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Consommation - Page 134

  • Energie. Le débat national sur la "transition énergétique" arrive le 21 février à Bordeaux

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    La transition énergétique, en débat ce soir à Bordeaux  Photo DR

    Valorem (producteur girondin d'énergies vertes) et la Maison Ecocitoyenne de Bordeaux organisent, jeudi 21 février, le premier débat officiel "transition énergétique" de Gironde.

    Le gouvernement a lancé en janvier dernier un débat national sur la transition énergétique. Face aux défis de l'énergie, des rencontres se créent sur tout le territoire français jusqu'en juillet 2013. La synthèse de ces débats conduira à un projet de loi de programmation en octobre prochain.

    Les énergies renouvelables (EnR) sont les énergies de demain

    Baisse des réserves de pétrole, remise en cause du nucléaire, prise de conscience écologique: la transition écologique est en marche. Les énergies renouvelables rencontrent un réel engouement auprès des populations, car elles sont abordables, sans danger pour l'environnement et plus faciles à appréhender que les énergies fossiles. Suivant les exemples danois, allemands ou belges, des citoyens se mobilisent aujourd'hui en France pour s'approprier financièrement leur mode de production de l'énergie, en investissant dans des projets de parcs éoliens, solaires, ou de méthanisation.

    débat national transition énergie.jpgOui, mais comment participer et investir dans les projet d'EnR ?

    Après une première conférence sur la transition énergétique et un forum emploi formation sur les métiers d'avenir, la Maison écocitoyenne poursuit son cycle énergie en proposant une nouvelle rencontre, labellisée « Débat national Transition énergétique », autour de l'investissement citoyen dans les énergies renouvelables. 

    débat national,transition énergétique,rencontre,enr,financement,investissement citoyen,électricité,prodution,éolienne,photovoltaïque,méthanisation,décentralisationAvec Claudio Rumolino (énergéticien, chargé de mission à Valorem, installée à Bègles) (photo ci-contre) et Yohann Didier (Enercoop Aquitaine), c'est l'occasion de faire le point sur les initiatives citoyennes d’investissements dans des projets d’EnR. Epargne, obligations, cigales, quelles sont aujourd’hui les possibilités de participation dans ces projets et vers quels organismes se tourner ?

    Pas de blabla

    Au programme de cette rencontre, pas de blabla, mais du concret et des précisions techniques. Au zoom sur la terminologie financière : épargne, obligations, investissement, différence entre projet participatif et citoyen, etc.), succèderont trois séries d'exemples.
    Sur l'investissement dans des projets d’EnR, avec Energie partagée et Enercoop. Sur l'épargne citoyenne, avec Valorem qui a mis en place un compte à terme en partenariat avec le Crédit coopératif pour le parc d'éoliennes déjà construit d’Arfons-Sor (Tarn). Enfin, sur des initiatives citoyennes, avec les « Fourmis dans le compteur », à Gradignan (Gironde) : ou comment des petits propriétaires s’organisent et mettent sur pied une démarche d’investissement et de rénovation énergétique, agréée par Energie Partagée.

    Cathy Lafon

    C'EST OU, C'EST QUAND  ?

    • Maison Ecocitoyenne, quai Richelieu (rprès du pont de pierre) Bordeaux, jeudi 21 février, 18h30, entrée libre.

    PLUS D'INFO

    • Le site du débat national sur la transition énergétique : cliquer ICI
    • Le blog de la Maison Ecocitoyenne de Bordeaux : cliquer ICI
    • Le site de Valorem, producteur d'énergie verte : cliquer ICI
    • Le site d'Enercoop, fournisseur d'électricité verte :  cliquer ICI
    • Le site du Crédit coopératif : cliquer ICI
    • Le site d'Energie Partagée, pour l'implication citoyenne dans la transitiion énergétique : cliquer ICI
    • Le blog de Claudio Rumolino, de Valorem, sur "Médiapart" : cliquer ICI
  • "Chevalgate", traçabilité et smartphones : la transparence est dans l'appli

