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Ecologie - Page 658

  • Gironde : Valérie Murat, fille d'un viticulteur victime des pesticides, témoigne dans "Priorité Santé", sur Rfi

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    Valérie Murat chez elle, à Bordeaux, le 22 octobre 2013. Photo Sud Ouest/Philippe Taris

    La Bordelaise Valérie Murat, fille d'un viticulteur girondin mort d'un cancer incurable, mène un combat judiciaire pour que son père soit reconnu victime des pesticides. Elle témoigne dans "Priorité Santé", une émission de Rfi (Radio France international) consacrée aux cancers pathologies professionnelles, le vendredi 21 février de 10h10 à 11h.

    Les faits

    Viticulteur à Pujols (Gironde), James-Bernard Murat est mort en 2012, à 70 ans, d’un cancer bronchopulmonaire, une maladie incurable diagnostiquée en avril 2010, huit ans après son départ en retraite en 2002. Deux mois plus tard, le professeur Brochard, chef du service médecine du travail et pathologie professionnelle au CHU de Bordeaux, reconnaissait son cancer comme maladie professionnelle en établissant un lien entre la maladie et l'activité professionnelle du viticulteur, au cours de laquelle il a sulfaté ses vignes à l'arsénite de sodium, de 1958 à 2000.

    L'action en justice de Valérie Murat

    Pour que son père soit reconnu victime des pesticides, sa fille, Valérie, mène un véritable combat judiciaire. Avec le soutien de l’association Phyto-Victimes, qui vient en "aide aux professionnels victimes de produits phytosanitaires et à leurs proches ", la fille du viticulteur décédé a contacté un cabinet d’avocats spécialisé dans ce type de dossiers. L’avocat parisien François Lafforgue, qui gère de nombreux cas similaires à travers l’Hexagone, a déposé un recours devant la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada), afin de récupérer les autorisations de mise sur le marché, par le ministère de l’Agriculture, d’une dizaine de pesticides. Avant de saisir ensuite la Civi (Commission d’indemnisation des victimes d’infractions) pour que le viticulteur soir reconnu victime de l'industrie chimique.

    Tour récemment, en janvier 2014, la fille de James-Bernard Murat a saisi le tribunal administratif afin d’obtenir les Autorisations de mise sur le marché (AMM) et les copies des étiquettes des produits incriminés. Malgré un avis favorable donné par la Cada, la demande au ministère de l’Agriculture n’a toujours pas été suivie d’effets. La première demande avait été effectuée le 1er août dernier.

    Agée de 41 ans, Valérie Murat vit et travaille à Bordeaux. Elle participe à l'émission "Priorité Santé"  aux côtés de deux spécialistes du cancer : le docteur Béatrice Fervers, spécialiste au Centre de Lutte Contre le Cancer et Coordinatrice de l’Unité Cancer et Environnement, au Centre Léon Bérard (Lyon) et le docteur Paul N'Dom, oncologue à l'hôpital de Yaoundé au Cameroun.

    Cathy Lafon

    • L'émission de Rfi "Priorité Santé" est diffusée le 21 /02 de 10h10 a 11h : cliquer ICI

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    PLUS D'INFO

  • Interdiction des OGM : embrouilles à gogo et course contre la montre

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    Les opposants aux OGM dénoncent le maïs transgénique MON810 Photo AFP

    Le feuilleton des OGM n'en finit pas de rebondir. En effet, dernière surprise en date, le lundi 17 février, le Sénat a rejeté la proposition de loi socialiste, pourtant soutenue par le gouvernement, qui visait à interdire la mise en culture du maïs génétiquement modifié.

