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biodiversite - Page 6

  • Initiative. Trois oursons pyrénéens aux 12.000 prénoms...

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    Cette photo des oursons avec leur mère a été prise par un randonneur le 9 octobre 2011 en Ariège. C'est seulement la deuxième fois que l'on arrive à photographier une ourse avec trois oursons dans les Pyrénées... DR paysdel'ours.com

    Trois oursons sont nés début 2011 dans les Pyrénées. C'est la tradition, il faut les baptiser et, comme chaque année, le public est invité à participer au choix de leurs noms. Voilà pourquoi, depuis le 8 novembre dernier, le site paysdel'ours.com, de l'association Pays de l'ours-Adet, propose aux internautes de tous les pays de leur trouver un prénom. Et l'ours a fait le buzz : en une dizaine de jours, l'association avait déjà reçu plus de 12.000 propositions...

    "Aidez nous à baptiser trois oursons !"

    biodiversité,ours,prénom,association,pyrénées,montagne,réintroduction« C'est un bon départ qui nous réjouit car ces appels au public sont l'occasion de faire de la sensibilisation sur la réintroduction de l'ours et la biodiversité", a confié au "Parisien" Alain Reynes, directeur de l'association Pays de l'ours-Adet, qui a le succès modeste. Sur les trois oursons à baptiser, deux sont des femelles mais le sexe du troisième n'a pas encore été déterminé. Comme tous les oursons, ils sont nés en plein hiver, au tout début de l'année, dans la tanière de leur mère. Ils ont été observées pour la première fois fin juillet 2011, en Couserans (Ariège) Les internautes devront donc proposer un nom qui convienne à un mâle comme à une femelle. Jusque là, ça va, vous suivez ?

    Nés de père connu : Pyros. Et de mère non moins connue : Hvala

    Mâle, femelle, oui, mais de quelle famille sont-ils ? Dans la famille ours des Pyrénées, je demande.... le père. Facile : leur père est l'ours Pyros,  le mâle dominant des Pyrénées centrales, le plus grand, mais aussi le plus âgé. Il a environ 24 ans. Il a été lâché à Melles (31) en provenance de Slovénie le 2 mai 1997. Je demande maintenant...la mère. Encore plus simple : la mère, Hvala, est une ourse d'environ 13 ans. Elle a été lâchée à Arbas (31) le 17 mai 2006, au milieu d'un grand tapage médiatique. Elle  déjà eu des oursons, Pollen et Bambou, deux femelles nées en 2007, puis Nheu et Noisette, nées en 2009. Voilà pour les soeurs. Enfin, s'il vous faut voir les oursons pour y croire,  le site paysdel'ours.com a mis ligne des vidéos qui filment les bébés ours. Trop craquant ! Voilà qui ne peut que donner de l'inspiration aux internautes dans leur chasse aux prénoms...

     "La famille" : d'abord le père, Pyros, puis Hvala, la mère, et enfin un des oursons

    Baptême officiel : le 30 novembre

    Il ne reste plus que deux jours pour participer au choix des prénoms des oursons de l'année 2011. "Prénommer les ours fait partie de la tradition dans les Pyrénées dès qu'un plantigrade a été identifié, précise Alain Reyne. Toutes les proposition sont permises, du petit nom sympa au nom faisant référence à la culture ou à un lieu pyrénéen". L'an dernier, l'association a compté 33.000 propositions de noms pour les oursons nés en 2010, venues du monde entier. Défi à battre en 2012 !  L'opération de baptême des oursons a lieu jusqu'au 30 novembre, date à laquelle les prénoms définitifs seront choisis.

    Nounours reste le roi indétrônable des cadeaux pour les nouveaux nés et les tout-petits... Qui n'a pas câliné son nounours, qui a séché bien des larmes et aidé à grandir plus d'un enfant  ? C'est bientôt Noël, alors maintenant que vous êtes grand, à votre tour de faire le joli cadeau d'un prénom à nos nounours pyrénéens ! N'oubliez pas : un prénom, c'est pour la vie.... A vos souris !

    Cathy Lafon

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  • Initiative. Une pétition pour le Parc marin de l'estuaire de la Gironde-Pertuis Charentais

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    Le projet du parc marin estuaire de la Gironde (photo)-pertuis charentais dans l'attente. Photo archive Sud Ouest  / Etienne Beguin

    "Sud Ouest" s'en est fait l'écho le 17 novembre dernier, la création du Parc naturel marin de l'estuaire de Gironde et du Pertuis Charentais est remise en question.

    Paul Giacobbi, le nouveau président du conseil d’administration de l’agence des aires marines protégées, s'interroge en effet sur la création de l’aire marine protégée «  estuaire de la Gironde – pertuis charentais ».  Il déclare "arriver dans une situation de contradiction de fond, entre les engagements politiques et juridiques forts pris par la République- en matière de création et gestion des aires marines protégées- et des moyens qui ne sont pas en adéquation."

    Les trois raisons des associations locales pour le maintien du projet

    Le collectif Une Pointe pour tous, qui soutient ce projet depuis l'origine (2008), monte au créneau pour le défendre. Il estime en effet que ce projet est essentiel pour l’avenir de la région pour trois raisons essentielles.

