Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Consommation - Page 27

  • Tri et recyclage des déchets : la consigne des bouteilles en Allemagne, comment ça marche ?

    bouteille consignée verre.jpg

    En Allemagne, une bouteille consignée en verre ou en plastique est réutilisée en moyenne jusqu'à 50 fois. Photo archives AFP  

    L'idée trottait déjà depuis un certain temps dans la tête du gouvernement.  C'est désormais écrit noir sur blanc. Parmi les grands axes du "plan de bataille anti-déchets et anti-gaspillage" annoncé ce lundi par le premier ministre, Edouard Philippe, figure le retour de la consigne. 

    Le retour de la consigne, oui, mais pas celle de grand-papa et grand-maman... ni de nos voisins allemands  

    Ne vous attendez toutefois pas au retour du système qu'ont bien connu grand-papa et grand-maman, avant l'ère du plastique et du tout-jetable, au temps où l'on achetait ses denrées en vrac dans les épiceries. C'est une "consigne solidaire" qui devrait voir le jour en France, grâce à la mise en place de points de collecte d’emballages recyclables - bouteilles plastique et canettes - qui alimenteraient des fonds dédiés à une cause environnementale ou humanitaire. Sur ce point, dans un communiqué, l'association France Nature Environnement (FNE) a salué une démarche "encourageante mais incomplète", déplorant que "le gouvernement favorise le recyclage plutôt que le réemploi, celui que pratiquaient nos grands-parents avec leurs bouteilles en verre". Et que pratiquent avec simplicité, succès et pragmatisme dix autres pays européens : en Europe, 140 millions d'habitants payent 10 à 25 centimes d'euro à l'achat de chaque bouteille pleine, remboursés à la restitution du contenant vide. Avec un taux de retour plus que satisfaisant, puisqu'il dépasse les 80% voire les 90% en Allemagne. Chez nos voisins outre-Rhin, le principe de la consigne, élargi en 2003 par le législateur à des fins écologiques, existe depuis des décennies. Et permet de diminuer de façon significative le volume global de production de déchets. Explications. 

    Lire la suite

  • Contre les déchets et le gaspillage, la France veut faire le pari de l'économie circulaire

    déchets,recyclage,tri,plan,gouvernement

    Le gouvernement veut créer une vraie filière de recyclage pour les téléphones portables. Photo archives AFP

    Recyclage, réparation, réemploi, consigne... Edouard Philippe en est convaincu : l'ère du tout-jetable est définitivement révolue, passée de mode, à la trappe... Bref, s'il est une chose devenue obsolète et qui doit finir à la poubelle, sans état d'âme, c'est bien le "modèle où on extrait, on fabrique, on vend, on jette", selon les mots du Premier ministre qui a dévoilé ce lundi, en compagnie de Brune Poirson,  secrétaire d'Etat à la Transition écologique, les grandes lignes de la feuille de route gouvernementale destinée à promouvoir une économie circulaire, favorisant la robustesse et le recyclage des produits de grande consommation. En personne. Preuve de l'importance que le gouvernement attache au dossier. 

    Lire la suite

  • Agriculture : l'agroécologie pourrait nourrir la planète et la sauver du réchauffement climatique

    agroécologie,sécurité alimentaire,fao,réchauffement climatique,lutte

    L'écrivain et agriculteur Pierre Rabhi, chantre de la "sobriété heureuse" et pionnier en France de l'agroécologie et de l'agriculture bio,dans le jardin de sa Ferme de Montchamp près de Berrias-et-Casteljau, le 29 mars 2011. Photo archives AFP

    L'agroécologie pourrait être la solution pour nourrir tout le monde sur la planète, tout en préservant cette dernière du réchauffement climatique. Telle est en tout cas la position de l'ONU qui encourage l’agroécologie. L'organisation internationale voit dans cette méthode d'agriculture un tournant historique et la solution aux crises écologique et climatique, après plusieurs décennies d'une « révolution verte » basée sur l’agriculture intensive qui, loin d'avoir tenu ses promesses en matière de sécurité alimentaire, se retrouve désormais au banc des accusés, en raison de ses conséquences néfastes pour l'environnement et la santé humaine.

    « Nous avons besoin de promouvoir des systèmes alimentaires durables (…) et de préserver l’environnement : l’agroécologie peut aider à y parvenir », a ainsi déclaré, le 4 avril 2018, le directeur-général de l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) José Graziano da Silva, en ouverture du deuxième Symposium international de la FAO sur l’agroécologie à Rome.

    Lire la suite