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  • Radio : 9 podcasts verts à (ré) écouter pendant le confinement !

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    La Terre au carré, l'émission culte de Matj

    Afin de vous divertir et vous aider à vous évader, tout en satisfaisant votre curiosité et votre appétit de découvertes, le tout sans bouger de votre canapé, Ma Planète vous recommande une sélection de 9 émissions radiophoniques à (ré)écouter en podcast, sans modération. C'est le moment : vous avez tout votre temps... 

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  • Notre-Dame-des-Landes : un nouvel aéroport pas vraiment indispensable...

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    Au vu du nombre d'aéroports qui émaillent déjà le territoire français, un nouveau projet comme celui de Notre-Dame-des-Landes ne paraît pas d'une utilité incontournable... Photo AFP

    C'est France info qui a levé le lièvre le jeudi 6 novembre dernier, en décodant une déclaration de Jean-Vincent Placé au sujet du nombre d'aéroports en France et de leur rentabilité. Interrogé par les journalistes sur l'opportunité du nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes, objet de polémique entre les écologistes et le gouvernement, le sénateur écologiste a en effet déclaré : "Il y a déjà un aéroport à Nantes, comme y'en a à Angers, comme y'en a à Rennes, à la Rochelle... enfin c'est absurde, il y a déjà 144 aéroports dans ce pays !",  sous-entendant que c'était déjà bien suffisant. Il a également ajouté : les aéroports français "c'est zéro, ça ne produit rien".

    placé.jpgLa France possède 170 aéroports commerciaux et non 144

    La radio a fait son travail de journaliste et a voulu savoir si Jean-Vincent Placé exagérait ou s'il disait vrai. Comme toujours chez les élus, il y a du vrai et du faux dans l'affirmation péremptoire du sénateur EELV. En l'occurrence, si l'on suit la logique de son raisonnement, il y aurait davantage de vrai que de faux. Premier point : il est difficile de s'y retrouver dans le décompte des aéroports français. France info relève en effet que l'Inspection du travail en dénombre pas moins de 475 dans l'Hexagone.  Mais qu'il s'agit là du nombre total d'aérodromes, dont la plupart n'accueille pas de passagers ou de fret. Si l'on compte uniquement les aéroports commerciaux  visés par Jean-Vincent Placé (photo AFP ci-dessus), l'Union des aéroports français dont les membres concentrent 99% du trafic, en dénombre environ 170.  Soit une trentaine de plus par rapport aux chiffres donnés par le sénateur écologiste. En voulant dire qu'il y avait trop d'aéroports, non seulement Jean-Vincent Placé n'a pas exagéré, mais il en a oublié... 
     
    La France est le pays qui compte le plus d'aéroports par habitants en Europe
     
    bruno le roux.jpgLà où Jean-Vincent Placé a parfaitement  raison, c'est que la France compte déjà beaucoup d'aéroports, avec un aéroport pour 358.000 habitants, soit trois fois plus qu'au Royaume-Uni, six fois plus qu'en Italie et douze fois plus qu'en Allemagne, d'après un rapport que vient de remettre le député socialiste Bruno Le Roux à Manuel Valls. La seule région Normandie compte par exemple cinq aéroports dont trois dans un rayon de 50 km...
     
    17 aéroports parisiens et régionaux font des bénéfices, 127 sont en déficit chronique
     
    Enfin si Jean-Vincent Placé exagère quand il affirme que les aéroports français sur le plan économique, "c'est zéro, ça ne produit rien", il n'a pas non plus tout-à-fait tort. Car, comme le souligne France info, "il faut faire la différence entre les 17 grands aéroports parisiens et régionaux, ceux qui accueillent plus d'un million de passagers par an, et les petits aéroports locaux." Les premiers, dont celui de Nantes, font des bénéfices. D'après le rapport de Bruno Le Roux, leur contribution économique s'élève à 20 milliards d'euros et ils représentent 149.000 emplois. Les autres en revanche, sont en déficit chronique faute de passagers et ne survivent que grâce aux subventions publiques. Autrement dit, grâce à l'argent du contribuable. "Dans plusieurs cas, les subventions d'exploitation ont représenté chaque année montants supérieurs à 100€ par passager en moyenne entre 2000 et 2006", notait déjà la Cour des comptes en 2008.
     
