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Pollution - Page 323

  • Chanson culte. "Beds are burning", de Midnight Oil

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    Peter Garrett, chanteur du groupe Midnight Oil. Photo DR

    C'est la rentrée... Finies les vacances ! Histoire de reprendre le chemin du boulot avec courage et une conscience toujours plus verte,on s'offre avec "Ma Planète" un bon vieux petit rock, bien écolo. Et bien d'actualité.

    Les rockeurs n'ont pas que du coeur. Ils sont aussi parfois visionnaires, à l'instar du groupe australien Midnight Oil qui, dans l'album Diesel & Dust publié en 1987, alerte le monde sur le réchauffement climatique, avec sa chanson "Beds are burning". "Comment pouvons-nous danser pendant que la planète brûle, comment pouvons-nous dormir alors qu'il y a le feu à notre lit?"

    Bonnes questions. Reprises en 2002, avec un son pop-rock beaucoup moins efficace, par la petite phrase de Jacques Chirac : "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ". Le président de la République française d'alors s'exprimait devant l'assemblée plénière du IVe Sommet de la Terre, le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud.

    peter garrett.jpgDepuis "Beds are burning", Peter Garrett a eu sa chance pour défendre la planète : il semble qu'il l'ait laissé passer. Après la victoire des Travaillistes aux élections de 2007, il est nommé par Kevin Rudd, nouveau premier ministre, ministre de l'Environnement et de la Culture. Pour la Culture, on ne sait pas. Mais pour l'Environnement, il a pas mal déçu ses fans australiens, qui l'ont accusé d'avoir trahi ses convictions. Lui qui dénonçait dans ses chansons les pollueurs, le nucléaire et les puissantes compagnies minières australiennes a, notamment, autorisé l'ouverture d'une mine d'uranium géante dans son pays. Le "géant vert" comme on le surnomme en raison de sa haute taille et de ses convictions écolos, est depuis passé au ministère de l'Education, en 2010.

    Les questions posées en 1987 par Midnight Oil, si elles restent essentielles, n'ont toujours pas de réponse. Le temps passe et l'addition qu'il nous faut aujourd'hui payer pour notre mode de vie énergivore et ultra polluant, comme nous en avertissait Peter Garrett, ne cesse de s'alourdir...

    chanson culte, changement climatique, réchaffement climatique, Giec, Midnight Oil, Australie"Beds are burning" est pourtant l'un des plus gros tubes de l'histoire mondiale du rock. Et un texte qui pourrait servir de préface à l'ouverture du prochain rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) sur le changement climatique, qui sera remis en octobre 2014. Sans qu'on ait besoin d'y changer, hélas, une seule virgule.

    Et si, pour une fois, on écoutait vraiment Midnight Oil, au lieu de regarder ailleurs ?

    Cathy Lafon

    • L'écolo-maniaque a ses chansons fétiches."Beds are burning" en est une. Vous en connaissez d'autres ? Envoyez les moi  en cliquant ---> ICI

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : cliquer ICI
  • Mon été 2013 en mode écolo. Trois livres pour des vacances bien "vertes"

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     Visiter Tchernobyl ? Depuis 2011, les autorités ukrainiennes ont ouvert aux touristes la zone entourant le sarcophage de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Photo archives AFP

    Dans ma valise verte, j'ai déjà mon chargeur solaire et éco-solidaire pour mon smartphone, ma crème solaire bio "spéciale sauvetage de l'océan" et ma bio-wax pour ma planche de surf. Qu'est-ce que j'emporte pour lire ? Voici les trois lectures écolos à ne pas rater cet été.


    bienvenue à tchernobyl.jpg"Bienvenue à Tchernobyl". Un tour du monde des lieux les plus pollués de la planète, par Andrew Blackwell, chez Flammarion. 21 €. 
    C'est la lecture idéale pour commencer ses vacances : on se détend et on rit, tout en n'en pensant pas moins. Une fois n'est pas coutume, l'auteur s'est offert non pas les meilleurs spots de surf ou le top des baignades et des plages les plus propres, mais  un tour du monde des lieux les plus pollués de la planète et nous fait partager le top des meilleurs sites-poubelles au monde. Un drôle de guide touristique à l'envers, qui est aussi une enquête à travers les plus grandes pollutions du progrès contemporain. De Tchernobyl jusqu'à la Chine et la ville de Linfen, capitale du de l'industrie de la houille, plongée dans un brouillard permanent, en passant par les mines de sables bitumeux de l'Alberta, la Grande plaque de déchets du Pacifique et les berges de la Yamunâ, rivière sacrée et noire d'excréments en Inde : le périple de la découverte de la face cachée de la planète est racontée avec un humour décapant mais tendre. Cette réflexion écologique est aussi un acte posé par son auteur en faveur d'une "écologie qui ne soit ni une déclaration d'ordre culturel, ni un accessoire politique, ni une toquade". Elle ne manque pas de sens, à l'heure où la "terre outragée" de Tchernobyl est effectivement devenu un haut lieu du tourisme international. Le filon est en outre inépuisable : la prochaine édition mise à jour comportera un autre site : Fukushima.

