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émission de gaz à effet de serre

  • Insolite : pour sauver la planète, arrêtez de manger des sandwichs !

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    Le sandwich le plus polluant est le spécial petit-déjeuner aux oeufs, bacon et saucisses acheté dans le commerce. Photo archives AFP

    Le saviez-vous ?  En terme de dégât écologique, croquer un sandwich, c'est (presque) comme conduire une voiture Diesel, bien polluante. Ainsi, les résultats d'une étude de chercheurs de l’université de Manchester, publiée le 25 janvier 2018, montrent que la consommation annuelle de sandwichs au Royaume-Uni a le même impact sur l’environnement que l’utilisation de plus de huit millions de voitures par an ! 

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  • #COP21. Energies renouvelables. 6. Les énergies vertes créent-elles de l'emploi ?

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    Les énergies renouvelables génèrent de l'emploi. Photo AFP

    Les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ne cessent de le marteler : si l'humanité veut espérer stabiliser le réchauffement climatique en cours à +2°C d'ici à la fin du siècle, en améliorant la qualité de l'air qu'elle respire, elle doit diminuer de toute urgence et drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre et de CO2. Voire parvenir à les les stopper définitivement.

    Pour y parvenir, outre une consommation énergétique plus raisonnable, une seule solution : développer les énergies décarbonées, propres et renouvelables pour les substituer aux énergies fossiles, ultra-polluantes et responsables de plus de 80% des émissions de CO2 sur la planète. Bonne nouvelle : contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est possible. Pourtant, si notre avenir en dépend,  les fausses idées sur les énergies renouvelables ont la vie dure... Ma Planète vous propose de mieux faire connaissance avec les énergies vertes en 9 questions.

    Aujourd'hui : les énergies renouvelables peuvent-elles générer de l'emploi ?

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  • Réchauffement climatique. Conférence internationale de Doha : "Respire !"

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    Comment réduire nos émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique en cours sur la planète ?

    Aujourd'hui débute à Doha (Qatar) la 18e conférence internationale sur le climat, qui réunit pour deux semaines 194 pays en quête de bases pour un nouvel accord mondial sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    Que dire de plus sur le sujet ?

    réchauffement climatique,prévention,lutte,émission de gaz à effet de serre,sommet,conférence internationale de doha,onu,banque mondialeA première vue, rien. On ne cesse de le répéter, au niveau mondial, les signaux d'alerte des éminentes institutions internationales qui se chargent de notre présent et de notre avenir, affluent de tous côtés : l'Europe, la Banque mondiale, le Giec, le Programme des Nations unies pour l'environnement, les scientifiques... Tous tirent la sonnette d'alarme pour rappeler que si l'on ne réduit pas drastiquement les émissions de gaz à effet de serre (GES), comme le gaz carbonique (CO2) ou le méthane, la hausse des températures, déjà constatée à l'échelle de la planète, va s'aggraver. Au rythme actuel  il n'y a pratiquement  plus aucune chance de limiter le réchauffement aux alentours de 2°C comme s'y était engagée la communauté internationale lors du sommet de Copenhague en 2009 : « Il est nécessaire d'apporter une réponse plus rapide au changement climatique et c'est possible », déclarait il y a encore quelques jours Christiana Figueres, la responsable des questions climatiques à l'ONU. La Banque mondiale elle-même, a lancé le 8 novembre dernier à Washington, un ultimatum pour éviter le "cataclysme climatique", (Ma Planète du 22 novembre 2012), selon les propres termes du rapport de l'institution. "Cataclysme" qui se produirait si la planète finit par connaître une élévation de 4° de sa température moyenne, comme l'envisagent désormais les scientifiques, si l'humanité continue à ne rien faire pour stabiliser le climat.

    La sécheresse menace de dépérissement 70 % des arbres dans le monde

    réchauffement climatique,arbre,sécheresse,forêt,prévention,lutte,émission de gaz à effet de serre,sommet,conférence internationale de doha,onu,banque mondialeOui, mais vraiment rien de plus ? Allons-y pour une des dernières études scientifiques en date, publiée le 30 septembre dernier par la revue "Nature" et reprise le 24 novembre par "Le Monde". Les forêts, poumons de la Terre, sont menacés de dépérissement : les arbres sont plus vulnérables à la sécheresse que les scientifiques ne l'imaginaient. La planète se réchauffe ? Cool ! On pourra enfin planter des oliviers en région parisienne et, pourquoi pas, des orangers en Irlande ! Raté. Ca ne se passe pas comme ça. Le monde vivant n'est pas un gigantesque jeu de Playmobil. Quand les arbres manquent d'eau, ils font des embolies, comme les humains : des bulles d'air obstruent les vaisseaux qui transportent la sève qui les fait vivre. Tous les arbres sont concernés par ce desséchement fatal, feuillus comme conifères, et tous les climats également, humides ou secs. Petit problème :  la mortalité accrue des arbres fait planer une menace sur les écosystèmes qui n'a pas encore été prise en compte dans les scénarios déjà désastreux du réchauffement climatique. Quel nouvel impact aura sur le climat le dépérissement des "puits de carbone" que constituent les forêts ?

