Bonne nouvelle : un arrêté de protection du Mont-Blanc pour encadrer la fréquentation entre en vigueur
Des touristes devant la Mer de glace, le 16 mai 2020 à Chamonix, en Haute-Savoie. Archives AFP
Rançon du succès, le toit de l’Europe occidental, culminant à 4.810 m, attire chaque année entre 15.000 et 20.000 prétendants à son ascension et jusqu’à 500 par jour durant l’été. Ces dernières années, des pseudo-alpinistes en perdition, un abri d’altitude transformé en quasi-refuge par des agences peu scrupuleuses, des rameurs, jacuzzi et autres objets incongrus montés sur les flancs du géant avaient provoqué la colère des élus, des guides et des gestionnaires.
Un arrêté de protection du Mont-Blanc, destiné à encadrer la sur-fréquentation du sommet des Alpes et à juguler incivilités et initiatives farfelues, a été signé le jeudi 1er octobre 2020 par le préfet de Haute-Savoie et est entré en vigueur le vendredi 2. Largement applaudie, la mesure fait aussi office de premier pas vers une candidature commune avec l’Italie et la Suisse pour un classement du massif du Mont-Blanc à l’Unesco.