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  • Frelon asiatique : répondez à l'avis de recherche du Muséum national d'Histoire naturelle

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    Un beau spécimen de frelon asiatique girondin. Photo archives "Sud Ouest" / Xavier Léoty

    Dans le cadre de son programme de sciences participatives, le Muséum national d’Histoire naturelle a lancé un avis de recherche sur le frelon asiatique, considéré comme une espèce invasive mais pas nuisible.

    Danger sanitaire et espèce exotique envahissante

    Vespa velutina nigrithorax a été introduit en France en Lot-et-Garonne, dans des poteries chinoise,  il y a plus de dix ans. Très présent dans les deux tiers de l'Hexagone et notamment dans le Sud-Ouest, le frelon asiatique est un véritable prédateur et un fléau pour les abeilles, qui constituent 85 % de sa nourriture. Il consomme également une grande variété d’autres insectes et d’araignées. Il est classé depuis 2012 comme “danger sanitaire” au titre du Code rural et “espèce exotique envahissante” au titre du Code de l’environnement français.  Le frelon asiatique  n’est toutefois pas plus dangereux pour l’homme que son cousin européen, Vespa crabo, mais, comme lui, il réagit lorsqu’il se sent agressé. Sa piqûre n’est pas mortelle, sauf dans des circonstances extrêmes : allergie et piqûres multiples. Le périmètre de défense des nids de frelons est d’environ cinq mètres et, selon les entomologistes, des vibrations autour d’un nid, cela ne pardonne pas.

    espèce invasive,frelon asiatique,recherche,muséum national d'histoire naturelle,sciences participativesOù habite le frelon asiatique et de quelle couleur est-il ?

    Une collaboration entre des chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle, du Laboratoire Evolution, Génomes et Spéciation (IRD-CNRS) de Gif-sur-Yvette, de l’American Museum of natural History et des chercheurs népalais, chinois et indonésiens a déjà permis de mettre en évidence de nouvelles données sur les variations de couleurs de cette espèce invasive. Dans le cadre des sciences participatives, afin d'enrichir les connaissances des scientifiques sur cet insecte,  les citoyens sont donc invités à signaler à leur tour les frelons asiatiques qu'ils rencontrent, en remplissant sur le site internet du Muséum une des fiches de signalement d'individus ou de leurs nids. Si le nid est situé à moins de 10 m du sol (photo ci-dessus, un nid de frelon asiatique à Artigues, en Gironde), le signalement doit être obligatoirement accompagné d'une photo (même prise avec un téléphone portable) ou de l'envoi par courrier d'un insecte sec au MNHN, sinon il ne sera pas pris en compte dans la cartographie du site de l'INPN.

    Alors, pour la science, à vos smartphones et souris d'ordi... Mais attention : gare aux frelons !

    Cathy Lafon

    PARTICIPER A L'ENQUETE DU MNHN : cliquer ICI

    TOUT SUR LE FRELON ASIATIQUE

    • Le site du Muséum national d'Histoire naturelle: cliquer ICI

    LIRE AUSSI

    • Frelon asiatique : retour sur les précédents cas de piqûre dans la région : cliquer ICI
  • L'histoire de la chenille processionnaire du pin, première défoliatrice de nos forêts

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    La chenille processionnaire du pin, espèce invasive des forêts du grand Sud Ouest. Photo DR Arte

    Soirée télé ce soir sur Arte. Après la fourmi de feu, le 23 septembre, puis le crabe royal,  la chaîne franco-allemande nous fait découvrir une troisième espèce animale invasive, redoutable pour les forêts d'Aquitaine et du grand Sud Ouest : la chenille processionnaire du pin, tristement connue des sylviculteurs de la région.

    Les conquérants du XXIème siècle

    Imaginez un monde où certaines espèces animales formeraient de puissantes armées pour conquérir de nouveaux territoires, mettant ainsi en danger la biodiversité animale et végétale et les hommes eux-mêmes... Les réalisateurs de cette série ont filmé les offensives de quatre espèces, qui ont profité de circonstances favorables pour se propager de manière incontrôlable et envahir les biotopes d’autres animaux  : la fourmi de feu, le crabe royal, la chenille processionnaire du pin et le poisson-lion.

