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Sciences - Page 151

  • Erosion du littoral. Depuis Bordeaux, des chercheurs veillent au grain... de sable

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    Les scientifiques bordelais de GEO-Transfert en mission sur la plage basque de Mundaka (Espagne). Photo GEO-Transfert

    Grâce aux images fournies par les satellites, GEO-Transfert, une structure scientifique bordelaise, produit depuis 2002 des cartes des rivages et des fonds marins, pour une meilleure gestion du littoral atlantique.

    Mais où est donc passé tout le sable ?

    Réchauffement climatique, hausse du niveau des mers... Les scientifiques s'agitent beaucoup sur un sujet qui inquiète décideurs politiques et économiques du littoral atlantique, notamment dans la région, en Aquitaine et en Charente-Maritime : le recul du trait de côte. Avec à la clé, une économie locale et des zones d'habitat menacées par l'effondrement de terres littorales ou les inondations. Et une question lancinante : comment gérer les zones côtières ?

    La solution GEO-Transfert

    Pas de panique. A Bordeaux, GEO-Transfert, une Cellule de Transfert de Technologie de l'ADERA, créée en 2002 par Eric Maneux, docteur en géochimie, tient le littoral à l'oeil, images satellites à l'appui, afin d'aider les collectivités locales à mieux comprendre le phénomène naturel pour l'anticiper et s'y préparer. Financée par la Région Aquitaine, elle participe à la valorisation des recherches menées par  le laboratoire OASU-UMR EPOC 5805 de l'Université Bordeaux 1, qui se consacre avec ses réseaux de surveillance, à la recherche et au développement d'études environnementales. En clair, GEO-Transfert, c'est la petite cellule qui bosse sur le terrain pour la tête chercheuse EPOC, en proposant des services et une expertise scientifique et technique dans les domaines de la gestion des zones côtières. Vaste sujet. Comment ne pas s'y noyer ?

    Virginie.pngLe point avec Virginie Lafon, 42 ans, titulaire d'un doctorat en océanographie et responsable au sein de GEO-Transfert des méthodes de surveillance du littoral basées sur l’exploitation d’images satellites.

    Géochimie, hydrodynamique, télédétection

    Pour parvenir à ses fins, indique la scientifique bordelaise, GEO-Transfert, dispose de trois armes fatales, issues de la large palette des sciences liées à l'océanographie et de leurs applications : la géochimie, l'hydrodynamique (ou morphodynamique), et la télédétection. Soit. Mais encore ?

    geo-transfert,recherche,télédection,satellite,bordeaux,virginie lafonClair comme de l'eau de roche

    Quand Virginie Lafon explique, tout devient limpide. "La géochimie, étudie "la répartition et le comportement des éléments chimiques dans la nature. Par exemple, les flux de sédiments et les métaux lourds transportés par les eaux alluviales jusqu'à l'océan depuis les bassins versants." Quant à l'hydrodynamique, "elle s'intéresse aux courants et à la dynamique côtière. Autrement dit, l'impact des vagues  sur la morphologie des plages." Là, on est en plein dans le sujet qui préoccupe les élus du littoral atlantique, comme en Vendée, ravagée par la tempête Xynthia (ci-dessus), à Biscarrosse, dans les Landes, ou encore à Lacanau et Soulac, en Gironde, où les plages sont victimes de l'érosion.

    Championne de la télédétection

    Et la télédétection ? Vous n'êtes pas dans un épisode de votre série préférée "The Mentalist" et il ne s'agit pas d'une science occulte, mais, selon la définition de Virginie Lafon, de "l'observation de l'environnement des écosystèmes du trait de côte où de la turbidité (qualité) de l'eau, via l'exploitation d'images satellites, qui permettent de dresser des indicateurs écologiques, géochimique ou sédimentaires de la côte". Ouf, c'est dit. Le nerf de la guerre de l'observation du littoral, en quelque sorte, sans lequel rien ne s'étudie, rien ne s'observe et rien ne se décide. Et pour l'Aquitaine, ça tombe bien: en télédétection satellitaire appliquée à la science de la mesure des profondeurs de l'océan, la bathymétrie,  GEO-transfert est championne toutes catégories.