    D’abord, parce que, selon ses membres, l’estuaire n’est pas un territoire écologique « déjà protégé » dans son ensemble.  Ensuite, parce que ce projet devrait permettre à l’ensemble des acteurs de la zone d’être mieux informés et même "associés", au sein du conseil de gestion, aux grandes décisions de gestion de ce vaste espace estuarien. Enfin, parce qu’il ouvrirait pour la première fois une possibilité d’aborder de façon globale et cohérente les problèmes d’aménagement du territoire sur le plus vaste estuaire d’Europe. Zone où, bien évidemment, les interactions (amont-aval, rive gauche-rive droite, activités touristique-exploitation halieutique, industries- préservation de l’environnement) sont très nombreuses et complexes.

    Interpellation des élus

    Le collectif demande aux élus et collectivités départementales et régionales de confirmer clairement leur soutien au principe de création du parc marin et à Delphine Batho, ministre de l’environnement, "de prendre en compte la volonté clairement exprimée depuis quatre ans de la population des deux rives et de l’essentiels des acteurs économiques de la zone quant à l’importance pour l’avenir de cette zone de la création du parc naturel marin. Et de valider le travail effectué depuis quatre ans par la mission de préfiguration de l’aire marine protégée."

    Un audit

    Parellèlement, le collectif souhaite que soit effectué un audit  des intervenants et programmes publics actuels de la gestion de la zone estuarienne, afin de "rationaliser et de positionner le nouvel organisme en limitant au maximum  les doublons en terme de personnels et de frais de fonctionnement."

    Une pétition

    Le collectif lance également une pétition, pour la création de l'aire marine protégée, qui rappelle qu'une Aire Marine Protégée (AMP) est une zone maritime où des mesures spécifiques sont mises en œuvre pour protéger le milieu marin. Outil de concertation entre les différents acteurs oncernés par le développement de la zone (citoyens, élus, porteurs de projets mais
    aussi pêcheurs, chasseurs, etc.), elle organise un plan de gestion dont l’objectif premier est la
    préservation de la biodiversité. L’établissement d’une AMP ne vise donc pas la sanctuarisation
    d’un lieu : les activités traditionnelles peuvent s'y poursuivre.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site "Une Pointe pour tous" : cliquer ICI
    • Contact : Association « Une pointe pour tous », BP n° 1 – 33123 LE VERDON SUR MER
    • La pétition du collectif sur internet : cliquer ICI

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  • Réchauffement climatique : l'ultimatum de la Banque mondiale pour éviter le "cataclysme" climatique

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    Les ravages de l'ouragan Sandyà Cuba, 26 octobre 2012 AFP

    +4°C en 2060. Selon les dernières études des scientifiques (revue Science, 9 novembre) l'hypothèse est plausible. Pour la Banque mondiale, ce serait le "cataclysme" climatique. Inondations, sécheresse, montée des océans : à quelques jours de la prochaine conférence internationale sur le climat de l’ONU, qui se tiendra à Doha (Qatar), du 26 novembre au 7 décembre, l'institution met en garde contre le scénario noir d'un réchauffement du thermomètre mondial de 4°C dès 2060 et la "cascade de cataclysmes" qui frapperaient alors les pays pauvres. Mais aussi les pays riches et développés.

    Des "décennies de développement" réduites à néant

    réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladieSelon le rapport publié dimanche 18 novembre à Washington par la Banque mondiale, commandé par l'institution à l'Institut de recherche sur l'impact du changement climatique de Potsdam (Allemagne), le niveau actuel d'émissions de C02 rend quasiment intenable l'engagement pris par la communauté internationale de contenir le réchauffement du globe à +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. D'après ce rapport, le thermomètre mondial pourrait en réalité grimper de 4°C "au cours du siècle" et "dès 2060" si les gouvernements mondiaux n'agissent pas d'urgence. "Ce monde serait tellement différent de celui dans lequel nous vivons qu'il est difficile de le décrire", a prévenu à Washington le président de l'institution, Jim Yong Kim, en préambule du rapport, ajoutant que des "décennies de développement" pourraient être réduites à néant.  

    Les chiffres du réchauffement climatique

    réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladieLe rapport rappelle que le climat s’est déjà réchauffé de 0,8°C par rapport aux températures de l’époque pré-indusrielle, tandis que les océans se sont déjà réchauffés de 0,09°C. Il ajoute que le niveau de océans s’est déjà élevé de 20 centimètres, que cette hausse s’est accélérée de 1,7 millimètre par an au XXe siècle, puis de 3,2 milimètres par an depuis le début des années 1990, ou encore que l’Europe a vécu entre 2002 et 2011 les cinq étés les plus chauds qu’elle ait connu depuis cinq cents ans. Le constat est tout aussi alarmant pour l’acidification des océans, la diminution des glaces arctiques et les épisodes de sécheresse à venir.

    réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladieGaz à effet de serre : nouveau record en 2011

    Quant à la teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre, elle a atteint un nouveau pic en 2011 et la concentration actuelle de ces gaz responsables du réchauffement de la planète aura des conséquences sur la vie sur terre pendant des siècles, a averti cette semaine l'Organisation météorologique mondiale (OMM).  Le CO2 est responsable de 85% du réchauffement climatique relevé au cours des 10 dernières années. "Ces milliards de tonnes de CO2 additionnels dans notre atmosphère vont rester pendant des siècles, et réchauffer encore plus notre planète et cela aura des répercussions sur tous les aspects de la vie sur terre", a déclaré Michel Jarraud, Secrétaire-général de l'OMM (photo ci-dessus).

