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Energie - Page 99

  • "Earth Hour" 2015 : ce samedi 28 mars, on éteint tout pour la planète

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    Ce soir, pour lutter contre le changement climatique et économiser l'énergie, on éteint nos lumières de 20h30 à 21h30 : c'est l'"Earth Hour".

    Cette année, la 8e édition de "Earth Hour" a lieu ce samedi 28 mars. Un événement mondial à l'initiative du WWF durant lequel les citoyens, les pouvoirs publics, les villes et les entreprises éteignent leurs lumières pendant une heure pour préserver l'avenir de la planète.

    95% des émissions de gaz à effet de serre

    Transport, habitat, équipement : l'ONG rappelle que le secteur énergétique est responsable en France de près de 95% des émissions de gaz à effet de serre,  les acteurs du réchauffement climatique. Lancée pour la première fois en 2007 à Sidney en Australie, "Earth Hour" ("Heure de la Terre") a connu en 2012 une participation record de près de 2 milliards de personnes mobilisées dans plus de 7.000 villes réparties dans 152 pays.  L'opération de mobilisation citoyenne du WWF interpelle sur la nécessité d'offrir des solutions énergétiques soutenables et renouvelables pour tous en luttant contre le péril climatique.

    De Paris à Bordeaux...

    eclairage,earth hour,wwf,électricité,monumentVoilà pourquoi, ce soir, des centaines de monuments seront éteints symboliquement dans la plupart des villes de l'Hexagone. Comme chaque année, Paris éteindra pendant une heure l’éclairage extérieur de plus de 200 bâtiments : l’Hôtel de Ville, le Parc des Princes, la cathédrale Notre-Dame, l’Hôtel des Invalides, les opéras Garnier et Bastille, des ponts, fontaines et places parisiennes... Quant à la Tour Eiffel, elle ne pourra s’éteindre que pendant 5 minutes pour des raisons de sécurité. Mais elle le fera en présence de Laurent Fabius et de Ségolène Royal. Classe. Dans la région, Bordeaux et de nombreuses villes, grandes ou petites, se mettront elles aussi à l'"Earth Hour". Sans l'aide d'aucun ministre, c'est encore plus méritant.

     

    Si vous hésitez encore à appuyer sur l'interrupteur, sachez que "Earth Hour" est aujourd’hui "la plus grande manifestation en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique", selon Ban Ki-Moon, secrétaire Général des Nations Unies. Autrement dit, à huit mois du Sommet international sur le climat (COP 21) qui doit avoir lieu en décembre prochain à Paris, c'est l'événement à ne surtout pas rater ! 

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

  • Climat : coup d'arrêt pour les émissions de CO2 en 2014

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    Principal émetteur de CO2 mondial, la Chine qui développe ses énergies renouvelables a diminué de 2,9% sa consommation de charbon en 2014. Photo AFP

    A dix mois de la Conférence internationale de Paris sur le climat, c'est la bonne nouvelle qu'on n'osait espérer : les émissions de CO2 liées à la production d'énergie ont stagné en 2014 et ce, alors même que l'économie mondiale était en croissance, a annoncé le 13 mars dernier l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

    Développement des énergies renouvelables et efficacité énergétique

    pollution,air,co2,émissions gaz effet de serre,chine,aieSelon des données provisoires de cette agence, "les émissions mondiales de dioxyde de carbone ont atteint 32,3 milliards de tonnes en 2014, stables par rapport à l'année précédente", grâce au développement des énergies renouvelables et à une meilleure efficacité énergétique. "C'est la première fois en 40 ans qu'il y a une pause ou une baisse dans les émissions de gaz à effet de serre qui ne soit pas liée à une récession économique", souligne dans un communiqué l'AIE, bras énergétique des pays de l'OCDE. En 2014, le produit intérieur brut (PIB) mondial a en effet crû de 3%. Les émissions de CO2 n'ont stagné ou reculé qu'à trois reprises au cours des quarante dernières années: au début des années 1980, en 1992 et en 2009, chaque fois en période de crise économique.  Le coup d'arrêt de la pollution liée à la production d'énergie est donc "une très bonne surprise", pour l'AIE. "Pour la première fois, émissions de gaz à effet de serre et croissance économique sont dissociées", a souligné le chef économiste de l'agence, Fatih Birol, qui prendra la tête de l'organisation internationale à partir de septembre.