    geo transfert mimizan-1200.jpgUn projet nommé "Balist"

    Pour transformer ses approches très scientifiques en véritable service opérationnel, GEO-Transfert a conçu en 2012 un projet de bathymétrie par satellite, afin de cartographier les petits fonds du littoral, entre 0 et 30 m, à 2 ou 3 km de la côte. Son nom : Balist. Financé à 50% par la Région Aquitaine, où la chargée de mission Marlène Kiersnowski le suit de près, et à 50% par la petite cellule bordelaise sur fonds propres, il concerne un ensemble de régions françaises, Aquitaine, Vendée et Languedoc-Roussillon en Méditerranée, mais aussi portugaises et espagnoles. Son objectif : établir des cartes saisonnières régulières (printemps, été, automne, hiver) pour pouvoir en produire rapidement en cas d'urgence météorologique et de catastrophe naturelle.

    geo-transfert,recherche,télédection,satellite,bordeaux,virginie lafon"Donner les clés aux décideurs"

    Quels enjeux pour les décideurs, quelles stratégies adopter face à l'érosion du trait de côte ? Les cartes fournies par Balist leur permettent d'évaluer les stocks sableux à disposition, en prévision des tempêtes hivernales, afin de faciliter la gestion du littoral et de ses plages et de protéger le milieu dunaire. Et surtout, précise Virginie Lafon, de "donner les clés pour anticiper sur le recul du trait de côte, qui est inéluctable". Comme à Soulac, victime d'une érosion majeure, où l'immeuble Le  Signal (ci-dessus) est directement menacé d'effondrement et où se pose la question du camping situé au bord de l'eau : faut-il le déplacer et/ ou le protéger ? "GEO-Transfert apporte son expertise pour y répondre mais ne préconise pas", précise Virginie Lafon. "Nous faisons des études pour montrer les aléas, les enjeux, les risques. En Aquitaine, les collectivités locales sont en cours d'analyse de solutions: parfois repli, parfois repli moyen terme avec défense court terme ... C'est toujours très, très compliqué", conclut la scientifique.

    geo-transfert,recherche,télédection,satellite,bordeaux,virginie lafonLe prix européen "Astrium Radar Challenge"

    Quant à Balist , son intérêt a été reconnu au plus haut niveau : en 2012, l'application a remporté le titre de vainqueur de l'"Astrium Radar Challenge", dans le cadre du deuxième concours d'idées du programme satellitaire européen (l'European Space Agency), les GMES Masters (Global Monitoring for Environment and Security Masters). Le prix obtenu ne fait pas vraiment fantasmer le citoyen lambda, mais il met carrément en transe les chercheurs. Virginie Lafon et ses collègues ont rapporté de Munich (Allemagne) un chèque de 25.000 €,à dépenser uniquement en achat d'images en provenance du satellite TerraSAR-X, fournies par Astrium.  Pas vraiment des bons d'achat à la Redoute, mais la possibilité pour les chercheurs bordelais de travailler mieux et davantage. Avec ces images et celles subventionnées par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) - les images SPOT et Pléiades- de multiples cartes ont été produites et comparées. Elles sont consultables en ligne sur le portail régional PIGMA (Plateforme d'information mutualisée en Aquitaine).

    Un fort potentiel commercial dans un secteur en manque de donnée

    Pourquoi une telle reconnaissance ? "En distinguant Balist parmi douze projets européens concurrents, analyse Virginie Lafon, l'Europe a voulu récompenser le potentiel commercial à venir dans un secteur qui manque furieusement de données, ainsi qu'une structure bien implantée localement". En Aquitaine, GEO-Transfert a désormais de nombreux partenariats et clients locaux, comme l’Observatoire de la Côte Aquitaine, le Département de la Gironde, le Siba d'Arcachon, la mairie de Biscarrosse, Camping Contrôle. La structure bordelaise  commence également à s’implanter en Méditerranée, "où l’érosion et la submersion sont aussi très préoccupantes", souligne Virginie Lafon.

    geo-transfert,recherche,télédection,satellite,bordeaux,virginie lafonAu secours, Hercules a rétréci la plage !

