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Animal - Page 231

  • Planète vidéo: l'histoire de la fourmi rouge qui envahit le monde, sur Arte

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    La fourmi de feu, espèce invasive qui envahit le monde. Photo ZED documentaire

    La fourmi de feu

    Soirée télé ce soir sur Arte. La chaîne franco-allemande nous fait partir à la découverte de quatre espèces animales invasives qui se propagent de manière incontrôlable en mettant en péril la biodiversité. Premier épisode, ce soir à 19h: la fourmi de feu, l'envahisseuse.

    Les envahisseurs

    Imaginez un monde où certaines espèces animales formeraient de puissantes armées pour conquérir de nouveaux territoires, mettant ainsi en danger la biodiversité et les hommes eux-mêmes... Les réalisateurs de cette série ont filmé les offensives de quatre espèces, qui ont profité de circonstances favorables pour envahir les biotopes d’autres animaux : la fourmi de feu, le crabe royal, la chenille processionnaire du pin et le poisson-lion.

    arte,documentaire,animalier,espèce invasive,télévision,émissionSolenopsis invicta, la fourmi de feu, est l'une des 266 espèces de fourmis du genre très commun "Solenopsis". Elle effraye tous ceux qui croisent sa route, et pour cause : elle est en train d’envahir le monde. En moins d'un siècle, elle a pris possession du sud des États-Unis, abordé les Philippines, gagné la Chine et la Thaïlande et débarqué en Australie. Partout, elle extermine les autres espèces, confisque la nourriture à son profit et défend son territoire avec férocité...

     Cathy Lafon

    • Conquérants (1/4). "La fourmi de feu", lundi 23 septembre à 19h00 (43 min). Rediffusé dimanche 29 septembre à 9h35.  ARTE France, 2013

  • Pyrénées: une action « Vigie Ours » pour dissuader les braconniers

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    Une association de protection de l’ours a lancé une action « Vigie Ours » dans les Pyrénées. Photo archives AFP 

    La guerre des anti contre les pro-ours est ravivée. L'association de protection de l’ours Ferus a lancé, mercredi 17 septembre, une action « Vigie Ours » dans les Pyrénées, en appelant les utilisateurs de la montagne à traquer tout indice qui pourrait faire penser à « une action de braconnage » contre l’animal.

    Une radicalisation contre les ours qui inquiète les associations

    Dans un communiqué, Ferus a lancé « un appel à tous les utilisateurs de la montagne sur les secteurs susceptibles d’être fréquentés par les ours » pour qu’ils signalent tout indice pouvant « faire penser à une action de braconnage »: pots de miel remplis de verres pilés, agitation inquiétante sur un secteur, présence inexpliquée de cadavres qui pourraient être empoisonnés… « On note depuis plusieurs semaines une radicalisation de l’opposition à l’ours », assure la vice-présidente de l’association Ferus basée en Haute-Garonne, Sabine Matraire.

    ours,pyrénées,conflit,polémique,braconnage,élevagePhilippe Martin, le ministre de l'Ecologie sur le grill

    « Jusqu’à présent, les anti-ours posaient des ultimatums aux préfectures et au ministère de l’Ecologie, en disant: "si vous ne faites rien, on s’occupera des ours". Mais maintenant, ils annoncent publiquement qu’ils vont passer à l’acte et tuer des ours! » « C’est peut-être du bluff – on l’espère – mais cette radicalisation nous inquiète et nous regrettons qu’il n’y ait aucune réaction du ministère de l’Ecologie », a-t-elle ajouté. L'association Pays de l'ours se demande de son côté s'il "y a encore en France un Ministre pour défendre l’Écologie", alors que depuis des mois, "les opposants à l’ours dans les Pyrénées multiplient les actions et propos violents et illégaux, sans la moindre réaction de l’État".

    Les dégâts d'ours en forte baisse

    De leur côté, les anti-ours se disent exaspérés par les attaques dont ils sont victimes. Les bilans officiels des dégâts d'ours connaissent cependant une baisse significative. En 2013, sur les huit premiers mois de l'année, ils s'annoncent même parmi les plus bas depuis 15 ans.  La baisse est de 36% : le nombre de d'animaux d'élevage tué par les ours est passé de 180 en 2012 à 116 en 2013, alors que le nombre d'ours a très légèrement augmenté. En Espagne, le nombre d'attaque a également chuté de 50 attaques l'an dernier à 12 cette année.

    L'affaire du dérochement de Pouilh

    Cette baisse incite les défenseurs du plantigrade à dénoncer les communications "alarmistes" selon eux,  des éleveurs et élus anti-ours, en parlant de "tentatives de manipulation des médias et de l'opinion". Dernière polémique en date, l'affaire du dérochement de Pouilh,l'Addip-Aspap (l'Association pour le Développement Durable de l’Identité des Pyrénées, opposée à l'implantation des grands prédateurs) a évoqué des "agneaux lacérés par les oursons qui suivaient la mère". L'expertise menée sur place par les agents de l'ONCFS le 11 septembre, n'a pas pu prouver que les ours étaient à l'origine de l'accident où une trentaine de brebis a chuté dans une ravine. 

