Biomasse : le site de méthanisation de Hourtin en Gironde, lauréat 2018 pour la production d'électricité verte

La Nouvelle-Aquitaine compte plus d'une cinquantaine de sites de biométhanisation. Photo archives Sud Ouest / Quentin Salinier
Ca bouge toujours dans le secteur des énergies renouvelables tricolores ! Le ministère de la Transition écologique et solidaire continue de décliner les projets d'installations de production d’électricité verte dans le pays qu'il a retenus pour les financer. Après l'éolien et le photovoltaïque, la biomasse. Troisième source d'énergie renouvelable produite en France derrière l'hydraulique et l'éolien, et devant le photovoltaïque, la géothermie, le solaire thermodynamique et les énergies marines, la biomasse permet de fabriquer de l'électricité grâce à la chaleur dégagée par la combustion de matières organiques (bois, végétaux, déchets agricoles, ordures ménagères organiques) ou du biogaz issu de la fermentation de ces matières.

Une dynamique qui profite au secteur mais aussi et surtout aux consommateurs, restés trop longtemps sur leur faim de bio, en démocratisant notamment un marché dont les prix se mettent enfin à la portée de toutes les bourses. Mais pour la bio, il y a un hic. Et un gros : l'offre hexagonale ne suit pas. Certes, près de 20 % des agriculteurs sont en "démarche bio" sans en avoir le label, comme le décrit Frédéric Denhez dans son dernier et excellent livre "Le Bio, au risque de se perdre", qui alerte sur la crise de croissance de la bio. Mais cette dernière n'est portée que par seulement 6% de la surface agricole française, rappelle le journaliste spécialiste des questions environnementales. 
"Sous l'autorité de la préfète de la Meuse, une opération menée par 500 gendarmes a débuté ce matin à 6h15", a déclaré ce jeudi sur son compte Twitter Gérard Collomb, mettant ainsi à exécution une décision de justice prise en avril par le Tribunal de Grande Instance de Bar-le-Duc. "Nous ne voulons plus qu'il y ait en France des zones de non droit", a commenté le ministre de l'Intérieur. Vent debout contre cette évacuation (photo AFP ci-contre),