    Depuis sa création, Balist ne chôme pas. Dernier épisode en date: le déferlement des vagues monstrueuses qui viennent de frapper tout le littoral début janvier, résultat du "vortex polaire" hors norme Hercules qui congèle le Canada et les Etats-Unis de l'autre côté de l'Atlantique. Dans la région, en Charente-Maritime où les travaux de réparation vont s'élever à 4 millions d'euros, le trait de côte a reculé jusqu’à 10 mètres dans certains endroits de l’Ile d’Oléron. En Gironde, les plages de Lacanau (ci-dessus), de Soulac-sur-Mer et de Montalivet ont été littéralement passées à tabac. A Soulac, la plus touchée, la côte a reculé de près de 7 mètres sur la plage sud. A Lacanau, les ouvrages anti-érosion ont été laminés par les vagues. Au Pays-Basque, à Biarritz, où le maire Didier Borotra estime les dégâts de la houle à 500 000 euros, une déferlante a atteint un parking souterrain situé à 200 mètres du rivage. Du jamais vu et beaucoup de pain sur la planche pour GEO-Transfert qui s'apprête à analyser les dégâts d'Hercules sur le trait de côte grâce aux images satellitaires d'Astrium.

    Le business du réchauffement climatique

    On s'en doute, le réchauffement climatique ne réjouit pas GEO-Transfert. Mais il faut reconnaître qu'il lui procure du boulot à l'infini, car il aggrave le phénomène d’érosion naturelle qui menace le littoral en accélérant l’élévation du niveau de la mer, au rythme actuel de 3,2 mm par an. Le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) publié à l’automne 2013, estime que le niveau des océans pourrait s’élever de près d’un mètre d’ici à la fin du siècle… Le rapport piloté par le scientifique Hervé Le Treut, "Prévoir pour agir, la région Aquitaine anticipe le changement climatique" (2013) l'a confirmé : le littoral aquitain est directement menacé.

    Du sable à la pelle

    Dans ce contexte d'érosion galopante, GEO-Transfert a du sable à surveiller à la pelle. Aussi la cellule bordelaise a-t-elle accueilli avec intérêt l'arrivée en Aquitaine, en octobre dernier, du centre de Surveillance de l’Environnement EarthLab de Telespazio, à l'Aérocampus de Latresne (Gironde). Ses satellites et ses drones vont permettre aux chercheurs qui travaillent sur la forêt, mais aussi sur l'érosion de la côte aquitaine, d'avoir des données plus précises que jamais. Grâce à la présence de l'EarthLab, Virginie Lafon espère "une belle opportunité de démonstration de services vers les collectivités" pour la gestion du littoral.

    Ce qu'il y a de sûr, c'est que l'été prochain, on y réfléchira à deux fois avant de jeter sa serviette sur la plage : les grains de sable, GEO-Transfert les a tous à l'oeil.

    Cathy Lafon

    Crédit photos : Sud Ouest (Xynthia, Soulac, Lacanau) et GEO-Transfert.

    PLUS D'INFO

    • Le site de GEO-Transfert : cliquer ICI. La structure emploie 7 personnes, dont 4 ingénieurs, 2 assistants-ingénieurs et 1 technicien et a réalisé un chiffre d'affaire de 350 000 € en 2012.
    • Le site du concours "Astrium Radar Challenge", remporté par Balist : cliquer ICI

