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Développement durable - Page 631

  • Véhicules électriques : la France veut développer les bornes de recharge

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    Une borne de recharge électrique rapide à Bordeaux. Photo Ville de Bordeaux

    L'Assemblée nationale a voté, le mardi 6 mai, une proposition de loi socialiste, fortement soutenue par le ministre Arnaud Montebourg, pour accélérer le déploiement d'infrastructures de recharge de véhicules électriques sur le territoire. Objectifs: relancer  l'industrie automobile française et lutter contre la pollution urbaine.

    Développer le maillage existant

    automobile,véhicule électrique,borne,loi,recharge,lutte,pollution,air,industrie automobileLe texte, traduction législative d'un des 34 plans de la Nouvelle France industrielle du ministre du Redressement productif, a reçu les suffrages des socialistes, des écologistes, des radicaux de gauche et de l'UDI "malgré des réserves". L'UMP et le Front de Gauche se sont abstenus, affichant des craintes sur des "zones d'ombre" liés notamment au futur opérateur national. Actuellement, seules les communes, ou les intercommunalités, sont compétentes pour implanter des bornes de recharge sur l'espace public. "Malgré les efforts de nombreuses collectivités, le maillage du territoire reste durablement incomplet faute d'un relais au niveau national", selon les auteurs de la proposition de loi.

    En attendant la loi sur la transition énergétique

    Comme le projet de loi promis sur la transition énergétique "sera très lourd" et n'est "pas encore inscrit à l'ordre du jour", "il fallait accélérer", a justifié la rapporteure, Frédérique Massat (PS). La crainte de la panne par manque de points de rechargement a été citée comme un frein à l'achat de voitures électriques. Affirmant que la France compte "le plus dense réseau d'Europe avec plus de 8.000 points de recharge opérationnels ou programmés", le ministre a affiché l'objectif de "doubler ce chiffre avant fin 2014" et que la France devienne "un leader européen, si ce n'est mondial, des véhicules électriques".

    automobile,véhicule électrique,borne,loi,recharge,lutte,pollution,air,industrie automobileZoé comme modèle

    Le modèle Zoé, du constructeur automobile français Renault, a été cité par le ministre mais aussi par des députés, dont l'EELV François-Michel Lambert. L'Etat, ou un opérateur national dans lequel l'Etat a une participation, pourra implanter des bornes de recharge de véhicules électriques ou hybrides rechargeables sur le domaine public des collectivités territoriales, sans être obligé de leur verser de redevance si cela entre dans un projet national. Les modalités d'implantation feront l'objet d'une concertation avec les collectivités.

    L'Etat compensera toute éventuelle perte de ressources des collectivités locales

    Face aux inquiétudes, de l'UMP mais aussi du Front de Gauche, sur le rôle des collectivités locales ou le risque de "zones blanches" dans les territoires "non rentables", principalement ruraux, la rapporteure et le ministre se sont voulus rassurants : il s'agit de "combler les trous" du maillage, pas de "déposséder les collectivités" ni de les contraindre.

    20 bornes de recharge à Bordeaux

    Outre les bornes de recharge spécifiques aux BlueCub déjà installées, une vingtaine de bornes de recharge pour véhicules électriques devraient apparaître à Bordeaux d'ici à 2015. Elles visent les particuliers qui hésitent encore à se lancer d'ans l'achat de ce type de voitures, en raison de leur coût, de leur faible autonomie (100 à 150 km en moyenne) et de la difficulté majeure de trouver des stations où recharger les batteries. Les bornes seront là pour éviter aux Bordelais le coup de la panne, gratuitement et rapidement. Et les inciter auparavant à passer à l'acte d'achat d'un véhicule électrique, afin de réduire la pollution de l'air en ville. Sept premières bornes de recharge rapide ont déjà été installées dans les quartiers de la ville.

    En France, 13.954 véhicules électriques ont été vendus en 2013, soit une hausse de 50% en un an.

    Cathy Lafon

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  • OGM : non et non, la France n'en veut pas !

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    Le Parlement a adopté une loi interdisant le maïs OGM sur le sol français. Photo archives Sud Ouest/Michel Amat

    Le Sénat a adopté, ce lundi 5 mai, à une large majorité, une proposition de loi socialiste interdisant la mise en culture des maïs OGM. Le texte, simple et préventif, répond à l’urgence cruciale de combler un vide juridique, alors que l’Europe n’arrive toujours pas à s’accorder sur le sujet.

    ogm,maïs,mon810,loi,conseil d'etat,sénatRisques environnementaux

    Le Sénat souligne que des risques environnementaux liés à la culture du MON810 : apparition de résistances dans les populations de ravageurs, fragilisation de certaines espèces de papillons, dangers pour l’apiculture, ont été mis à jour par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments elle-même.  Depuis 1998, la France tente de s’opposer à la décision européenne autorisant la mise en culture du maïs MON810. Une opposition à laquelle François Hollande, le président de la République, s’est pleinement engagé à l’occasion de la conférence environnementale de 2012. A travers le texte de loi qui vient d'être adopté au Sénat, le groupe socialiste souhaite « faire entendre la voix de la France et montrer que nous souhaitons maintenir une position ferme dans l’attente de contreparties sécurisantes autour de la mise en culture OGM » a précisé la sénatrice de la Creuse, Renée Nicoux.