    Traquer le faux du vrai des déclarations de Jean-Vincent Placé, aura finalement surtout eu le mérite de faire sortir de l'ombre les chiffres du transport aérien français qui tendent à abonder le point de vue des "anti Notre-Dame-des-Landes" : selon les chiffres et les rapports officiels, la France est plutôt sur-équipée en matière d'aéroports. A méditer.
     
    Et merci à France info !
     
  • Gironde : Valérie Murat, fille d'un viticulteur victime des pesticides, témoigne dans "Priorité Santé", sur Rfi

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    Valérie Murat chez elle, à Bordeaux, le 22 octobre 2013. Photo Sud Ouest/Philippe Taris

    La Bordelaise Valérie Murat, fille d'un viticulteur girondin mort d'un cancer incurable, mène un combat judiciaire pour que son père soit reconnu victime des pesticides. Elle témoigne dans "Priorité Santé", une émission de Rfi (Radio France international) consacrée aux cancers pathologies professionnelles, le vendredi 21 février de 10h10 à 11h.

    Les faits

    Viticulteur à Pujols (Gironde), James-Bernard Murat est mort en 2012, à 70 ans, d’un cancer bronchopulmonaire, une maladie incurable diagnostiquée en avril 2010, huit ans après son départ en retraite en 2002. Deux mois plus tard, le professeur Brochard, chef du service médecine du travail et pathologie professionnelle au CHU de Bordeaux, reconnaissait son cancer comme maladie professionnelle en établissant un lien entre la maladie et l'activité professionnelle du viticulteur, au cours de laquelle il a sulfaté ses vignes à l'arsénite de sodium, de 1958 à 2000.

    L'action en justice de Valérie Murat

    Pour que son père soit reconnu victime des pesticides, sa fille, Valérie, mène un véritable combat judiciaire. Avec le soutien de l’association Phyto-Victimes, qui vient en "aide aux professionnels victimes de produits phytosanitaires et à leurs proches ", la fille du viticulteur décédé a contacté un cabinet d’avocats spécialisé dans ce type de dossiers. L’avocat parisien François Lafforgue, qui gère de nombreux cas similaires à travers l’Hexagone, a déposé un recours devant la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada), afin de récupérer les autorisations de mise sur le marché, par le ministère de l’Agriculture, d’une dizaine de pesticides. Avant de saisir ensuite la Civi (Commission d’indemnisation des victimes d’infractions) pour que le viticulteur soir reconnu victime de l'industrie chimique.

    Tour récemment, en janvier 2014, la fille de James-Bernard Murat a saisi le tribunal administratif afin d’obtenir les Autorisations de mise sur le marché (AMM) et les copies des étiquettes des produits incriminés. Malgré un avis favorable donné par la Cada, la demande au ministère de l’Agriculture n’a toujours pas été suivie d’effets. La première demande avait été effectuée le 1er août dernier.

    Agée de 41 ans, Valérie Murat vit et travaille à Bordeaux. Elle participe à l'émission "Priorité Santé"  aux côtés de deux spécialistes du cancer : le docteur Béatrice Fervers, spécialiste au Centre de Lutte Contre le Cancer et Coordinatrice de l’Unité Cancer et Environnement, au Centre Léon Bérard (Lyon) et le docteur Paul N'Dom, oncologue à l'hôpital de Yaoundé au Cameroun.

    Cathy Lafon

    • L'émission de Rfi "Priorité Santé" est diffusée le 21 /02 de 10h10 a 11h : cliquer ICI

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