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    Un plat de lasagnes surgelées de la marque Findus, vendu en Angleterre  Photo AFP

    Depuis quelques jours, le "chevalgate" trouble nos esprits de consommateurs prudents et éclairés : on ne pourrait donc jamais être vraiment sûr de ce que l'on mange ? Pas vraiment, à ce qu'il semble. Sachez cependant qu'il existe aujourd'hui des applications mobiles qui permettent de scanner la composition et même l'origine de ce que nous achetons et de redonner un peu de transparence aux circuits des produits alimentaires.  En nous rassurant, par la même occasion.

    Heureusement qu'il y a Findus ! 
     
    A l'heure où l'Europe et les Etats membres multiplient les règlementations liées à la santé, la consommation et la sécurité alimentaire, l'affaire des lasagnes de la marque Findus vendues en Angleterre, contenant de la viande de cheval au lieu de boeuf, montre que le consommateur peut encore être trompé sur l'origine et l'identité du produit qu'il mange. Cette histoire qui défraie la chronique repose la question complexe de la traçabilité de ce qui atterrit dans nos assiettes. Elle nous rappelle aussi que la législation est toujours incomplète en la matière et prouve que l'absence de transparence est loin d'être un fantasme d'écolo. En résumé : y a du boulot !
     
    "Une tromperie digne du Moyen-Age"
     
    frigo.jpgPour la  CLCV (association nationale de défense des consommateurs et usagers), le scandale de la viande de cheval est "une tromperie digne du Moyen-Age". Mais pas étonnante pour autant. Comme l'association le relève dans une enquête publiée le 5 février dernier (jolie coïncidence), "Origine des aliments, les consommateurs veulent savoir ": "Pour la majorité des produits alimentaires, l'information sur l'origine est soit absente soit très incomplète". En effet, la CLCV le rapelle, cette information n'est pas obligatoire sur tous les produits, mais seulement pour certaines catégories de produits comme les fruits et légumes, la viande bovine, le poisson (non transformé), le vin, l'huile d'olive, la volaille (hors UE) ou encore le miel et les œufs. On le sait aussi, car les écologistes le dénoncent régulièrement et l'UFC-Que Choisir l'a également pointé, la mention "nourri sans OGM" est trop peu utilisée dans la grande distribution et dans l'industrie agroalimentaire.

    99 % des Français réclament une information plus précise

    Toujours selon la CLCV, pas dupes, les Français interrogés sont 99% à réclamer une information plus précise de la part des marques concernant l'origine des produits. Pour la viande, spécifiquement, 79,4% des personnes sondées voudraient ainsi connaître à la fois les lieux de naissance, d'élevage et d'abattage, et non plus seulement l'une de ces trois origines.

    La transparence alimentaire à portée de Smartphone

    marty ouest france.jpgMa Planète vous a déjà présenté deux appli qui permettent au consommateur de s'informer sur le caractère "durable" des produits qu'il veut acheter. L'agence de notation Noteo sur les produits de consommation, créée par le Rochelais, Baptiste Marty (photo ci-contre) est accessible depuis le site internet www.noteo.info ou par application smartphone. Elle permet de mesurer l'impact d'un produit sur la santé, l'environnement, le budget ou les conditions sociales de la fabrication. Flash Labelsimaginée et conçue par l'agence de communication responsable bordelaise, Inoxia, avec le cabinet d'ingénierie environnementale Bio Intelligence Service (BIS), permet de s'assurer de la qualité de leurs labels environnementaux.

    Info "sans viande de cheval " : deux applis indispensables

    qr code.jpgConcernant la composition des produits, voire leur origine, les heureux propriétaires de smartphones peuvent aussi trouver réponse à leurs questions, grâce à d'autres applications mobiles. Le principe est simple : il suffit de photographier le QR Code (code-barre) du produit et de l'entrer dans l'application.

