L'arrêt du réchauffement climatique en 1998 ? Une "légende" entretenue par les climatosceptiques

Le réchauffement climatique se poursuit et la banquise continue de fondre, comme ici, au Groenland. AFP
Dans son cinquième rapport, publié en septembre 2013, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) précisait qu’entre 1951 et 2012, la tendance moyenne au réchauffement du globe avait été de 0,12 degrés Celsius par décennie, alors qu’entre 1998 et 2012 elle n’avait été que de 0,07°C par décennie.
Une information qui avait nourri la thèse d'un apparent ralentissement du réchauffement climatique, entre 1998 et 2014, faisant dire aux climatosceptiques que ce phénomène était "un canular". Une nouvelle étude scientifique publiée le mercredi 4 janvier 2017 par des chercheurs des universités de Berkeley, en Californie, et de York, au Royaume-Unid, ans la revue américaine "Science Advances" a définitivement remis les pendues à l'heure, faisant voler en éclat la théorie illusoire d'un éventuel "arrêt" ou "pause" dans le réchauffement.
Argument favori des climatosceptiques, le "gobal hiatus" climatique est bel et bien dû à une erreur de mesure, que viennent de corriger les scientifiques.


Eviter des produits contaminés par les pesticides pour manger plus sainement, oui, mais comment être sûr que l'on fait le bon choix sur le marché, au rayon fruits et légumes de son supermarché ou encore de la petite épicerie du coin ? Certes, on peut commencer par décider de ne plus se fournir qu'en en bio. Mais cela n'est pas toujours possible. Les pesticides présents dans le produit pourraient aussi être identifiés et quantifiés et indiqués sur une étiquette. Une transparence minimale revendiquée par le consommateur, mais pas vraiment encore dans les tuyaux. L'Etat pourrait encore décider d'interdire l'usage des phytosanitaires dans les champs et les élevages français. Inutile de le préciser : là, on est en plein rêve et ce n'est pas demain la veille.
Tant qu'il y aura des phytosanitaires, pouvoir identifier et quantifier les pesticides sur les fruits et légumes frais afin de savoir ce qu'il achète exactement et ce qu'il est susceptible de manger, constitue donc un enjeu sanitaire important pour le consommateur. C'est ce que proposera à terme Scan Eat, un outil inventé par