    Du coup, pour l'interdiction des OGM sur le sol français, le 15 mars est devenu la date butoir : les semis de printemps hantent désormais le calendrier politique français. Une situation pas vraiment bucolique, qui tient plus du sac de noeuds que d'une balade au bon air à travers champs. Décryptage.

    ogm,sénat,projet de loi,gouvernement,europe,ue,mon810,tc1507Embrouilles politiques à gogo

    Présentée par Alain Fauconnier (sénateur socialiste de l'Aveyron, photo ci-contre) en procédure accélérée, le texte de loi tricolore faisait suite à la décision européenne de ne pas interdire un nouvel OGM, le TC1507 (de l'Américain Pioneer, filiale de DuPont). En effet, si les Etats membres de l'Union européenne ont été majoritairement opposés à ce feu vert, ils n'ont pas atteint la majorité qualifiée, ce qui a relancé le débat sur le mécanisme européen d'autorisation des OGM. Quant à la loi française qui devait garantir l'interdiction du MON810, seul transgénique autorisé à la culture en Europe, elle, elle n'a pas été adoptée car la motion présentée par le sénateur UMP de la MancheJean Bizet, tendant à opposer l'exception d'irrecevabilité à la proposition de loi, a obtenu 171 voix pour et 169 voix contre, en débauchant au passage des sénateurs de gauche. Mais le gouvernement, dit maintenir intacte sa détermination à interdire les transgéniques sur le sol français.

    ogm,sénat,projet de loi,gouvernement,europe,ue,mon810,tc1507La course contre la montre des pro et anti-OGM

    C'est donc une véritable course contre la montre qui s'est engagée avec le rejet de la loi au Sénat, le 17 février, entre pro et anti-OGM à quelques semaines des premiers semis. En dépit de la volonté affichée du gouvernement de bannir les cultures transgéniques du territoire national, «il y a des producteurs qui manifestent encore leur intérêt pour le MON810, principalement en Midi-Pyrénées ou en Aquitaine», a déclaré à l'agence AFP Luc Esprit, directeur général de l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM). Et vraisemblablement, il y aussi des sénateurs de gauche qui les soutiennent.

    Le cas du MON810

    Alors que le gouvernement se trouve pris par le temps pour interdire le MON810 de Monsanto avant les premiers semis, aux alentours du 15 mars, les partisans du maïs transgénique ne désarment donc pas, Pour mémoire, la France avait interdit le MON810 dès 2008, puis de nouveau en 2012, mais le Conseil d'Etat, saisi par les pro-OGM, a annulé le moratoire en août dernier pour non-conformité au droit européen. Immédiatement, le gouvernement avait manifesté son intention de trouver un autre moyen juridique pour prolonger l'interdiction de cultiver ce maïs, un engagement réitéré lors de la 2e Conférence environnementale, en septembre dernier. 

    ogm,sénat,projet de loi,gouvernement,europe,ue,mon810,tc1507Plus ultra que Monsanto

    Les producteurs de maïs du Sud-Ouest de la France pourraient donc planter du maïs transgénique MON810 cette année, puisque le moratoire qui l’interdisait a été suspendu, soutient lAssociation générale des producteurs de maïs (AGPM). «Le MON810 résiste à plusieurs insectes, dont la pyrale (photo ci-dessus), qui touche particulièrement 400 000 à 450 000 hectares dans ces régions», plaide Luc Esprit. Pourtant, Monsanto a affirmé la semaine dernière ne pas avoir l'intention de fournir des semences de MON810 aux agriculteurs français, «ni aujourd'hui ni dans les années à venir».  Mais cela ne découragerait pas les candidats français à la culture transgénique qui pourraient aller les chercher par exemple en Espagne, où est cultivé le MON810, a laissé entendre Luc Esprit.En clair, les producteurs pourraient bien semer du MON810 avant que ne soit prononcée une nouvelle interdiction.

    ogm,sénat,projet de loi,gouvernement,europe,ue,mon810,tc1507Un arrêté d'interdiction pour le 13 mars 

    De leur côté, la Confédération paysanne, les agriculteurs bio (Fnab) et les apiculteurs (Unaf) appellent à «interdire urgemment toute culture génétiquement modifiée» et remettent en cause les évaluations des maïs MON810 et TC1507. Les ministres de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, et de l'Ecologie, Philippe Martin, semblent les soutenir, en affirmant qu’un arrêté ministériel d’interdiction va être prononcé avant le début des semis, afin d’anticiper le calendrier parlementaire. L'adoption de la loi par le Parlement ne devrait, en effet, pas se faire avant le 10 avril, soit après le début des semis : trop tard donc pour interdire, si les agriculteurs ont déjà semé.

