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Consommation - Page 156

  • L'initiative. Avec La poubelle décorée.com, la star, c'est votre poubelle

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    L'équipe de La poubelle décorée.com avec deux de ses créations Photo Sud Ouest / Philippe Taris

    Rappelez-vous, c'était bientôt Noël...  Maplanete.fr vous avait préparé avec amour une sélection d'idées cadeaux, tous plus beaux et plus verts les uns que les autres...

    Dont des décors originaux pour vos poubelles, à commander en ligne sur le site de La poubelle décorée.com, créé en avril 2011 par deux Bordelais artistes et écolos, qui ont eu l’idée de génie du XXIème siècle : halte à la pollution visuelle, rhabillons nos poubelles ! Depuis, Stéphane Blanc et Laurence Favre-Bertin  proposent en ligne de multiples décors adhésifs, colorés et vitaminés.

    Vous n'avez pas pu résister (c'est impossible) et vous avez craqué illico pour un de leurs visuels et offert à votre poubelle une nouvelle tenue, afin qu'elle soit vraiment la plus belle en ville. L'effet indésirable est que depuis, vos voisins sont verts... de jalousie. Pour vous dédommager de cet inconvénient et vous récompenser d'avoir choisi un de leurs produits, l'équipe de La poubelle décorée.com qui ne manque pas d'idées, comme on peut s'en douter, a décidé de lancer un grand concours photo.

    Faites une photo de votre poubelle préférée et relookée et envoyez la par mail à : contact@la-poubelle-decoree.com.

    Les trois photos les plus originales seront sélectionnées, et avec l'accord de leurs auteurs, le site les publiera sur sa Une. Et votre poubelle accédera enfin à la gloire en devenant la reine du web !

    A vos appareils photos, mobiles, smartphones, tablettes...  et bonne chance !

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI  : C'est bientôt Noël... Un cadeau "vert" pour nos poubelles. Poubelle, ô ma poubelle, dis moi qui est la plus belle ?

    Le site de La Poubelle décorée.com : cliquer ICI

  • Avec CitéGreen, finie l'écologie "punitive" !

    citegreen.jpg

     CitéGreen DR

    Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais l'écologie dite "punitive", y en a marre. Et batailler tous les jours sur son petit vélo pour diminuer la pollution et désengorger la ville, dans l'indifférence générale, sans gagner rien d'autres que des coups de klaxons d'automobilistes énervés, y en a marre aussi.  Alors : "Moi d'abord, après moi le déluge, ce n'est pas ma petite bonne action qui va sauver le monde, ça me complique la vie et ça sert à rien, et de toute façon, nos gouvernants s'en battent l'oeil ?"  Motiver ou remotiver chacun à l'écoresponsabilité, mission impossible ? Non, bien sûr.  Mais comment ? Et surtout : à quand l'écologie "récompensante" ?

    "Le bon point ! ", vous dis-je

    La réponse est simple comme les bons points de l'école d'antan : il faut récompenser les bonnes pratiques et les initiatives éco-responsables de la vie de tous les jours. Utopie ? Pincez-vous tant que vous voudrez, c'est possible : CitéGreen.fr le fait. Lancé le 7 février, ce site internet français surfe sur ce concept et se propose de faire gagner du pouvoir d'achat à ceux qui covoiturent, pratiquent l'autopartage, utilisent un Vélib', troquent plutôt qu'achètent, consomment de l'énergie renouvelable, etc. Déclinable à l'envi, l'idée vient du monde anglo-saxon, où elle cartonne : le pionnier américain de l'écorécompense, Recyclebank.com compte ainsi 3 millions d'inscrits entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

    Comment ça marche ?

    Le principe de CitéGreen est simple : vous vous inscrivez gratuitement sur Citegreen.fr et indiquez le type d'actions " vertes " dont vous êtes coutumiers. Ensuite, il ne vous reste plus qu'à consommer citoyen pour gagner des points, CiteGreen ayant des partenariats avec de multiples sites.

    covoiturage.jpgAinsi, chaque fois que vous covoiturez en utilisant Tickengo.fr :  bingo, 15 points !  Vous louez ou troquez un bien entre particuliers sur Consoglobe.fr ? 10 points supplémentaires ! Ces récompenses représentent l'empreinte carbone que vous économisez. Les différents points se cumulent et vous permettent d'obtenir des récompenses en nature.  Ainsi, avec 50 points, on a le choix entre un film en vidéo à la demande (VOD) sur Canal Play et 20 % de rabais sur des vêtements éthiques Idéo. Trente points permettent de télécharger, sur Mac, PC ou tablette, un magazine proposé par Lekiosque.fr. Pour les fashion addicts, il existe des points pour des poses de vernis à ongle, ou des achats de produits de beauté bio ...  Les bons comptes faisant les bons amis, CitéGreen se rémunère en prélevant un pourcentage sur les transactions réalisées : bienvenue dans le monde de l'économie "verte".