    "Modifier notre cap"

    Cette sombre perspective "peut et doit être évitée", assure la Banque mondiale qui souligne que la responsabilité de l'homme dans le réchauffement en cours est "sans équivoque".  "Nous, la communauté internationale, avons encore le temps d'adopter de nouvelles politiques, de modifier notre cap et de prévenir les conséquences les plus dangereuses du changement climatique", assure en écho le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, cité en marge du rapport. Et ces "conséquences" ne sont pas minces, avertit la Banque mondiale.

    réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladieLa biodiversité et l'humanité menacées

    Listant les dangers qui menaceraient alors la planète (inondations, sécheresses, malnutrition...), l'institution prédit une aggravation des "pénuries d'eau" en Afrique de l'Est, au Moyen-Orient ou en Asie du Sud et un "important rebond" de la mortalité infantile en Afrique sub-saharienne.  Certaines maladies véhiculées par les insectes (malaria, dengue) risquent également trouver un nouvel essor tandis que les barrières de corail, "protections naturelles contre les inondations", pourraient ne pas résister aux retombées acides du CO2 dans l'océan, énumère la Banque mondiale. Plus globalement, le changement climatique pourrait devenir "la plus grande menace à la biodiversité", selon ce rapport.

    réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladiePas de recettes-miracle

    "Un monde à +4°C (...) déclencherait une cascade de cataclysmes", résume la Banque mondiale ajoutant qu'il n'y avait "aucune certitude" que la planète puisse y faire face.  "Les plus pauvres et les plus vulnérables seront les plus durement touchés", assure le président de la Banque mondiale, même si aucune région ne serait épargnée. Les sécheresses ayant frappé cet été les Etats-Unis ou l'Europe de l'Est pourraient se reproduire et l'Occident serait aussi confronté à l'afflux de populations fuyant les conséquences des bouleversements climatiques. Le rapport ne propose pas de remèdes-miracle pour relancer l'élan de la communauté internationale, qui a faibli depuis le fiasco du sommet de Copenhague en 2009 et sous l'effet de la crise économique.

    La lutte contre le réchauffement climatique pour relancer la croissance économique

    réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladieManhattan sous les eaux après le passage de Sandy, la calotte glacière qui vire à la crème glacée, 26 Etats américains touchés par une monstrueuse sécheresse hors norme cet été, le Colorado et la forêt sibérienne ravagées par des incendies... Les chocs climatiques se succèdent désormais à une vitesse effrénée. Et pourtant, plus les certitudes des scientifiques progressent concernant l'évolution du climat et moins les Etats semblent décidés à agir.  D'où la sévère mise en garde de la Banque mondiale qui n'y va plus par quatre chemins et veut en outre faire passer un message: la lutte contre le réchauffement n'est pas l'ennemie de la croissance. "Le secteur privé doit comprendre que l'adaptation au réchauffement climatique constitue une opportunité économique", assure Jim Yong Kim, estimant que la Chine en a déjà pris conscience et appelant d'autres pays à suivre son exemple.

    réchauffement climatique,gaz a effet de serre,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladie"Je suis convaincu que le changement climatique est une réalité et que les activités humaines et les émissions carboniques ont un impact."

    La phrase est de Barack Obama. Il l'a prononcée lors de la première conférence de presse qui a suivi sa réélection comme président des Etats-Unis, le 14 novembre dernier, après le passage de l'ouragan Sandy.  Terriblement dévastateur sur le plan matériel, Sandy a laissé des traces "vertes" outre-atlantique dans les esprits des Américains. La prise de position de Barack Obama est-elle le révélateur d'une évolution des mentalités et d'une progression de la cause écologiste, dans le deuxième pays le plus émetteur au monde de gaz à effet de serre ? L'effet écolo de l'électrochoc Sandy sera-t-il durable ?

    Quoiqu'il en soit, la Banque mondiale a fait le job: l'ultimatum climatique est lancé. Le message sera-t-il reçu ? Rendez-vous à Doha.

    Cathy Lafon

    REPERES

    • Cinq pays seulement  sont à l'origine de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre : la Chine, les Etats-Unis, l'Inde, la Russie et le Japon dominent le classement.
    • 30 milliards de dollars : c'est le montant de l'aide fédérale réclamée par le gouverneur de New York, Mario Cuomo, après le passage de l'ouragan Sandy.

    EN SAVOIR PLUS

    • L'intégralité du rapport de la Banque mondiale  "Turn down the heat. Why  a 4° warmer world must be avoided" : cliquer ICI
    • La France à Doha : cliquer ICI
    • Le site de l'OMM : cliquer ICI

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