    Le rejet du Conseil d'Etat

    Quelques heures avanogm,maïs,mon810,loi,conseil d'etat,sénatt, le Conseil d’Etat avait déjà rejeté le même jour, la requête des producteurs de maïs et confirmé l’arrêté gouvernemental interdisant la culture du maïs génétiquement modifié de Monsanto, le MON810. « Le juge des référés a estimé que les requérants ne justifiaient pas d’une situation d’urgence » et que l’arrêté « ne portait pas une atteinte grave et immédiate à la situation économique des requérants » ni de la filière, explique le Conseil d’Etat dans un communiqué.

    Pas d'impact économique

    Sur l’aspect économique, le juge s’est notamment appuyé sur « la faible part des cultures de maïs génétiquement modifié » en France et a estimé que l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) « n’apporte aucun élément précis de nature à caractériser un préjudice grave et immédiat porté aux intérêts qu’elle entend défendre ». De même, les arguments financiers avancés par les deux producteurs de maïs qui ont contesté l’arrêté aux côtés de l’AGPM « ne sauraient caractériser une atteinte grave et immédiate à leur situation économique », estime le juge des référés dans sa décision.

    ogm,maïs,mon810,loi,conseil d'etat,sénatUne étape est franchie

    Le ministère de l’Agriculture avait pris mi-mars un arrêté pour interdire la culture du maïs MON810, produit par la firme américaine Monsanto, le seul cultivé au sein de l’Union européenne. Au delà du cas précis de cet OGM,  face à l'Europe, la France essaie d’imposer un moratoire sur les cultures OGM sur son sol depuis 2009. Après avoir déclenché la clause de sauvegarde en 2008, invalidée trois ans plus tard, Paris a pris des arrêtés interdisant la culture de maïs OGM à deux reprises en 2011 et 2013. « Il s’agit aujourd’hui de franchir une étape, à travers un geste politique fort, visant à conforter, à l’échelon européen, la position qu’a déjà arrêtée notre pays» a insisté le sénateur de Haute-Garonne, Jean-Jacques Mirassou.

    Sans empêcher la recherche, puisque le texte vise expressément la mise en culture, la loi française permettra d’attendre plus sereinement une prochaine révision globale de la directive européenne sur les OGM.

    Cathy Lafon

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  • untoitpourles abeilles.fr : le site internet pour sauver les abeilles

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    Abeille butinant des fleurs. Photo archives Sud Ouest / Xavier Léoty

    Depuis quelques années, la population d'abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale dans certaines régions du monde. En Europe, la France est le pays le plus touché par ce phénomène. Or, en butinant l'abeille participe à la pollinisation de plus de 80% des plantes à fleurs. Sa disparition, qu'elle soit due aux pollutions, aux pesticides, herbicides, prédateurs comme le frelon asiatique, ou à toute autre cause, serait une véritable catastrophe pour la planète, la nature et l'humanité. Et pas seulement en la privant de miel.

    Parrainer une ruche

    Vous voulez sauver les abeilles ? Vous adorez le miel ? Que vous soyez un particulier ou une entreprise, ce site internet est fait pour vous : Un Toit pour les Abeilles vous permet, moyennant une participation, de parrainer une ruche. Vous recevrez au moins six pots de miel dans l'année et vous aurez contribué à préserver les petites ouvrières de la pollinisation. Afin de permettre l'installation de la ruche et de laisser le temps aux abeilles de butiner, un engagement minimal d'un an vous sera demandé. Et vous rejoindrez ainsi les 3000 particuliers et 250 entreprises qui parrainent déjà des ruches.

    Comment ça marche ?

    Le principe est simple. Une colonie d’abeilles comprend environ 40.000 abeilles. Le site permet de les parrainer, par tranche de 4.000 abeilles. Dix particuliers au maximum peuvent être associés à une même ruche.  On s'inscrit sur le site, selon deux grilles tarifaires. L'une pour les entreprises, l'autre pour les particuliers. Pour les particuliers, le tarif d'entrée est de 8 € TTC par mois (96 €/an), le plus haut est de 25 € TTC par mois (300 € TTC/an). Plus on cotise, plus on parraine d'abeilles et plus on reçoit de pots de miel... Ainsi, pour 8 € par mois, on parraine 4.000 abeilles (10% d'une colonie) et on reçoit 6 pots de miel de 250 g par an. En prime, on a son nom inscrit sur la ruche, les pots de miel, ainsi que sur la page du site (sauf si on ne le souhaite pas) consacrée au parrainage des particuliers. Pour les entreprises, les tarifs sont plus élevés, mais ils permettent, entre autres, d'installer des ruches sur son toit (1.500 €/an/ruche pour plus de 5 ruches), d'organiser des expositions, et de produire des pots de miel à ses couleurs... Classe, non ?

    Que l'on soit parrain ou pas encore inscrit, le site propose également des journées de découverte des abeilles et du métier d'apiculteur. L'accueil est gratuit. Une bonne idée de sortie en famille ou avec ses amis, en ce joli mois de mai propice aux longs week-ends....

    Cathy Lafon

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    LES ABEILLES EN CHIFFRES

    • 13 millions de colonies manquantes au sein de l'Union européenne pour polliniser les cultures selon une étude publiée en janvier. Le continent ne disposerait que des deux tiers de colonies d'abeilles nécessaires à une pollinisation optimale.
    • 70% C'est la proportion des plantes sauvages ou cultivées en France qui dépendent de la pollinisation assurée par les abeilles et les pollinisateurs sauvages (bourdons, abeilles sauvages...)

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