Climat : ce dimanche, ceux qui aiment la planète prendront le train... de Bordeaux à Soulac-sur-mer

Vue aérienne de l'immeuble Le Signal, à Soulac-sur-Mer, après les tempêtes de l'hiver 2014, le 9 mars 2014. Photo archive Laurent Theillet/Sud Ouest
Le dimanche 31 mai, de Bordeaux à Soulac, tous en train pour le climat ! C'est l'invitation originale lancée par l'association bordelaise Taca (agir pour le climat), avec le soutien de Greenpeace Bordeaux, dans le cadre de la mobilisation nationale pour le climat, organisée par la Coalition Climat 21, le collectif des associations et des citoyens qui veut faire pression sur la COP21, la grande Conférence internationale qui se tiendra en décembre à Paris, à l'invitation de François Hollande.
C'est quoi, c'est où, c'est quand ?
Le train, c'est bien connu, est l'un des transports les moins émetteurs en CO2 par usager. Voilà pourquoi, "En train pour le climat", ralliera, ce dimanche, Soulac-sur-Mer, avec le train du Médoc qui part de la gare Bordeaux Saint-Jean à 9h11 et passe par Arlac, Cauderan, Bruges, Blanquefort et Parempuyre, à destination de Soulac, où il arrive à 11h04. Une fois sur place, les voyageurs du climat quitteront ce "train du climat" - baptisé "train du plaisir" au début du siècle dernier - pour rejoindre la plage à pied (zéro carbone, forcément) pour différentes activités. - Combien ça coûte ? Afin de bénéficier du tarif de groupe, aller-retour à 25€ au lieu de 36€ et du tarif enfant (-12 ans) à 13 €, Taca vous invite à lui envoyer un mail pour réserver votre place, avant le vendredi 29 mai, 12 h. Pour en savoir plus: cliquer ICI
- Le site de Taca (Agir pour le climat) : cliquer ICI
- Le mail de Taca : contact@taca.asso.fr
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Les scientifiques s'y attendaient : pour la première fois, la concentration mondiale moyenne mensuelle de CO2 dans l’atmosphère a dépassé le seuil des
L’Agence internationale de l’énergie
Depuis le début de l’année, la Chine qui s'est doté d'un nouveau ministre de l'Environnement, Chen Jining, renforce la lutte contre les pollueurs, notamment au moyen d’amendes très élevées. Beijing Simplot Food Processing, la coentreprise de McDonald's en Chine, qui fournit depuis 1992 la marque américaine en frites et galettes pommes de terre pour ses clients d'Asie de l'Est, en a fait les frais : elle vient d'être condamnée pour pollution de l’eau à une amende-record de 566.500 euros, la plus importante jamais infligée par la municipalité de Pékin. Selon l'agence officielle "Chine nouvelle", des inspecteurs ont découvert en novembre dernier que les eaux usées rejetées par Beijing Simplot Food Processing, dépassaient les taux de polluants autorisés et avaient contaminé jusqu’au réseau d’eau municipal. L’usine a reçu l’ordre de traiter ses eaux usées dans une station d’épuration.
Des études publiées récemment montrent que la Chine doit faire face aujourd'hui à une situation écologique désastreuse, dont les répercussions sur la santé des habitants sont absolument catastrophiques et coûtent cher à la collectivité. 60% des eaux sont impropres à la consommation et environ deux tiers des sols sur le sol chinois sont pollués. Après une série de scandales alimentaires et de pollution, la première réforme du droit de l’environnement depuis 25 ans en Chine a pris effet en janvier 2015, renforçant considérablement les sanctions contre le pollueurs. Les ressources en eau de la Chine figurent parmi les plus importantes au monde (10% de la planète) et permettent de satisfaire plus de 1,3 milliards d’habitants. Mais, réchauffement climatique oblige, la pénurie guette le pays qui prend conscience de l'urgence qu'il a à protéger et économiser ses ressources en eau.