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Ecologie - Page 235

  • Le livre vert du dimanche. Pour que la vigne ne meure jamais : "Le jour où il n'y aura plus de vin", récit d'un combat

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    Pour Lilian Bérillon, pépiniériste, le véritable danger pour la vigne n'est pas le réchauffement climatique mais l'homme et ses techniques de culture. Photo archives Sud Ouest

    "A l'heure où la presse s'extasie devant de nouveaux chais clinquants à plusieurs millions d'euros, imaginés par de célèbres architectes, la vigne se meurt". D'entrée, la préface du livre cosigné Laure Gasparatto, journaliste spécialiste du vin au "Monde" et Lilian Bérillon, pépiniériste, "Le jour où il n'y aura plus de vin", publié chez Grasset, plante le décor. Sans fioritures. Les faits sont là : autrefois, on plantait pour cent ans, demain on plantera pour à peine vingt-cinq ans. Le coupable ? Le réchauffement climatique. D'accord. Mais au fond, ce dernier a bon dos. Le vrai responsable, c'est surtout l'homme et ses techniques de culture.

    Dans cinquante ans, explique Lilian Bérillon, qui vit et travaille à Jonquières (Vaucluse), dans sa pépinière qui porte son nom, si rien ne bouge, "le vin tel que nous le buvons et l'aimons, aura disparu". La raison ? Le productivisme des pépiniéristes de la viticulture, dont le métier est né il y a une centaine d'années de la crise du phylloxéra, qui considèrent le cep comme une marchandise et vendent les plants de vigne hors-sol, des "cépages dit résistants, issus du clonage et des éprouvettes, comme un trader vendrait des actions", dénonce-t-il. Avec pour horizon monotone la fin de la diversité, ramenée à un seul pied de vigne, reproduit à l'infini.

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  • Et au fait, quelle est la place des femmes dans l'agriculture biologique ?

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    Comme toutes les femmes, les agricultrices bio font double boulot. Photo FNAB

    Dans un colloque organisé le mardi 10 avril, à La Pommeraye (Maine-et-Loire), la Fédération Nationale de l'Agriculture biologique (FNAB), dont le président est d'ailleurs une présidente, Stéphanie Pageot, éleveuse, s'interroge sur la place des femmes dans l'agriculture biologique. Visiblement, la question passionne : l'événement devrait rassembler plus de 300 personnes. Et la restitution d'une grande enquête menée auprès de 2 500 agricultrices bio afin d'en dresser un portrait robot, promet d'être toute aussi passionnante : elle réunira en effet un plateau d'invitées de choix, 100% féminin. Une fois n'est pas coutume !

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  • Bordeaux : Atmo Nouvelle-Aquitaine sur le pont pour mesurer l'impact des paquebots sur la pollution de l’air

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    Un paquebot de croisière en escale à Bordeaux. Juin 2015. Photo Ma Planète

    Depuis quelques années, Bordeaux accueille chaque année des dizaines de navires, parmi lesquels ces énormes  paquebots de croisières maritimes qui accostent au port de la Lune. Leur aspect massif (certains sont hauts comme des immeubles) peut heurter certains. Mais surtout, c'est la pollution visible des panaches de fumée dégagés par ces géants des mers qui laissent tourner leurs moteurs pour nourrir et alimenter en électricité, électricité et air conditionné leurs milliers de passagers, qui interroge riverains, élus et gestionnaires bordelais : quel est leur impact réel sur l’environnement et la qualité de l'air, pas toujours terrible, que respirent les habitants ? Quel volume de pollution leurs émissions ajoutent-telles, ou pas, dans un air urbain déjà pollué, en été, par le trafic automobile  les activités agricoles et/ou industrielles ? Les élus Verts au Conseil municipal de Bordeaux, Pierre Hurmic et Delphine Jamet, sont notamment montés plusieurs fois au créneau sur ce sujet, réclamant des mesures spécifiques pour évaluer leur impact écologique.  

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