    gaz de schiste imposture.jpg"Gaz de schiste, histoire d'une imposture", de Jacques Ambroise, collection "Le droit de savoir", édition Sang de la Terre. 14,50 €. Plus sérieux et surtout très technique, cet ouvrage est aussi le "coup de poing, militant et pertinent" revendiqué et assumé d'un citoyen qui se mobilise pour la préservation du territoire que nous laisserons aux générations futures. A l'heure du débat national pour la transition énergétique, l'ouvrage, simple et didactique répond point par point aux questions qu'on se pose sur l'exploitation polémique des gaz de schiste en expliquant les conséquences irréversibles qu'elle aurait sur notre environnement et nos rapports économiques et sociaux. Plutôt qu'une nième expertise sur le sujet, l'auteur revient sur la question de façon chronologique et nous fait prendre conscience des problématiques et des enjeux d'un mode de développement énergivore et consumériste qui sert les intérêts des multinationales, sans souci de l'avenir des sociétés humaines et de la planète. Dans le débat sur les gaz de schiste, c'est un livre à charge, on l'aura compris.

    reinventons l'humanité jacquard.jpg"Réinventons l'humanité", d'Albert Jacquard et Hélène Amblard, édition Sang de la Terre. 4,90 €. Dans un monde où l’intolérance devient un mode d’action, nous avons plus que jamais besoin de paroles nous rappelant nos valeurs éthiques. Pour finir les vacances plein d'optimisme et l'espoir gonflé à bloc, ce petit livre vraiment pas cher, est vraiment idéal. "Qu’est-ce qu’être humain ?", se demande le généticien humaniste et écolo."Faire partie, si nous l’acceptons, de l’unique forme du vivant capable d’inventer l’humanité. L’humanité reste une adhésion. Un choix collectif. Un défi sans cesse relevé depuis que l’homme est homme : celui d’innover. La question n’est pas pour nous de sauver la Terre, mais de développer, en la réinventant, l’humanité sur Terre. Ce ne sera possible qu’en respectant notre planète et en nous respectant nous-mêmes, humains d’aujourd’hui, d’hier et à venir." Avec l’aide de la journaliste Hélène Amblard, sa complice depuis plus de trente ans, Albert Jacquard nous offre un petit ouvrage qui nous concerne tous et qui résonne comme un cri d’alarme sur l’avenir de l’homme. C'est aussi un livre plein d'espoir pour réinventer l’humanité,  destiné à faire vivre le débat entre tous, pour enfin mieux vivre ensemble.

    jacquard large.jpgCélèbre généticien, Albert Jacquard est l’auteur de nombreux ouvrages scientifiques, politiques et philosophiques. Aujourd’hui une personnalité humaniste des plus influentes, il est connu pour ses engagements citoyens et notamment associatifs.


    Bonnes vacances et bonnes lectures "vertes" !

    Cathy Lafon

  • Mon été 2013 en mode écolo. Partir en voiture et rester "vert" : c'est possible!

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    Ce week-end, c'est le grand chassé-croisé des "juilletistes" et des "aoûtiens". Si vous ne partez pas en vacances en vélo, quelques conseils utiles pour survivre à ce moment difficile. Photo archives Sud Ouest /David Le Deodic

    Ca y est, pour les "aoûtiens", c'est enfin les vacances ! Quant aux "juilletistes", c'est bel et bien fini... Comment passer des vacances plus vertes que vertes, sans sombrer pour autant dans la déprime de l'auto-culpabilisation... ? Et déjà :  comment peut-on partir en vacances en voiture, quand on est écolo ?


    F. Hardy & j. dutronc - Puisque vous Partez en..

    On destresse

    On est bien d'accord, l'écologie, c'est toute l'année et c'est un combat de tous les instants. Pas question de baisser la garde même pendant les vacances. Mais là, on destresse ! Zen ! Oublions, l'espace de quelques jours, le changement climatique, la disparition des papillons et des abeilles, les ravages des pesticides dans nos assiettes, la fonte des glaciers, Fukushima... Pas de souci : on retrouvera tout ça à la rentrée, exactement dans l'état où on l'a laissé en partant... Sauf si c'est pire... Stop. On a dit:  VACANCES. On aborde la question du développement durable en mode relax et on laisse tomber la prise de tête. Mais on garde la "verte attitude", même, et surtout, si l'on part en voiture.

    diesel.jpgOui, mais la voiture, ça pollue...