    La planète en chaussettes en 2013 ?

    Creusons-nous encore la cervelle, pour rester "constructifs". Au cas où l'argument ferait mouche auprès des grands décideurs mondiaux (l'espoire fait vivre), il est peut-être utile de rappeler que le premier dossier à traiter à Doha est tout simplement la mise en route d'une deuxième période pour le protocole de Kyoto qui s'achève à la fin de cette année. Jusqu'à présent, cet accord est le seul instrument international juridiquement contraignant en matière de réduction d'émissions de GES (gaz à effet de serre) dans lequel s'étaient engagés l'Union européenne et quelques grands pays industrialisés.  Mais pour ce deuxième round, le Japon, le Canada et la Russie ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils ne resigneraient pas... L'engagement, dès lors, paraît relativement symbolique : les pays présents à Doha, dont l'Europe, ne représentent en effet qu'environ 15 % des émissions de GES au niveau mondial.  Autant dire que, question réchauffement climatique, la planète risque fort se retrouver toute nue en 2013 ... Sauf si l'on avait la surprise d'enregistrer à Doha de véritables avancées en direction d'un nouvel accord mondial sur le climat,  dont le principe a été inscrit l'an dernier dans l'accord de Durban (Afrique du Sud) et qui devrait donner lieu à un nouveau traité censé en vigueur en... 2020. C'est pas comme s'il y avait urgence.

    L'hôte de la conférence climat : le Qatar, premier émetteur de CO2 de la planète

    réchauffement climatique,prévention,lutte,émission de gaz à effet de serre,sommet,conférence internationale de doha,onu,banque mondialeQue dire de plus, donc ? On peut quand même rajouter que le pays choisi pour accueillir la 18ème conférence sur le climat est le Qatar, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié et premier pays émetteur au monde de gaz carbonique par habitant, avec 44 tonnes (contre 6 tonnes pour la France). Voilà un choix international de plus qui ne peut que laisser rêveurs les écologistes, confrontés par ailleurs en France, à l'éternel retour de la question de l'exploitation des gaz de schiste, au refus du gouvernement de tenter d'écouter, à défaut de les entendre, les arguments des partisans d'une autre forme de croissance économique moins émettrice de gaz à effet de serre, comme c'est le cas à Notre-Dame-des-Landes,  et, dans le même temps, au flou complet du débat qui doit s'ouvrir le 29 novembre sur la transition énergétique présentée néanmoins  comme "nécessaire et incontournable". On ne peut qu'espérer que le rendez-vous de Doha ne contraigne au moins le Qatar, pays roi du pétrole où l'on construit, entre autres, des haras climatisés (sic), à se préoccuper enfin d'écologie...

    Des opportunités de croissance formidables

    réchauffement climatique,prévention,lutte,émission de gaz à effet de serre,sommet,conférence internationale de doha,onu,banque mondialeEt remettre sur le tapis, que "La réduction des émissions offre des opportunités de croissance formidables", comme ne cesse de le seriner Nicholas Stern ? C'est pas une bonne idée ça ? Désormais enseignant à la London School of Economics, l'auteur du rapport éponyme l'assure aussi dans le livre, "Deux économistes face aux enjeux climatiques",  qu'il a cosigné avec le Français Roger Guesnerie (président de l''École d'économie de Paris)  : " La transition vers une économie sobre en carbone a tout pour enclencher une phase de révolution industrielle de créativité et d'innovation qui contribuera fortement au développement des pays pauvres ". Merci bien Nicholas, mais au risque de vous décevoir, l'argument a tellement été rabaché ces dernieres années, qu'on se demande comment il pourrait soudainement éveiller l'intérêt de la communauté internationale. 

    "il faut que tu respires !"

    Là, il n'y a vraiment rien de plus à dire. Voilà pourquoi Ma Planète préfère écouter avec vous le refrain d'une de ses chansons-culte-écolo : "Respire", de Mickey 3D :

    "Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire
    Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
    Il faut que tu respires, c'est demain que tout empire
    Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire"
     
    Pas vraiment nouvelle (2003) et toute simple, la chanson écolo du groupe rock de Saint-Etienne, par ailleurs fan des Verts (le club de foot stéphanois, pas le parti écologiste...), résume à la perfection tout ce dont Doha devrait prendre conscience...

    Cathy Lafon

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