    CONTACTS

    •  Virginie Lafon. Agée de 42 ans, titulaire d'une thèse en Océanographie (1999, Bordeaux), spécialiste du traitement et analyse d’images visibles et radars en domaine littoral,  elle est,  depuis 2006, chargée de mission télédétection à Géo-Transfert. Contact : tél 05-40-00-83-28. E-mail  v.lafon@epoc.u-bordeaux1.fr GEO-Transfert : UMR 5805 EPOC, Université Bordeaux 1, Av. des facultés, 33405 Talence, France.
    • Marlène Kiersnowski. A la Région Aquitaine, pour GEO-Transfert,  c'est "Madame Cocooning". Chargée de mission Europe et International, elle promeut très activement les activités de GEO-Transfert. Contact : +33 (0)5 56 56 38 34. E-mail :  marlene.kiersnowski@aquitaine.fr - Conseil régional d'Aquitaine : 14, rue François de Sourdis, 33077 Bordeaux Cedex.
  • "Germes tueurs, le fléau de l'élevage intensif": une enquête explosive signée Arte

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    © NDR/Thurn Film

    A force de gaver les animaux d'antibiotiques, l'élevage industriel donne naissance à de redoutables bactéries que nous retrouvons dans nos assiettes et qui résistent à ces médicaments. De quoi, à terme, remettre en cause l'existence même des antibiotiques.

    télévision,arte,documentaire,antibiotiques,résistance,projet de loi"Les antibiotiques, c'est pas automatique"

    Si un nombre croissant d’individus subissent l’assaut de bactéries multirésistantes, la faute en revient en partie à l'utilisation excessive des antibiotiques par les êtres humains. Le phénomène est désormais bien connu et dénoncé en France par la campagne sanitaire : "Les antibiotiques, c'est pas automatique". Mais aussi, on le sait moins, par l'administration massive des antibiotiques aux animaux élevés industriellement. Avec le risque d’une transmission de bactéries résistantes des animaux aux hommes.  "Germes tueurs : le fléau de l'élevage intensif", l'enquête de Frank Bowinkelmann et Valentin Thur diffusée par Arte ce jeudi 9 janvier, lève le voile sur un phénomène méconnu et inquiétant, qui fait froid dans le dos.

    L'augmentation constante des bactéries multirésistantes

    En septembre 2013, la « Salmonella Kentucky » rejoignait la « New Delhi métallo-beta-lactamase » dans la liste des bactéries multirésistantes aux antibiotiques. Cette souche connaît une explosion sans précédent depuis 2006, selon une étude publiée en mai dernier dans la revue The Lancet Infectious Diseases. Résistante aux fluoroquinolones, antibiotiques puissants utilisés massivement chez l'homme comme chez l'animal, sa zone de contamination s'est progressivement élargie à toute l'Afrique et au Moyen-Orient. Ce n'est qu'un exemple récent parmi d'autres de l'augmentation constante des bactéries résistantes aux antibiotiques, mise en avant en novembre 2013, par un rapport de l'agence américaine "Centers of Disease Control and Prevention" (CDC).

    25.000 décès par an en Europe

    Les résistances augmentent dans le monde entier, notamment en Afrique, en Asie, en Amérique ou en Europe. Chaque année aux États-Unis, 2 millions d'infections et 23.000 décès sont causés par ces bactéries. En Europe aussi, les germes qui résistent aux antibiotiques causent environ 25.000 décès par an, dus à l'une des cinq bactéries multirésistantes les plus fréquentes. Les Pays-Bas, le Danemark, l’Allemagne et la France sont ainsi touchés par l’explosion d’infections difficiles à soigner, car résistantes aux médicaments.

    télévision,arte,documentaire,antibiotiques,résistance,projet de loiAu banc des accusés, l'administration massive d'antibiotiques aux animaux

    L'enquête d'Arte s’appuie sur les éclairages de chercheurs, d’éleveurs responsables, de vétérinaires et de médecins de plusieurs pays européens, pour dénoncer la pratique de l’administration vétérinaire massive d’antibiotiques aux animaux, autant à titre curatif que préventif. C'est un chercheur néerlandais qui a, le premier, tiré la sonnette d’alarme en 2004 après avoir identifié la présence du SARM (stathylocoque doré résistant à la méthicilline) dans des élevages porcins. Les volailles produites à la chaîne suscitent aussi la méfiance : sont-elles infestées d’entérobactéries tout aussi coriaces ? En outre, en dehors du contact direct avec le bétail, les bactéries se propagent via les cheminées d’aération des bâtiments d’élevage ou les épandages de fumier dans les champs, ce qui peut contaminer d’autres cultures, qu’elles soient bio ou pas.