    Question préalable : avantg de partir, avez-vous pensé à vérifier votre bilan carbone ? Vous savez, l'impact de votre activité quotidienne sur la planète, en terme d'émission de CO2 ?  Il peut vous réserver une excellente surprise. Si vous avez suivi à la lettre tous les conseils de Ma Planète cette année, vous avez sûrement été très économes en déplacements émetteur de gaz à effet de serre. Et  il se peut même que vous ayez droit à un voyage en avion, à l'étranger, bien loin, au soleil. Plutôt pratique si vous avez décidé de partir aux Etats-Unis, en Inde, en Afrique ou en Asie. Vite, vite, la calculette de l'Ademe...

    autocool2.jpgAutopartager, covoiturer, ou partager tout court

    C'est d'accord, ceux qui aiment la planète prendront le train, mode de transport le moins émetteur en CO2 après le bateau, le cheval et le vélo. Certes. Mais quand on est nombreux, qu'on trimballe la tente de camping et tout le toutim, on est parfois bien obligé (et bien content) de partir en voiture. Un voyage en famille ou avec des amis en voiture est souvent moins coûteux qu'en train, plus commode et si on est plusieurs à partager le véhicule, question pollution, c'est mieux que si l'on est tout seul. Et si on part en célibataire, le covoiturage est une excellente formule pour partir à la recherche de l'âme soeur : avec Blablacar, on fait à coup sûr autant de rencontres que sur Meetic.  Si, si, je vous l'assure.

    "No diesel" quand même

    Un conseil aux "bad green boys-girls" qui roulent en Diesel : s'ils veulent vraiement trouver le repos de l'esprit auquel ils aspirent, qu'ils essaient d'oublier momentanément que le "diesel tue", comme toutes les études sanitaires nous l'indiquent. A la rentrée, ils auront ainsi le cerveau tout frétillant, prêt à  réfléchir aux moyens de changer leur voiture ultra-polluante. Pas forcément contre un véhicule électrique, qui n'est pas la panacée. Mais pour une voiture plus propre, ou carrément un abonnement à un système d'autopartage.  Rien qu'à Bordeaux, à la fin de l'année 2013, ils devraient y en avoir pas moins de deux : AutoCool, qui existe déjà et la BlueCub, l'Autolib de Bolloré qui arrive sur l'agglo bordelaise.

    vacances,voiture,location,autopartage,vélo en libre serviceJe ne conduis plus, j'éco-conduis !

    Conseil n°2. Diesel, ou pas, si vous n'avez pas encore acheté DrivEco, le petit boîtier vert destiné à développer l'éco-conduite dont Ma Planète vous a pourtant parlé en octobre 2012, vous adoptez d'urgence les conseils du guide d'éco bonne conduite.  Edité par ALD Automotive&Beltoise Evolution téléchargeable en ligne, il vous donne cinq conseils en or pour devenir un "éco-conducteur" en économisant sa consommation de carburant jusqu'à 25 % et autant de rejets polluants épargnés, grâce à des gestes simples qui préservent l'environnement. Leader de la Location Longue Durée en Europe, ALD Automotive est, avec l’école de conduite Beltoise Evolution, précurseur en matière de stages d’éco-conduite. Chaque jour, grâce à leurs enseignements, des centaines de stagiaires reprennent la route en sachant éco-conduire...

    citi bike bleus.jpgUne fois sur place, je roule éco-responsable

    Ouf ! On est enfin arrivé en vacances ! Pas la peine de se casser la tête : on fait en vacances comme on fait à la maision : on ne prend la voiture qu'en cas d'extrême nécessité, jamais pour soi tout seul. On utilise les transports en commun du coin, idéal pour faire des rencontres, et on roule à vélo. Si on n'a pas pu prendre le sien, on peut aussi le louer sur place. La plupart des villes, même de taille moyenne, ont désormais des systèmes de location de vélos en libre service. Même New York a son citi bike bleu ! Et comme on a le temps : on marche ! C'est bon pour le moral, la santé et on bronze ! Jamais bloqué dans sa mobilité, en vacances, on se déplace dans la sérénité.

    Si vous prenez le volant ce week-end : conduisez souplement, mais aussi très, très prudemment, en vous arrêtant régulièment pour vous reposer et en respectant toutes les règles du code de la route...

    Bon, rouler "vert", c'est pas si difficile, finalement. Bonne route !

    Cathy Lafon