    Le texte de l'arrêté d'interdiction a été publié en urgence dès le lundi sur le site du ministère de l’Agriculture. Il doit maintenant être soumis à avis du public jusqu’au 9 mars, comme c’est le cas pour tous les arrêtés relatifs à des questions environnementales afin d'être publié au Journal Officiel aux alentours du 12 mars, soit juste avant le 15 mars.

    Cet arrêté, une fois entré en vigueur, pourra néanmoins encore être contesté devant le Conseil d’État. Les deux précédents arrêtés d'interdiction ont été invalidés par la Cour européenne de justice puis par le Conseil d'État.

    A suivre...

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur les OGM : cliquer ICI
    • L'incroyable histoire du maïs MON810 : cliquer ICI
    • Le Gouvernement se donne les moyens du maintien d’un moratoire sur les OGM : cliquer ICI
  • Plus de poissons pour les oiseaux : l'appel aux dons de la LPO Aquitaine

     oiseaux marins,lpo,tempêtes,sauvetage,nourriture

    Des macareux soignés au centre de soins de Dolus d'Oléron (17). Photo Sud Ouest Xavier Leoty

    Depuis le débuoiseaux marins,lpo,tempêtes,sauvetage,nourrituret de l'année, au domaine de Certes à Audenge (Gironde), le Centre de sauvegarde départemental girondin de la faune sauvage de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) ne chôme pas. Les arrivages d'oiseaux marins épuisés par les tempêtes à répétition, ne cessent d'augmenter, au point que la nourriture risque de venir à manquer.

    Près de 280 oiseaux secourus

    En un peu plus d'un mois, le centre de Certes a accueilli et soigné près de 280 oiseaux en détresse, Guillemots de Troïl et Macareux moine principalement, mais aussi  Pingouins torda, Mouettes tridactyles... 

    Pour la nourriture des oiseaux, il y a souci

    Après un week-end particulièrement surchargé, la LPO a annoncé ce lundi qu'elle était en train de finir ses stocks de sardines et d'éperlans. Or, les oiseaux en souffrance qu'elle s'efforce de sauver ne mangent que cela. Olivier Le Gall, le président de la LPO Aquitaine, lance donc un appel à dons de sardines et d'éperlans, afin de permettre au centre de soin d'Audenge de continuer à nourrir les oiseaux qui affluent en grand nombre...

    LIRE L'INTEGRALITE DE L'ARTICLE SUR SUDOUEST.FR  EN CLIQUANT ICI

    Illustration : Jacqueline Broussoux, soigneuse et adjointe de Marie Lagarde, la responsable du centre d'Audenge. Photo Stéphane Thierry 10 février 2014. 

    Cathy Lafon

    COMMENT FAIRE UN DON ?

    EN CHIFFRES

    • Le décompte des oiseaux recueillis au centre d'Audenge la semaine dernière :

    Vendredi 14 février : 12 Guillemots de Troil, 7 Macareux moine.

    Jeudi 13 février : 33 Guillemots de Troil, 8 Macareux moine, 1 Mouette tridactyle, 2 Pingouin torda.

    Mercredi 12 février : 9 Guillemots de Troil, 11 Macareux moine, 1  Mouette tridactyle.

    Mardi 11 février : 12 Guillemots de Troïl, 5 Macareux moine, 1 Grand Labbe.

    Lundi 10 février : 32 Guillemots de Troïl, 27 Macareux moine.

    Dimanche 9 février : 16 Guillemots de Troïl, 6 Macareux moine, 1 Pingouin torda.