    CitéGreen.fr fourmille de nouvelles idées.vls.jpg

    Par exemple, d'ici à cet été, toute utilisation de Vélib' à Paris donnera 5 points à son usager. Cinq allers-retours par semaine peuvent se transformer en deux films en VOD. Cela passe par un accord signé avec la Mairie de Paris.



    A quand un BordeauxGreen.fr ? Ou un BayonneGreen ? Ou un PérigueuxGreen ? ...

    recyclage.jpgIl faudrait juste que nos collectivités locales s'intéressent un peu plus au principe de la récompense...  et un poil moins à celui de la punition. Et passent des accords avec CitéGreen. A Bordeaux, je le sens bien... On pourrait envisager des récompenses pour ceux qui trient correctement leurs déchets, comme cela a été fait au Royaume-Uni, avec Recyclebank.com : le système a fait bondir de plus de 30 % le volume de matière triée. Ou des récompenses aux familles qui font l'effort de se séparer de leur voiture, ou de ne pas en racheter, pour lutter contre la thrombose de la ville, en leur offrant, soyons fous, un abonnement gratuit pour un de leur membre au réseau de transport en commun TBC, ou au VCub, ou à un système d'autopartage, ou de covoiturage.

    Accordons un bon point à la Communauté urbaine de Bordeaux, qui multiplie "les bonus gagnants" pour les citoyens écoresponsables, comme dernièrement, l'ouverture d'une station de gonflage de pneus gratuites pour les abonnés du parking à vélo de la Gare Saint Jean. Au rayon des récompenses, elle donne aussi des signes encourageants, en proposant dans ses bus et trams le jeu : "Je(u) valide : plus vous validez plus vous gagnez ». Un peu plus de 9 000 passagers de TBC ont déjà participé à ce jeu anti-fraude qui permet, par tirage au sort, de gagner des cadeaux. Mais il ne vous a pas échappé qu'on reste là dans un registre punitif, même s'il s'agit d'échapper à la punition...

    Récompenser ce qui est bien fait : ce ne serait pas plus sympa que de réfléchir sans cesse à de nouvelles mesures coercitives pour limiter la circulation automobile (des péages de ville et autres ZAPA), ou à de nouvelles amendes, pour lutter contre les déchets répandus sur la chaussée et les poubelles non rentrées ? Certes, le punitif est nécessaire. Mais un système de récompenses permettrait aussi, dans certains cas, de mieux faire passer les pilules incontournables du développement durable... Tout en valorisant, via des web partenariats, la richesse de l'activité économique locale liée aux modes de vie et de consommation durables, en plein essor sur internet.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    Le site de CitéGreen : cliquer ICI

    A Bordeaux, le coup de pompe est gratuit : cliquer ICI

  • Agroalimentaire. En France, le bio ne connaît pas la crise

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    Un joli panier de légumes bio. Photo SO

    Demain s'ouvre à Paris le Salon international de l'agriculture (25 février au 5 mars). Rendez-vous annuel obligé des femmes et hommes politiques qui ne manqueront pas cette année d'y défiler en nombre, à la veille des échéances électorales à venir, il est aussi un bon révélateur de la santé de l'agriculture et de ses produits. Ce qui est bien plus important.

    En 2012, la bonne nouvelle c'est qu'en France, le bio ne connaît pas la crise. Selon les estimations de l'Agence Bio publiées le 14 février dernier, le marché des produits issus de l'agriculture biologique a bondi de 10 % en 2011, et quadruplé en dix ans. Il est passé de 1 milliards d'euros en 2001 à quatre milliards d'euros en 2011, et représente aujourd'hui environ 2,6% de la consommation alimentaire en France. Quant aux surfaces agricoles bio, elles ont doublé dans la même période. Il est vrai qu'on part de tellement loin dans ce domaine...

