des attaques de Daesh à Paris, largement liées, selon lui, à l'incroyable montée des inégalités dans le monde, mais aussi aux conséquences du bouleversement climatique. Extraits.

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  • Attentats à Paris : le chagrin, le deuil et la résistance

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    Paris, dimanche 15 novembre après-midi, vers le Bataclan et la place de la République. Photo Philippe, un internaute lecteur de Ma Planète

    Bordeaux, vendredi 13 novembre, 22 h. Ouf, fin de la semaine de boulot. Demain : week-end ! Le marché des Capus, déjeuner sur le pouce avec les copains avant un petit tour en ville à vélo pour acheter un bouquin à la "Machine à lire" et faire les courses au Grand Marché bio, et le soir, le cinoche en famille, pour aller voir "Spectre", le dernier James Bond, avec Daniel Craig (pas une grande réussite, au demeurant). Et puis, dimanche, le match de rugby à Chaban, pour soutenir l'Union Bordeaux Bègles, face à Clermont ! C'est chouette, en plus, on annonce du beau temps.

    Le retour de l'horreur

    Et puis voilà que le ciel vous tombe dessus. Votre fille déboule, son smartphone à la main : "Maman, ma copine à Paris me dit qu'une prise d'otages est en cours au Bataclan, il paraît qu'il y a eu une fusillade !" Très mauvais pressentiment. On allume illico la télé, pour voir les infos : onze mois après l'incroyable attentat de "Charlie Hebdo", c'est reparti. En pire. On appelle les copains et la famille à Paris, pour savoir s'ils sont en sécurité. Et puis les nouvelles défilent, les alertes sur les téléphones se succèdent, l'horreur monte de minute en minute, avec le nombre de victimes recensées, la découverte de six attaques simultanées contre des restaurants, des bars, un concert de rock dans une salle parisienne mythique, un match amical de foot France-Allemagne... Est-ce déjà l'habitude ? On conçoit l'inconcevable plus rapidement qu'en janvier dernier. Juste, en allant se coucher, le coeur serré et l'estomac en vrac, on sait qu'on n'en restera pas à la quarantaine de morts décomptés vers une heure du matin.

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