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  • Nouvelle-Aquitaine: à Chizé, un demi-siècle de « vigie » scientifique de la biodiversité

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    Dans la Réserve biologique intégrale de Chizé (Deux-Sèvres). Photo archives Sud Ouest /Laurent Theillet

    chizé,cnrs,deux-sèvres,nouvelle-aquitaine,histoireCréer une forêt « sous cloche » pour voir ce que serait la nature sans l’homme, étudier le stress et l’embonpoint des moineaux des villes ou l’hécatombe des tétards décimés par le glyphosate ? Autant de projets et d'études scientifiques conduits par le centre du CNRS de Chizé, dans les Deux-Sèvres, qui tient depuis 50 ans le rôle de « vigie » de la biodiversité.

    Véritable lanceur d'alerte pour l'environnement et l'état du vivant sur la planète, le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC) est à notamment à l'origine de l’étude qui a alerté en mars dernier sur l’effondrement « vertigineux » des populations d’oiseaux dans les campagnes, ou encore des travaux sur la désorientation des abeilles qui ont alimenté le débat parlementaire sur les fameux pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles.  A leur actif aussi, le « déclin massif » (et encore mystérieux) de la plus grande colonie de manchots royaux au monde, sur les îles Crozet, dans l'Antarctique, diagnostiqué en juillet 2018 et les premières balises Argos miniaturisées posées sur des albatros dans les années 80, à présent perfectionnées au point de traquer les bateaux de pêche illégale dans l’Océan austral.

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  • Beauté verte : des Landes à la Gironde, c'est le boom des cosmétiques bio dans le Sud-Ouest

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    Marina Berger, cofondatrice de la marque bio Océopin qui produit des huiles de pin maritime en Gironde, en août 2016, dans la forêt du Truc Vert, au Cap-Ferret où se situent son entreprise et son site principal de récolte. Photo archives Fabien Cottereau / Sud Ouest

    Le bio, qui allie éthique, protection de l'environnement et de la santé, part à l'assaut des rayons hygiène-beauté des grandes surfaces. Face à l'engouement des Françaises pour les produits cosmétiques bio ou naturels, confirmé par un sondage Ifop publié le 2 octobre dernier sur le site spécialisé Nuoobox.comL'Oréal a notamment lancé, le 8 octobre, sa gamme de produits bio, "La Provençale", à base d'huile d'olivier, qui joue à fond la carte de l'ancrage local, et Garnier prépare le lancement de "Garnier bio" en 2019. 

    A côté des poids lourds historiques (Weleda, Melvita, Cattier, Dr. Hauschka…) d'un marché qui reste naissant - il pèse seulement 1% du secteur, estimé à 6,6 milliards d'euros par le cabinet Iri, loin du poids du bio dans l'alimentation (4,5%) ou les produits d'entretien (6%)-, la région Sud-Ouest tire son épingle du jeu.

    Inventaire de cinq marques régionales qui font fleurir une beauté plus verte et plus engagées en valorisant des ingrédients locaux.

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  • Réchauffement climatique : à Paris, c'est chaud devant !

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    Le 1er juillet 2015, Paris a enregistré 39°, battant le record d'août 2003. Photo archives AFP

    Présenté à La Rochelle le 1er juin dernier, le rapport Acclima Terra, " Anticiper les changements climatiques en Nouvelle-Aquitaine ", une commande de la Région suite à un premier rapport scientifique publié en 2013, a enfoncé le clou : le réchauffement climatique, on y est déjà, avec une hausse moyenne du mercure de 1,4 °C dans la région en moins d’un siècle.

    Et ça ne va pas s'arranger. Pas plus à Bordeaux, Agen, Mont-de-Marsan, Limoges ou La Rochelle qu'à Paris, en Île-de-France. La preuve : la publication par Météo France le 8 mai dernier, de ses projections climatiques pour Paris dans les années qui viennent, modulées en fonction des scénarios d'émissions mondiales de CO2. Sans surprise, elles sont à la hausse. Le réchauffement dans la capitale pourrait même atteindre + 4°C en hiver et + 5°C en été, à l'horizon 2071-2100.

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