    Une belle performance à nuancer

    L'effet de la crise se fait néanmoins sentir, car si le chiffre d'affaire global des ventes explose, le nombre de Français qui consomment régulièrement des produits bio s'érode progressivement depuis deux ans.  En 2011, 40% des Français ont déclaré consommer au moins une fois par mois des produits biologiques, alors qu'ils étaient 43% en 2010 et 46% en 2009 (sondage réalisé par l'institut CSA pour l'Agence Bio). Par ailleurs, les nouveaux convertis au bio sont moins nombreux. En 2011, 3% des acheteurs de bio déclarent consommer des produits biologiques depuis un an, contre 8% en 2010.

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    Magasin Bio Knock (Bègles, Gironde). Photo archives SO

    Plus de points de vente, mais des prix encore trop élevés

    Un frein au développement de la consommation bio reste les prix des produits jugés trop élevés. Pourtant, le bio s'est démocratisé, avec la multiplicaton des ouvertures d'enseignes spécialisée (Biocoop, La Vie Claire, Naturalia, La Vie Saine...). On n'en dénombre pas moins de 9 rien qu'à Bordeaux, sans compter l'offre bio des étals présents sur les différents marchés. Les hypers et supermarchés ont aussi accrû leur assortiment bio, créant des lignes de produits bio avec leur marque propre. Les prix se sont ainsi réduits, grâce à l'augmentation des volumes, mais encore insuffisamment : plus de 90% des consommateurs considérent que des prix moins élevés favoriseraient l'essor du marché. Les prix des produits bio restent en effet de 20 % à parfois 50 % plus élevés que les produits issus de l'agriculture conventionnelle.

    De leur côté, les consom'acteurs fidèles, qui ont appris à mieux consommer, différemment et durablement, et peut-être aussi suffisamment aisés pour continuer à acheter régulièrement ce type de produits, sont de plus en plus convaincus de la qualité de leur choix. Cela suffit à expliquer la bonne santé du marché du bio, dans un contexte où la consommation stagne dans les grandes surfaces alimentaires.

    Bio, mais pas assez local

    Dans leur panier, les consommateurs de produits biologiques placent en premier lieu des fruits et des légumes. Puis viennent les produits laitiers et les oeufs. Malheureusement, l'origine "France" de ces produits reste bien insuffisante. Surtout si l'on considère que, pour être vraiment durable, le bio se doit aussi d'être local. Or, si les surfaces agricoles cultivées en bio ont doublé en France, passant de 419 750 hectares à 950 000 en 2011, pour représenter aujourd'hui 3,5%, de la suface agricole cultivée, on est encore loin des objectifs du Grenelle de l'Environnement (6% fin 2012 et 20% en 2020), et surtout loin de pouvoir satisfaire les attentes des consommateurs. Plus du tiers des produits bio consommés en France sont importés depuis l'Union européenne ou d'autres pays.

    Le bio : stop ou encore ?

    L'Agence Bio estime que le marché du bio a encore un bel avenir en 2012. La crise économique ne devrait pas avoir d'impact sur la consommation, qui devrait encore augmenter. Une autre étude, publiée le 6 février dernier, vient cependant doucher cet optimisme. Pour le cabinet Xerfi, la croissance du marché alimentaire bio en France va ralentir, pour plafonner à  une augmentation de 5 % en 2015, avec un chiffre d'affaires de 4,5 milliards d'euros, en raison de la dégradation de la conjoncture économique.  Avec la crise, explique Xerfi, les consommateurs établissent des priorités : et les prix des produits bio sont plus élevés que ceux de l'alimentation traditionnelle.

    Encore !

    Pessimiste ou optimiste, aucune étude sur l'avenir du bio ne saurait remettre en cause les bienfaits de ce type d'alimentation pour la santé des consommateurs. Promouvoir l'agriculture bio et aider à son développement est un enjeu majeur pour l'avenir de notre agriculture et notre bien-être. Rendre possible l'objectif du "bio pour tous",  pourrait peut-être constituer un levier plus efficace pour réduire le déficit de la sécu, que le déremboursement des médicaments. Ce jour là, parions que le Salon international de l'agriculture de Paris sera devenu le plus grand salon international du bio...

    Cathy Lafon

     ►PLUS D'INFO

     

    • Le bio au Salon International de l'Agriculture de Paris  :

    L’Agence BIO et ses partenaires iront à la rencontre du public au Salon International de l'Agriculture, Porte de Versailles à Paris (stand 3C93). L'espace BIO s'adressera à la fois aux professionnels et au grand public (adultes et enfants), avec pour objectifs de répondre à toutes les questions sur les principes et les valeurs de l’agriculture biologique, de faire découvrir la diversité et les saveurs des produits bio, et d’apporter des informations aux professionnels souhaitant convertir leurs activités à l’agriculture biologique.

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