     
    La cohabitation s'organise

    L'association Pays de l'Ours-Adet se réjouit au contraire de "la cohabitation qui s'organise," grâce aux moyens débloqués par l'Europe, l'Etat et les collectivités pour financer la modernisation de la profession et les moyens de protection des troupeaux.  Le pastoralisme et le tourisme ont tout à y gagner.

    L’ours ne subsiste plus en France que dans les Pyrénées, où il est menacé d’extinction. En 2012, les plantigrades étaient au moins 22 côté français ou espagnol.

    Cathy Lafon

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    • Les articles de "Ma Planète" sur les ours : cliquer ICI
  • Initiative. Pour les poissons exotiques, le bonheur est dans le Gers

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    Le poisson rouge exotique a trouvé son bonheur dans le Gers, à Nogaro Photo DR

    Dans la région, les écolos aquariophiles peuvent avoir le sourire. Pour assouvir leur passion, plus besoin de recourir à une pratique écologiquement incorrecte en allant sous les tropiques vider les bleus lagons de leurs poissons exotiques : dans le Gers, au pays du canard et du foie gras,  une pisciculture unique en France s’est spécialisée depuis 28 ans dans l’élevage écologique de poissons chatoyants à destination des aquariums français, suisse et belges.

    3.000 aquariums

    Et ça nage, dans l’exploitation piscicole d’Estalens, à Nogaro. Poissons-clowns du Pacifique, voiles de Chine et autres néons bleus d’Amérique du Sud virevoltent dans 3.000 aquariums empilés les uns sur les autres, dans un concert de bulles formant un ballet aussi bigarré qu’incessant. C'est tout aussi beau qu'un troupeau d'oies en liberté dans un pré de la campagne gersoise, mais attention, ça ne se mange pas. Sous d’immenses hangars, 1.600 espèces et variétés sont élevées puis acclimatées après avoir été importées d’Asie du Sud-Est, du Brésil ou encore d’Israël.

    françoise montac.jpgUne réussite locale et durable

    L’entreprise gersoise nage à contre-courant du marché de l’aquariophilie, en favorisant la reproduction de 400 spécimens sur son site. « La reproduction nous permet de proposer une large gamme de variétés, dont de nombreux poissons rares, à l’inverse des grossistes, qui, eux, stockent en plus petites quantités », affirme Françoise Montac,  passionnée d'aquariophilie, qui a fondé en 1985 la pisciculture avec son ex-mari. Elle a choisi Nogaro pour son son puits géothermique permettant de chauffer l’eau de ces poissons des régions chaudes. "A l’époque, on nous a pris pour des illuminés. On était les premiers. Il a fallu tout inventer", se rappelle cette chef d’entreprise, à la tête aujourd’hui de 19 salariés dans la seule pisciculture de ce type en France. S'il existe une dizaine de grossistes en France qui vendent comme elle des poissons exotiques, c'est la seule à en faire l'élevage.

    Un mode d'élevage extensif et écologique

    Depuis sa création, l’entreprise fonctionne sur un mode d’élevage extensif et écologique. "Outre l’eau de pluie que l’on récupère, on utilise en permanence la même eau, qui est recyclée par lagunage", explique Michaël Négrini, commercial au sein de l’exploitation piscicole d’Estalens. Par ailleurs, les installations sont peu gourmandes en énergie, l’entreprise ayant recours à l’un des nombreux atouts de la campagne gersoise: la géothermie. L’eau des bassins et autres cuves en verre est en effet chauffée « grâce aux calories d’une source souterraine », sous la commune de Nogaro, « récupérées à l’aide d’un échangeur thermique », précise ce passionné d’aquariophilie.

    Le poisson rouge, top des ventes

    Trois fois par semaine, entre 5.000 et 20.000 spécimens (selon les saisons) sont expédiés vers les animaleries et jardineries françaises, suisses et belges, emballés dans des sacs en plastique gonflés d’oxygène. La pisciculture alimente également plusieurs aquariums publics prestigieux, comme ceux de Brest, Biarritz et Monaco. Les espèces les plus courantes représentent 80% du chiffre d’affaires de l'entreprise. Si l’indétrônable poisson rouge caracole toujours largement en tête du hit-parade, d’autres espèces sont également très demandées, comme le " guppy" ou le "combattant du Siam", dotés de grandes nageoires caudales en forme d’éventail.

    Avec la pisciculture de Nogaro, le Gers abrite une vraie réussite d'un mode d'élevage écolo : au total, ce sont environ deux millions de spécimens qui sont vendus chaque année par la pisciculture de Nogaro, même si l’année 2013 s’annonce plutôt morose, avec une baisse de 10% enregistrée sur le dernier exercice.

    Cathy Lafon

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