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Guy Galopin, émigré en Charente Limousine (qu'il évoque comme "une région méconnue mais très attachante"), fidèle lecteur de "Sud Ouest", rejoint les Sentinelles de Ma Planète : il veille sur les petits chevaux basques, les Pottocks qui veillent eux-mêmes sur les vallées du Pays basque.
Il nous a adressé une photo, accompagnée du joli texte que voici.
"Comme leurs ancêtres peints sur les parois des grottes, du haut des falaises d'Iparla, les Pottocks veillent sur la vallée de Baigorry.
Ils symbolisent cette terre Basque qui a su puiser dans ses racines profondes pour maintenir authenticité et qualité de vie sans rejeter la modernité.
Préservation du pastoralisme, maintien d'une agriculture de qualité à l'échelle humaine, solidarité, qualité de l'accueil du visiteur qui vient en ami et non en conquérant, font que ce petit morceau de planète mérite de figurer dans Ma planète.fr."
Le pottok ou pottockest une race de poney qui vit principalement à l'ouest du Pays basque, dans les Pyrénées. D'origine très ancienne, il présente des ressemblances morphologique avec les chevaux des peintures rupestres de la même région. Utilisé pendant des siècles par les habitants du Pays basque pour divers travaux d'agriculture, il fut également mis au travail dans les mines.
Un apiculteur en plein travail à Teuillac (Gironde). Photo archives Sud Ouest / Guillaume Bonnaud
Les apiculteurs remportent une bataille dans leur guerre contre le frelon asiatique : ils vont désormais pouvoir utiliser le dioxyde de soufre pour lutter contre le redoutable prédateur des abeilles, selon un arrêté paru samedi 7 septembre au Journal officiel.
Très attendu par les apiculteurs et les écologistes, cet arrêté autorise "la mise sur le marché et l'utilisation" de produits contenant du dioxyde de soufre "à des fins de lutte exclusive contre Vespa velutina(dénomination scientifique du frelon asiatique) pour une durée de 120 jours" à partir de ce dimanche 8 septembre.
Une espèce "nuisible"
Introduit dans le Sud-Ouest en 2004 dans des poteries venues de Chine, le frelon asiatique est désormais présent dans une soixantaine de départements, où il fait des ravages dans les colonies d'abeilles. Proies privilégiées du frelon insectivore, les petites ouvrières de la pollinisation payent le prix fort de cette extension. Un mal qui vient s’ajouter aux plaies déjà nombreuses (pesticides, insecticides, virus…) qui expliquent la chute des populations des abeilles.
Une technique "efficace" à l'impact sur l'environnement "limité"
À la fin de l’an dernier, les apiculteurs ont enfin obtenu le classement du frelon comme espèce "envahissante" et "nuisible", ouvrant la voie à un plan national de lutte. Or, à cette occasion, les autorités se sont « aperçues que dans les méthodes utilisées, il y avait le dioxyde de soufre (SO2) pour détruire les nids », expliquait en juillet dernier le bergeracois Richard Legrand, spécialiste du frelon à l'Union nationale de l'Apiculture française (Unaf). Depuis des années, l'une des techniques utilisées pour détruire les nids situés en hauteur consiste à placer une petite bonbonne de dioxyde de soufre au bout d'une perche et à injecter le gaz dans le nid des frelons. L'avantage de ce produit étant qu'il est "caustique, irritant, mais pas toxique", selon le spécialiste de l'Unaf : le dioxyde de soufre injecté dans le nid capture l'oxygène et tue ainsi les frelons en les asphyxiant. Or, une circulaire avait pourtant rappelé en mai dernier que cette technique était interdire. Les apiculteurs et les écologistes demandaient depuis au gouvernement de la rendre légale.
