Pour espérer voir de nouveaux oursons peupler les Pyrénées, il faut procéder à de nouveaux lâchers de femelles. Photos archives Sud Ouest / Guillaume Bonnaud
Dans l'ouest des Pyrénées, il ne reste que deux ours mâles, Néré et Canelito, deux vieux célibataires. Parfaitement insuffisant, selon les scientifiques et les spécialistes de l'ursidé, pour assurer la survie de l'espèce, réintroduite en France en 1996. Aussi, cela fait maintenant près de dix ans, que les défenseurs du plantigrade et notamment les associations Pays de l'Ours - Adet et Ferus, bataillent auprès de l'Etat pour oeuvrer à sa pérennisation dans le massif franco-espagnol. Ce qui implique, comme elles l'ont demandé et redemandé, de nouveaux lâchers d'une ou de plusieurs femelles venues de Slovénie, dès ce printemps.
Un courrier en ce sens, adressé l'an dernier par Nicolas Hulot, alors président de la Fondation pour la nature et l'homme (FNH) à Ségolène Royal, ex-ministre de l'Ecologie, était resté lettre morte. C'est désormais au nouveau ministre de la Transition écologique, de répondre... à savoir Nicolas Hulot lui-même. Qui ne se bouscule pas pour le faire et donner son feu vert à de nouveaux lâchers, alors que comme le soulignent les deux associations pro-ours : "Il y a désormais extrême urgence".
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