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Justice - Page 19

  • Nucléaire: après la Suisse, l'Allemagne épingle deux des plus vieilles centrales françaises, Cattenom et Fessenheim

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    La sécurité de la centrale de Fessenheim, mise en accusation par l'Allemagne. Photo AFP

    Après la plainte contre X déposée à Paris par Genève, ce mercredi 2 mars, pour "pollution des eaux" et" mise en danger de la vie d'autrui" par les installations décrites comme "vétustes" du Bugey (Ain), les Verts allemands ont sévèrement pointé le lendemain, la sécurité du site vieillissant de Cattenom (Moselle). Selon un rapport que leur groupe d'élus a commandé au Parlement allemand et révélé par France Info le 2 mars,  la centrale de Cattenom n'est pas au niveau des nouvelles normes européennes de l'après Fukushima. Dans la foulée, le Luxembourg, quant à lui, a saisi sur ce sujet la  Commission européenne.

    Ce vendredi, la dangerosité de la plus vieille centrale du pays, celle de Fessenheim (Haut-Rhin) dont la fermeture, promise par François Hollande n'est pas prévue avant la fin 2018, et dont rien ne dit qu'elle sera effectivement démantelée, était à son tour pointée par l'Allemagne. Selon un média allemand, le site nucléaire alsacien aurait été momentanément hors de contrôle, lors d'un incident survenu en 2014. Nos voisins européens n'apprécient pas du tout les risques que fait courir sur leur sécurité le parc électronucléaire français vieillissant. Cinq ans après Fukushima, ils le font savoir haut et fort, et il faut les comprendre.

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  • Nucléaire : Genève porte plainte contre la centrale française du Bugey

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    La centrale du Bugey, dans l'Ain, fonctionne depuis 1972. Photo archives AFP

    Tout proche voisin de la la centrale nucléaire du Bugey, mise en service en 1972, le canton de Genève a porté plainte ce mercredi 2 mars contre X, en France.  Les autorités suisses accusent la centrale rhodanienne, l'une des plus vieilles de l'Hexagone, de "mise en danger de la vie d'autrui et pollution des eaux" et réclame sa fermeture.

    Pour la Suisse et les Genevois, la goutte d'eau dans la coupe déjà bien pleine des incidents à répétition survenus sur le site nucléaire de Saint-Vulbas, près de Lyon et de la frontière helvétique, c'est la déclaration, il y a quatre jours, de la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, de vouloir donner son feu vert à la prolongation de 10 ans de la durée de vie des sites nucléaires civils gérés par EDF, à condition que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en soit d'accord. Ce qui, au demeurant, est d'ailleurs loin d'être acquis, selon Pierre-Franck Chevet, le patron du gendarme du nucléaire.  

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  • #Sivens : il y a un an, la mort de Rémi Fraisse

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    Rémi Fraisse est décédé le 26 octobre 2014, après une manifestation contre le projet de barrage de Sivens, dans le Tarn. Archives AFP

    remi fraisse 2.jpegRémi Fraisse, un jeune botaniste, militant pacifiste écologiste de 21 ans (photo ci-contre), est mort dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, peu avant 2 heures du matin, sur le site de la construction contestée du barrage de Sivens (Tarn), après avoir été atteint par une grenade offensive lancée par un chef de groupe du 4e peloton de l’escadron de gendarmerie mobile de La Réole (Gironde). Depuis plusieurs heures, des gendarmes mobiles retranchés affrontaient de petits groupes de manifestants. Dans l’après-midi du 25, un grand rassemblement avait réuni opposants et personnalités politiques à plusieurs centaines de mètres de là.

    "L'enquête recule"

    Dans son édition en ligne du 23 octobre 2015le journal "Le Monde", qui a pu prendre connaissance du retour de commission rogatoire déposé en mars par l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) sur le bureau de la juge Anissa Oumohand, chargée de l’instruction ouverte pour "violences par une personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner", dénonce une enquête de la gendarmerie "bâclée". "Le Monde" explique qu'au lieu d'avancer, même lentement, comme souvent dans les enquêtes pour violences policières, "l'enquête sur la mort de Rémi Fraisse recule". Le quotidien national écrit que "Pour l’essentiel, les gendarmes n’ont pas enquêté sur les faits, mais sur le climat qui régnait sur la ZAD (zone à défendre) du projet de barrage de Sivens dans les semaines qui les ont précédés – dont la violence justifierait la réplique de la nuit du 25 au 26 octobre – et sur la personnalité de la victime – totalement et irrémédiablement pacifique".

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