Une victoire pour les agriculteurs et trois élues écolos du Sud-Ouest
Trois élues Europe Ecologie Les Verts - l'eurodéputée du Sud-Ouest Catherine Grèze(photo ci-contre), la vice-présidente de la région Aquitaine Monique de Marco et la conseillère municipale de Bordeaux Marie-Claude Noël, très impliquées dans ce dossier, avaient appelé le 22 août dernier, le gouvernement à autoriser les apiculteurs à utiliser le dioxyde de soufre contre les frelons asiatiques, une technique jugée "efficace" par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dont elles avaient rendu public un courrier. "Les impacts sur l'environnement et en particulier les organismes non cibles sont très limités comparés aux autres techniques de lutte chimique", indiquait l'Anses, ce que soulignaient aussi les trois écolos. Les apiculteurs se réjouissent également de la décision du gouvernement : "C'est très bien, on redonne à ceux qui luttent contre le frelon asiatique, pas seulement les apiculteurs, la possibilité de détruire les nids, et notamment à grande hauteur, avec un impact extrêmement faible sur l'environnement", s'est félicité auprès de l'AFP Richard Legrand.
Un bémol : l'autorisation du dioxyde de soufre n'est valable que 120 jours. Elle ne peut qu'être provisoire pour le moment car une autorisation permanente nécessiterait des tests préalables. A suivre.
Une bécassine des marais, photographiée par Alain Noël, "Sentinelle" de Ma Planète, au parc ornithologique du Teich (Gironde)
Mon été 2013 en mode écolo. Aujourd'hui : un guide pour observer et reconnaître les oiseaux.
C'est les vacances, l'été... On a enfin le temps d'observer la nature qui nous entoure. Mais comment déchiffrer ses merveilles ? Arbres, fleurs, oiseaux... Les urbains que nous sommes sèchent souvent : c'est beau, oui. Mais c'est quoi ? Pour la musique et les chansons, c'est facile et magique :un coup de "shazam" avec son smartphone et hop, on a la réponse. Mais pour les chants d'oiseaux, le "shazam des oiseaux" n'existe pas encore !
Un guide des oiseaux complet avec tous les chants
Tout espoir n'est pas perdu. A défaut de pouvoir identifier le chant des délicieuses créatures à plumes qui peuplent nos jardins, forêts, parcs et bosquets en les shazamant avec notre smartphone, nous pouvons en savoir beaucoup plus sur eux grâce à l'éditeur Belin. Ce dernier propose "Un guide photographique complet avec tous les chants" pour découvrir les oiseaux.
"Le guide des oiseaux de France" offre 1.000 photos pour découvrir les oiseaux. 500 espèces sont décrites, soit presque tous les oiseaux observables en France, en Belgique et au Luxembourg. Surtout, premier pas vers "Shazam" et cerise sur le gateau, le guide permet de télécharger en identifiant leurs auteurs, 360 chants ou cris d'oiseaux, via une banque de données accessible à partir de son smartphone.
Jérôme Morin est ornithologue autodidacte, photographe animalier et écrivain. En 2000, il créé le site internet web-ornitho.com, afin d’offrir aux visiteurs des informations naturalistes (photos, chants d’oiseaux, plans de nichoirs, de mangeoires...). Il est l’auteur de plusieurs guides (Oiseaux des villes et des jardins, Oiseaux des forêts et campagnes, Oiseaux des bords de mer) dans la collection des «Fous de nature» (Éditions Belin).
Gérard Guillot, naturaliste militant, passionné d’ornithologie et de botanique, a déjà publié plusieurs guides consacrés à la flore (Fruits charnus, Fruits secs, Fleurs des villes et villages, Fleurs des bois) dans la collection des « Fous de nature » (Éditions Belin). Enseignant en biologie, il a participé à la rédaction du Guide critique de l’Évolution (Éditions Belin) et à la rédaction de plusieurs manuels scolaires pour le collège (Éditions Belin).
Julien Norwood, auteur et illustrateur de l’introduction de ce guide, travaille en tant qu'illustrateur pour de nombreux ouvrages naturalistes et scientifiques. Il se forme pendant près de dix ans au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, où il s'occupe également des collections d'oiseaux. Également ornithologue de terrain, il est l'auteur des Oiseaux du Muséum. Voyages à travers les collections.