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Vie quotidienne - Page 165

  • Planète vidéo. "Les Papiers témoignent", la nouvelle saga d'Ecofolio

    papiers témoignent.jpg

    "On mérite tous de vivre plusieurs vies !"  Une feuille et une enveloppe témoignent : "Tous les papiers se recyclent ! Oui, tous!" DR vidéo Ecofolio

    Pour 83 % des Français, le papier est le déchet le plus simple à trier. Et son recyclage, au bureau comme à la maison, apporte de nombreux bénéfices économiques et écologiques.

    Une évidence. Et pourtant...

    Concernant le papier, la France accuse  un certain retard : l'Hexagone ne recycle aujourd'hui que 47 % du papier qu'elle consomme.  Ses voisins européens font beaucoup mieux : l'Allemagne atteint 75 % et l'Espagne 64%. Et ce, alors que notre pays consomme moins de papier que la moyenne européenne : 60 kg par an et par habitant, contre 75,6 kg par an et par habitant ailleurs en Europe. L'objectif ambitieux d'Ecofolio est de porter la performance française de recyclage à 55 % en 2016, dans trois ans. Autant dire demain.

    Quand les papiers mouillent la chemise pour le recyclage

    Plus que jamais, pour les papiers, réduire, trier et recycler sont les trois actions majeures à développer. Pour nous en convaincre, ils ont décidé de prendre eux-même la parole et leur destin en main, dans une saga de quatre vidéos, "Les Papiers témoignent", diffusée dès la rentrée de septembre par Ecofolio.

    Hé oui, Annuaire, Feuille, Enveloppe, Papier cadeau… tous témoignent dans cette nouvelle web vidéo-série-culte,  pour nous inviter à les trier et nous rappeler à travers leurs récits amusants (et complices) que tous les papiers se recyclent. Oui, tous, et jusqu’à cinq fois ! Courageux, les papiers, et bourrés de talent...

    A découvrir sur www.recyclons-les-papiers.fr et sur la page Facebook « Recyclons les papiers », les vidéos sont disponibles et exportables depuis la chaîne YouTube d’Ecofolio.

    Faites passer le message...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Ecofolio est l'éco-organisme des papiers en France. Il met en oeuvre la Responsabilité Élargie du Producteur (REP) en incitant à recycler plus, en améliorant les dispositifs de tri et collecte et en encourageant à trier mieux tous les papiers.Sa mission d’intérêt général, organiser et financer le recyclage des papiers, lui a été confiée par l’Etat  : mobiliser, orienter et accompagner les acteurs de la filière de la collecte et du recyclage des papiers. L’objectif prioritaire d’Ecofolio, fixé par l’État, est d’atteindre 55 % de papiers recyclés en 2016.

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  • Transports : l'incroyable succès du bateau-bus électrique de Lorient

    bateau bus lorient.jpg

    Les navettes fluviales ou maritimes, avec zéro émission de CO2 qui marchent, ça existe. Ailleurs qu'à Bordeaux, hélas, où les fameux BatCub, lancés en mai dernier, ont fait la parfaite preuve de leur inefficacité.

    lorient_bateau_elec_02.jpgZéro émission carbone

    Exemple en Bretagne, où, avec la récente mise en service d'un bateau-bus "zéro émission", Lorient Agglomération a réalisé en toute discrétion, le 22 septembre dernier, une vraie première mondiale dans le domaine du transport des passagers. Fonctionnant de 6h00 à 20h30, l’Art vag Tredan (le "bateau électrique", en breton) assurera le transport de quelques 400.000 personnes chaque année. Avec 180 voyageurs par trajet et 28 allers-retours par jour entre Lorient et Locmiquélic, ce catamaran est une innovation écologique de taille. Et un vrai succès, car il marche. Ou plutôt, il navigue. Lui.

    Innovation technologique

    Tous les Bretons ne passent pas leur vie à râler contre les impôts ni à incendier les portiques de l'écotaxe. Certains innovent aussi dans le développement durable, et les bateaux, ça les connaît. Ainsi, c’est une entreprise locale bretonne, le chantier naval STX (Lanester) qui a mis au point le procédé qui permet l’Art vag Tredan d’assurer une liaison non-stop, de 6h à 20h30. Grâce à des condensateurs « supercapacité », rechargeables en seulement quatre minutes, le navire n’embarque à chaque rotation que la seule énergie nécessaire à un aller-retour sur la rade. A l’inverse, les batteries classiques nécessitaient un temps de chargement long et n’offraient pas une autonomie suffisante pour le service quotidien de la rade de Lorient.

    Innovation environnementale

    L'Ar vag Tredan est l'une des traductions sur le terrain de l’Agenda 21 de Lorient Agglomération qui prévoit notamment de contribuer à la réduction du réchauffement climatique, causé par le rejet de gaz à effet de serre. Avec 123 places assises, une capacité d’accueil de 150 personnes et 10 porte vélos, il répond aussi à un des autres enjeux de l’Agenda 21 avec pour objectif de développer l’usage des transports collectifs et de réduire la part de la voiture dans les déplacements urbains.

    batcub.jpgEn langage "bateau-bus", "succès" se dit  "Ar Vag Tredan". Mais pas "Batcub", qui, lui, est synonyme de "galère"...