    Deux d'entre elles sont particulièrement efficaces. La première, l'appli  Open Food Facts, détaille les informations sur les produits alimentaires du monde entier.  Elle aide à décrypter les étiquettes mais aussi à trouver des solutions de rechange lorsque les produits étudiés contiennent des substances indésirables. Et depuis le scandale de la viande de cheval, l'application liste également les plats susceptibles d'en contenir. Bien vu.  La seconde, HarvestMark Food Traceability permet, elle, de connaître l'exacte provenance du produit auquel on s'intéresse.

    La solution : consommer responsable

    Il est nécessaire que la législation se renforce pour mieux protéger et informer le consommateur. En attendant, grâce à ces appli, le contenu de nos assiettes peut déjà gagner en transparence. Smartphone ou pas, peut-être aurons-nous aussi la sagesse de comprendre qu'il vaut mieux cuisiner soi-même ses lasagnes, avec des produits locaux et frais, bio pourquoi pas, achetés chez le commerçant ou au marché du coin, boucherie comprise, plutôt que d'acheter des plats surgelés tout faits, qui génèrent en outre du suremballage...

    CathyLafon

    PLUS D'INFO

    • L'enquête de CLCV : cliquer ICI
    • L'enquête de l'UFC-Que choisir  " Disponibilité du « Nourri sans OGM » dans les grandes surfaces : peut mieux faire !": cliquer ICI
    • L'appli Open Food Facts : cliquer ICI
    • L'appli HarvestMark Food : cliquer ICI
    • Noteo est une association indépendante, qui réunit des experts en nutritionenvironnement, toxicologie, responsabilité sociale… Tous animés par le même objectif : donner les clés au plus grand nombre, pour améliorer la consommation et la production.
    • Flash Labels est une innovation bordelaise, imaginée et conçue par l'agence de communication responsable bordelaise, Inoxia, avec le cabinet d'ingénierie environnementale Bio Intelligence Service (BIS).

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  • Pollution lumineuse : sept communes du Sud Ouest brillent au firmament

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    Bordeaux, la capitale de l'Aquitaine, vue de l'espace par l'astronaute canadien Chris Hadfield, qui envoie chaque jour des clichés de la planète (Twitter Chris Hadfield)

    Bordeaux vu de l'espace, la nuit, ça étincelle et c'est beau. En témoigne l'image magique twittée par l'astronaute Chris Hadfield et publiée par Sudouest.fr.  Mais, on l'oublie parfois, tout ce qui brille n'est pas d'or... Pour les écolos, cette belle photo est aussi le signe de l'importance de la pollution lumineuse et d'un gaspillage énergétique certain.

    La Terre, c'est la Terre, le ciel, c'est le ciel

    Alors, pour que la Terre ne devienne pas, la nuit, le ciel étoilé de l'espace, de nombreuses communes de France s'engagent contre la "pollution lumineuse" et pour l'"amélioration de la qualité de la nuit".  216 communes françaises peuvent désormais se prévaloir du label "villes et villages étoilés", dont sept dans notre région. Cette brillante distinction, petite soeur du label "ville et villages fleuris", est attribuée depuis 2009 par  l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne (ANPCEN).

    Comment ça marche ?

    Les communes sont notées par un jury d'associations, de représentants de parcs protégés et d'élus et le label se concrétise par des étoiles, attribuées aux localités. Tout comme le Guide Michelin qui récompense ainsi les restaurants. Mais ici, la symbolique de l'étoile a vraiment tout son sens : il s'agit, en réduisant l'éclairage nocturne, de restituer aux habitants la possibilité d'observer les ciels étoilés dans toute leur splendeur. Entre autres.