    Les nouveaux envahisseurs

    David Vincent, le héros la série américaine "Les envahisseurs" devrait venir passer ses vacances dans les Landes.  Ce n'est pas à l'atterrissage d'une soucoupe volante qu'il assisterait mais à l'invasion d'un petit insecte qui, tout seul, n'a l'air de rien, mais qui s'avère redoutable pour l'environnement quand il se déplace en bande organisé : la chenille processionnaire du pin.  Et pour convaincre les humains, ses semblables,  que ces envahisseurs s'infiltrent insidieusement la Terre afin de la coloniser, il n'aurait qu'à leur conseiller d'allumer leur poste de télévision et de regarder Arte, ce soir à 19h.

    foêt,sylviculture,animal,insecte,espèce invasive,chenille processionnaire du pin,aquitaine,sud ouest,télévision,émission,documentaire,arteLes premiers défoliateurs forestiers en France

    Connues pour leurs déplacements en file indienne qui peuvent atteindre plusieurs mètres, les chenilles processionnaires du pin vivent de jour dans des cocons de soie, et sortent la nuit pour dévorer les épines des pins qu’elles colonisent et affaiblissent, les rendant vulnérables aux maladies et aux agressions climatiques. Avant de se transformer en papillons, les dégâts qu'elles occasionnent sont tels qu’elles sont devenues les premiers défoliateurs forestiers en France. Certes, rien de comparable avec les ravages du napalm durant la guerre au Vietnam, mais elles représentent un vrai fléau pour les sylviculteurs qui ont déjà bien assez à faire avec les tempêtes, les incendies et les scolytes. Et le problème, c'est que, à la faveur du réchauffement climatique, elles progressent, tranquillement mais sûrement, vers le nord de l’Europe et sont aujourd’hui aux portes de Paris.

    Autre souci pour l’homme, leurs poils : ils sont très urticants et peuvent provoquer de graves réactions allergiques, comme des œdèmes. C'est à l'automne, en septembre, qu'il faut pulvériser un insecticide sur les arbres si l'on veut tuer leur larves. Biologique, l'insecticide, cela va de soi.

     Cathy Lafon

    • Conquérants (3/4). "La chenille processionnaire", mercredi 25 septembre à 19h00 (43 min). Rediffusé dimanche 29 septembre à 11h05.  ARTE France, 2013

  • Planète vidéo: l'histoire de la fourmi rouge qui envahit le monde, sur Arte

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    La fourmi de feu, espèce invasive qui envahit le monde. Photo ZED documentaire

    La fourmi de feu

    Soirée télé ce soir sur Arte. La chaîne franco-allemande nous fait partir à la découverte de quatre espèces animales invasives qui se propagent de manière incontrôlable en mettant en péril la biodiversité. Premier épisode, ce soir à 19h: la fourmi de feu, l'envahisseuse.

    Les envahisseurs

    Imaginez un monde où certaines espèces animales formeraient de puissantes armées pour conquérir de nouveaux territoires, mettant ainsi en danger la biodiversité et les hommes eux-mêmes... Les réalisateurs de cette série ont filmé les offensives de quatre espèces, qui ont profité de circonstances favorables pour envahir les biotopes d’autres animaux : la fourmi de feu, le crabe royal, la chenille processionnaire du pin et le poisson-lion.

    arte,documentaire,animalier,espèce invasive,télévision,émissionSolenopsis invicta, la fourmi de feu, est l'une des 266 espèces de fourmis du genre très commun "Solenopsis". Elle effraye tous ceux qui croisent sa route, et pour cause : elle est en train d’envahir le monde. En moins d'un siècle, elle a pris possession du sud des États-Unis, abordé les Philippines, gagné la Chine et la Thaïlande et débarqué en Australie. Partout, elle extermine les autres espèces, confisque la nourriture à son profit et défend son territoire avec férocité...

     Cathy Lafon

    • Conquérants (1/4). "La fourmi de feu", lundi 23 septembre à 19h00 (43 min). Rediffusé dimanche 29 septembre à 9h35.  ARTE France, 2013