    La Chine, en progrès

    pollution,air,co2,émissions gaz effet de serre,chine,aiePremier émetteur mondial de CO2 avec 30% des dégagements mondiaux, la Chine, deuxième économie mondiale, a notamment réduit de 2% ses émissions l'an dernier, selon les calculs de l'agence Bloomberg. La première diminution depuis 2001 dans le pays qui, victime d'une pollution massive, a consacré la même année 89,5 milliards de dollars pour les énergies renouvelables. Le mix énergétique chinois évolue dans le bon sens et la Chine commence à se désintoxiquer du charbon, sa principale source d'énergie : elle en a consommé 2,9% de moins qu'en 2013. Ce signal, encourageant pour l'avenir sanitaire du pays, constitue aussi une excellente nouvelle pour la planète, car la pollution chinoise pèse lourd dans la qualité de l'air mondial.

    "Pas d'excuse pour ne rien faire"

    Ces chiffres "encourageants" ne doivent pas servir d'"excuse pour ne rien faire", a averti de son côté Maria van der Hoeven, actuelle directrice exécutive de l'AIE, à quelques mois du sommet mondial sur le changement climatique, qui se tiendra à Paris en décembre. L'agence publiera les données définitives et détaillées sur ce sujet le 15 juin, dans un rapport sur l'énergie et le climat.

    Cathy Lafon

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  • Energies renouvelables : l'Uruguay vise le 100% éolien

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    L'Uruguay mise sur l'éolien. Photo AFP

    Produire jusqu’à 100% de son électricité grâce à l’énergie éolienne ? C’est le défi relevé par l’Uruguay, petit pays de 3,3 millions d’habitants qui consacre 3% de son PIB annuel à bâtir son indépendance énergétique. Et l'objectif d'un programme lancé en 2008 par Ramon Mendez, directeur national de l’Energie, destiné à aider le pays à parvenir à la souveraineté énergétique en 25 ans.

    Une électricité à 90% d'origine renouvelable

    Aujourd'hui, près de 50% de toute l’énergie que consomme l’Uruguay provient déjà de sources renouvelables (essentiellement hydrauliques). Ses cours d’eau étant déjà exploités à leur maximum, et dans l’attente de la confirmation de la présence sur le territoire d’éventuels gisements pétroliers, l’Uruguay a décidé d'investir massivement dans les éoliennes. Aussi, en 2015, plus de 90% de l'électricité uruguayenne seront issus des énergies renouvelable, et sur ces 90%, 30% au minimum seront fournis par le vent. Plus que les pays européens les plus exemplaires, le Danemark (28%), l’Espagne (21%) ou l’Allemagne (12%).

    Bientôt 32 parcs éoliens

    Vingt parcs éoliens sont actuellement en activité dans ce pays côtier de 176.000 km2 et douze autres en construction. Généralement constitués de 25 générateurs totalisant 50 mégawatts, ces parcs ont commencé à être érigés en 2008. Le dernier d'entre eux, inauguré en 2014, le parc R del Sur, financé par des capitaux uruguayens et espagnols, est situé à 200 km de Montevideo. Au pied des éoliennes de 80 mètres, paissent des troupeaux de vaches, qui constituent l’une des principales ressources économiques de ce pays essentiellement rural.

    Un business financier

    énergie éolienne,électricité,élevage,hydraulique,vent,uruguay,amérique latineSelon Ramon Mendez, l'éolien n'a que des avantages : les générateurs produisent plus de 40% du temps, ce qui garantit une production stable et constante. « C’est quasiment un business financier, parce qu’il n’y a aucun coût de production associé, il n’y a pas de combustible à ajouter, le seul coût est d’amortir l’investissement initial », explique-t-il à l'AFP. Une éolienne coûte environ trois millions de dollars et l’Etat paie 60 dollars le mégawatt/heure. Enfin, dans ce pays d’élevage, le développement de l’industrie éolienne, qui n’a quasiment aucun impact environnemental, est par ailleurs parfaitement compatible avec l’activité agricole. Les vaches cohabitent à merveille avec ces grands moulins à vent du XXIème siècle.

    Sur une puissance électrique installée totale de 4 gigawatts, l'Uruguay espère atteindre 1,2 gigawatts d’énergie éolienne d’ici la fin de l’année. Dans le domaine des énergies renouvelables, en Amérique latine, l'Uruguay est loin d'être un Ovni. D’après un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF), le Costa Rica, le Brésil, le Chili et le Mexique sont également à l’avant-garde dans le développement des renouvelables, pour se défaire de la dépendance au charbon et au pétrole.

    Qui dit mieux ?

    Cathy Lafon avec l'AFP

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