    télévision,arte,documentaire,antibiotiques,résistance,projet de loiLa riposte de la France

    L'accélération du phénomène inquiète l'OMS, qui évoque le risque réel d'une paralysie de la médecine moderne: sans antibiotiques, plus de chirurgie, plus de greffes d'organe, plus de chimiothérapies, plus de barrière thérapeutique pour empêcher la propagation des contagions... La France, consciente du problème depuis 2011 avec le plan d’action "Ecoantibio 2012-2017", prépare une riposte à l'antibiorésistance chez les humains. En mai dernier, un rapport visant à l'"Encadrement des pratiques commerciales pouvant influencer la prescription des antibiotiques vétérinaires" était remis au ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll. La réforme prévue par le projet de loi d'avenir pour l'agriculture que les députés examinent depuis le 7 janvier, vise ainsi notamment à lutter contre l'antibiorésistance, par la baisse des ventes d'antibiotiques destinés aux animaux.

    Un objectif qui ne sera atteint que si l'on parvient à remettre en question en France les méthodes de l'élevage intensif, en prenant le tournant du bio et de l'agroécologie. Une vraie révolution verte en perspective...

    Cathy Lafon

    LE DOCUMENTAIRE

    PLUS D'INFO

  • L'océan sous haute surveillance: un bilan de la qualité environnementale et sanitaire

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    La mer, dans la Baie de la Somme. Photo DR

    coeur.jpg"L’océan sous haute surveillance, Qualité environnementale et sanitaire", un livre de Michel Marchand, dresse un bilan de l’état et l’évolution de la qualité environnementale et sanitaire du milieu marin en ce début de XXIe siècle.

    La surveillance de la qualité du milieu marin a commencé il y a juste un siècle, pour contrôler la salubrité bactérienne des coquillages consommés vivants. À partir des années 1970, la qualité chimique s’y ajoute. Dix ans plus tard, un réseau d’observation du phytoplancton toxique et des toxines associées est mis en place. La surveillance du milieu marin est alors axée sur un contrôle sanitaire des coquillages et un suivi environnemental à caractère patrimonial. En 2000, l’adoption de la Directive cadre sur l’Eau modifie considérablement le concept de surveillance. Des critères écologiques et chimiques définissent le bon état ou non des eaux. En 2008, la Directive cadre Stratégie pour le milieu marin étend la veille à l’ensemble des mers européennes. D’autres paramètres sont pris en compte pour évaluer les changements liés à l’évolution du climat et aux effets de la perte de biodiversité marine.  

    couv mer.jpgLa mer, un écosystème utile

    La mer n’est plus vue comme un simple milieu d’usage, c’est aussi un système qui rend des services écologiques et qu’il convient de préserver dans sa globalité. L’Ifremer est chargé de développer des réseaux de surveillance environnementale et sanitaire des eaux littorales.  Un système d’information unique (Quadrige) assure le stockage des données, leur gestion et leur valorisation. Ce dispositif permet de mesurer l’état et l’évolution de la qualité environnementale et sanitaire des eaux littorales en ce début de XXIe siècle.

    Ce livre, très documenté, s’adresse aux décideurs des collectivités territoriales, des administrations et des agences d’environnement. Mais il passionnera aussi tous les citoyens soucieux de leur cadre de vie et de leur santé. Et de l'avenir de la planète.

    Cathy Lafon

    LE LIVRE

    • "L’océan sous haute surveillance, Qualité environnementale et sanitaire",  Michel Marchand, éditions Quae, Cirad, Ifremer, 30 €.