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Justice - Page 10

  • Algues vertes en Bretagne : l'Etat condamné "pour carences" à dédommager Saint-Brieuc

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    Une plage fermée recouverte d'algues vertes à Hillion, près de Saint-Brieuc en Bretagne, le 29 juin 2017. Archives AFP

    Le tribunal administratif de Rennes a condamné l’État à payer 556 509 euros à une communauté d’agglomérations pour n’avoir pas su empêcher la prolifération d’algues vertes dans la baie de Saint-Brieuc, en Bretagne, une région lourdement touchée par cette pollution végétale toxique issue de l'azote des nitrates utilisés notamment en agriculture, dans les élevages intensifs.

    Opérations de ramassage

    Une somme qui vise à dédommager Saint-Brieuc Armor Agglomération pour les opérations de ramassage, de transport et de traitement des algues vertes qu’elles a dû entreprendre au cours des années 2014, 2015 et 2016. Entre 2010 et 2016, Saint-Brieuc Armor Agglomération a ainsi procédé au ramassage de 3 860 tonnes d’algues vertes par an en moyenne, selon son site internet. Un pic de 20 000 tonnes a même été atteint en 2009 !  En 2012, les macro-algues, principalement des ulves, qui produisent des marées vertes, avaient recouvert 815 hectares de plages en Bretagne.

    Toxiques 

    Fraîchement échouées, les algues vertes sont inoffensives. Mais au bout de 48 heures, elles commencent à pourrir et dégagent du sulfure d’hydrogène. Malodorant, ce gaz est très toxique. A l’été 2011, 36 sangliers avaient  été retrouvés morts dans l’estuaire du Gouessant, près de Saint-Brieuc. 

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  • Protection de l'ours brun dans les Pyrénées : l'Etat condamné par la justice. Et maintenant ?

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    Pour espérer voir de nouveaux oursons peupler les Pyrénées, il faut procéder à de nouveaux lâchers de femelles. Photos archives Sud Ouest / Guillaume Bonnaud

    Dans l'ouest des Pyrénées, il ne reste que deux ours mâles, Néré et Canelito, deux vieux célibataires. Parfaitement insuffisant, selon les scientifiques et les spécialistes de l'ursidé, pour assurer la survie de l'espèce, réintroduite en France en 1996. Aussi, cela fait maintenant près de dix ans, que les défenseurs du plantigrade et notamment les associations Pays de l'Ours - Adet et Ferus, bataillent auprès de l'Etat pour oeuvrer à sa pérennisation dans le massif franco-espagnol. Ce qui implique, comme elles l'ont demandé et redemandé, de nouveaux lâchers d'une ou de plusieurs femelles venues de Slovénie, dès ce printemps.

    Un courrier en ce sens, adressé l'an dernier par Nicolas Hulot, alors président de la Fondation pour la nature et l'homme (FNH) à Ségolène Royal, ex-ministre de l'Ecologie, était resté lettre morte. C'est désormais au nouveau ministre de la Transition écologique, de répondre... à savoir Nicolas Hulot lui-même. Qui ne se bouscule pas pour le faire et donner son feu vert à de nouveaux lâchers, alors que comme le soulignent les deux associations pro-ours : "Il y a désormais extrême urgence". 

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  • Evacuation de Bure : pour Michèle Rivasi, "enfouir les déchets nucléaires, ce n'est pas la bonne solution"

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    Porté par l'Andra, le projet Cigéo prévoit l'enfouissement de milliers de mètres cubes de déchets radioactifs à Bure (Meuse).

    Le gouvernement avait marqué des points auprès des écologistes en renonçant à construire un nouvel aéroport dans le bocage nantais et à évacuer sur le champ et manu militari les opposants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il en aura perdu le jeudi 22 février en faisant évacuer par la force et par surprise une quinzaine d'antinucléaire de la zone de 221 hectares occupée du Bois-Lejuc, lieu du projet ultra-controversé d'enfouissement des déchets nucléaires Cigéo de Bure, dans la Meuse. 

    cigéo,centre d'enfouissement des déchets nucléaires,bure,michele rivasi,polémique,zad,expulsion,conflit,dechets nucleaires"Sous l'autorité de la préfète de la Meuse, une opération menée par 500 gendarmes a débuté ce matin à 6h15", a déclaré ce jeudi sur son compte Twitter Gérard Collomb, mettant ainsi à exécution une décision de justice prise en avril par le Tribunal de Grande Instance de Bar-le-Duc. "Nous ne voulons plus qu'il y ait en France des zones de non droit", a commenté le ministre de l'Intérieur. Vent debout contre cette évacuation (photo AFP ci-contre), la députée européenne Europe-Ecologie Michèle Rivasi s'est faite la porte-parole des antinucléaires et autres défenseurs de l'environnement, pour "appeler à la raison et demander un débat démocratique sur les alternatives à l'enfouissement des déchets hautement radioactifs". Sans mâcher ses mots.

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