    Depuis Bordeaux, on souhaite bon vent au bateau-bus de Lorient. Non sans une certaine envie, il faut bien le reconnaître. Nous aussi, on veut bien traverser la rade du port de la lune en bateau, pour aller bosser, faire les courses ou la fête...  Pour l'heure, "L'Hirondelle" et "La Gondole" ont bien retrouvé la Garonne, mais continuent d'effectuer des "marches à blanc", le temps de tout vérifier...  En attendant, les navettes sont assurées par les bateaux de secours "La Mouette" et "Le Silnet".  Aux heures de pointes, essentiellement.

    Pourquoi ne pas ravaler notre fierté locale et envisager d'aller voir en Bretagne comment ça marche, un bateau électrique qui fonctionne ?  Un Ar Vag Tredan qui navigue ou un BatCub que les Chinois, paraît-il, nous envient, en rade au milieu de la Garonne ou bien coincé contre les piles du pont de pierre? Y a pas photo : on choisit l'Ar Vag Tredan !

    Cathy Lafon

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  • Ondes électromagnétiques : les fortes attentes des électrosensibles

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    La cause des personnes victimes en France de l'électrosensibilité aux ondes (EHS) avance, doucement, mais sûrement. Le collectif des électrosensibles de France et Priartem ont déjà été reçus par le ministère de la Santé le 27 juin dernier, ouvrant ainsi la voie à une prise en considération du problème de l'hypersensibilité électromagnétique.

    Ce mardi 5 novembre, ils ont rendez-vous avec la Direction Générale de la Santé (DGS), pour aborder la mise en oeuvre d'un plan d'action intégré, piloté par le Ministère de la Santé, en lien avec les autres ministères concernés.

    "Urgence"

    Pour Manuel Hervouet, fondateur du collectif des électrosensibles, il y a urgence : « chaque jour nous recevons de nouveaux témoignages de personnes qui souffrent à cause des wifi, des téléphones sans fil des voisins, des antennes,... . Certaines sont désespérées parce qu'elles ne peuvent pas rester dans leur logement, qu'elles risquent de perdre leur emploi, que leur santé se dégrade de jour en jour et que personne ne répond à leur demande... Dernier exemple en date de ce désespoir, cette dame à Antony, qui est montée dans une grue pour qu'on réponde à sa demande de logement moins irradié ! ».

    « Hors champs », un documentaire de Marianne Estèbe sur la vie des personnes électro-hypersensibles (EHS)

    "Humanité"

    Pour Sophie Pelletier, co-responsable du collectif, il faut agir vite et dans plusieurs directions : «  Nous ne pouvons pas nous contenter de saupoudrage, il faut une politique publique globale. Nous demandons à ce que les autorités publiques traitent avec humanité les cas les plus urgents de façon à mettre les personnes à l'abri le temps de se ressourcer mais qu'elles décident également de mesures pour garantir le maintien dans la vie sociale et professionnelle et prévenir l'apparition de nouveaux cas. La réduction des expositions est indispensable pour toute la population ».

    Réponse concrète

    Les questions urgentes de la mise à l'abri des personnes les plus atteintes ou en voie d'hypersensibilisation et de la réponse concrète que peuvent apporter les systèmes de santé et social, seront donc aujourd'hui au cœur des discussions, à Paris. Les représentants des personnes victimes des ondes demandent que leur problématique soit reconnue et traitée comme une "question de santé publique en émergence". Ils proposent par ailleurs la création de zones blanches non couvertes par les réseaux sans fil pour les protéger. Leurs symptômes sont divers et bien réels : vertiges, maux de tête, troubles de la mémoire, de la concentration, du sommeil, picotements, brûlures…

    "Une charte"

    Ce qui fait dire à Priartem que la balle est désormais dans le camp de la DGS.  « Le collectif a fait d'importants efforts de pédagogie et de construction de revendications qui puissent être audibles par les pouvoirs publics, sur un sujet difficile, s'il en est ! Une charte définissant des principes respectueux des droits humains, des propositions d’actions concrètes et l'identification des obstacles majeurs sont sur la table. La DGS doit maintenant s'en saisir et ouvrir un vrai dialogue sur ce sujet de santé publique qui concerne tout le monde. » , souligne Janine Le Calvez, présidente de l'association.

    Les très fortes attentes des associations

    Une proposition de loi  sur les ondes électromagnétiques, visant à reconnaître la maladie de EHS et à leur réserver sur le territoire des zones hors ondes, devait être examinée par l'Assemblée nationale le 31 janvier. Finalement, elle n'a pas même fait l'objet d'un débat et a été renvoyée en commission des affaires économiques. L'avis sibyllin rendu par l'Agence nationale sanitaire (Anses) sur la dangerosité des ondes, le 15 octobre dernier en a remis une couche, en renforçant les attentes des associations. Selon l'Anses, si l'exposition aux ondes électromagnétiques peut provoquer des modifications biologiques sur le corps, les données scientifiques disponibles ne montrent pas d'"effet avéré" sur la santé. L'agence a conclu qu'il n'était pas nécessaire de modifier la réglementation qui fixe des seuils limites, tout en recommandant  néanmoins de limiter l'exposition aux ondes... Sans se prononcer sur la question de l'hyper électrosensibilité.

    Cathy Lafon

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