La contamination de l’air par les pesticides est une composante de la pollution atmosphérique moins documentée que d’autres milieux. Un manque que veut combler l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Photo AFP
Quand on y songe, notre bol d'air quotidien est vraiment peu ragoûtant... Présents en résidus dans ce que nous mangeons et buvons, les pesticides, utilisés dans certains produits de consommation courante par les particuliers dans leurs maisons ou leurs jardins, comme par les collectivités, et épandus par l'agriculture, l'arboriculture et la viticulture, se retrouvent aussi dans l'atmosphère. Les agences régionales de la qualité de l'air en France sont d'ailleurs chargées de les surveiller depuis plus de 15 ans. Dans l'air que nous respirons, ils viennent en effet s'ajouter, entre autres, aux fameuses particules fines... Avec quelles conséquences ? Aucune, jusqu'à présent. Car, aussi surprenant que cela puisse paraître, il n'existe pas de norme sanitaire relative à la concentration des pesticides dans l'air, comme c'est le cas pour l'eau.
En attendant d'éventuelles normes émises un jour par l'OMS, en France, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) surveille les substances chimiques liées aux phytosanitaires, pour "permettre in fine, d'évaluer l'exposition chronique de la population générale et les risques sanitaires associés".
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Tags : pollution, pesticides, air, surveillance, prévention, anses