    De 39 villes à 216

    loi,législation,arrêté,pollution lumineuse,électricité,économie,éclairage,bureau,nocturne,commerceDe 39, en 2009, le nombre des villes récompensées (selon une échelle allant de une à cinq étoiles) atteint cette année 216. Belle progression en quatre ans. Avec au palmarès, des petits villages comme Loubaut (30 habitants, dans l'Ariège) mais aussi des agglomérations de taille respectable comme Saumur (28.000 habitants, dans le Maine-et-Loire) ou Haguenau (35.000 habitants, en Alsace).

    Les 7 villes "étoilées" de la région

    Pas de  "5 étoiles", dans le Sud Ouest. Deux communes obtiennent  4 étoiles : Courcoury (17) et Nantheuil (24). Deux autres, 2 étoiles : Charron (17) et Gourvillette (17). Enfin trois communes ont 1 étoile : Verteuil-sur Charente (16), Sainte-Marie-de-Ré (17) (photo ci-dessus) et Serres-Castets (64). On les applaudit bien fort !

    Diminuer la consommation d'électricité et protéger la biodiversité

    Pour l’ANPCEN, "il ne s’agit pas de remettre en question la nécessité d'éclairer pour des besoins de sécurité et d’agrément, ni de supprimer l’éclairage artificiel". Mais l'association plaide pour une organisation différente, notamment pour limiter la consommation énergétique. L'éclairage public représente, selon l'ANPCEN, "48% de la consommation électrique des collectivités locales". L'association rappelle également que "les nuisances lumineuses affectent les équilibres des écosystèmes et perturbent la chaîne alimentaire", en jouant sur l'alternance jour/nuit indispensable à nombre d'espèces.

    loi,législation,arrêté,biodiversité,pollution lumineuse,électricité,économie,éclairage,bureau,nocturne,commerceEn ville, la lumière perturbe la sexualité des oiseaux

    Les chercheurs en écologie multiplie les études sur les oiseaux qui vivent en milieu urbain. L'une d'elle, conduite en Allemagne par l'Institut Max Planck, montre que la semi-obscurité nocturne perturbe les rythmes biologiques des oiseaux. Les merles nichant dans les parcs et les jardins de la ville de Munich commencent à s'accoupler un mois plus tôt que leurs cousins des champs, ce qui décale leur période de reproduction par rapport à celle l'espèce. "Quelles incidences ce changement peut-il avoir sur la survie des oiseaux ?", s'interroge Marcel Lambrechts (CNRS de Montpellier). 

    loi,législation,arrêté,pollution lumineuse,électricité,économie,éclairage,bureau,nocturne,commerceFini l'éclairage la nuit dans les villes, pour les bâtiments non résidentiels

    Les 216 communes "étoilées" car méritantes, ne devraient pas rester toutes seules dans leur combat contre la pollution lumineuse. Eteindre les bureaux, les commerces et les bâtiments la nuit dans cet objectif, tout en économisant l'énergie, c'était la lumineuse idée du Grenelle de l'environnement.  Désormais, ce sera une obligation à partir du 1er juillet 2013, suite à la publication d'un arrêté publié au JO le 30 janvier dernier, qui concerne à la fois l'éclairage extérieur et intérieur des bâtiments non résidentiels. Cette mesure devrait permettre d'économiser la bagatelle de 200 millions d'euros par an. 

    Qui éteindra quoi, et quand ?

    Pour l'intérieur des locaux à usage professionnels, l'extinction se fera une heure après la fin de l'occupation. Pour les façades, l'extinction aura lieu au plus tard à 1 heure du matin. Pour les vitrines ce sera au plus tard à 1 heure du matin ou 1 heure après la fin de l'occupation si elle est plus tardive. Le matin, l'allumage aura lieu au plus tôt à 7 heures ou 1 heure avant le début de l'activité. On est en France : la loi, c'est la loi, mais comme souvent, elle prévoit aussi des dérogations. Accordées par les préfets, elles seront possibles pour les veilles de jours fériés, les illuminations de Noël, les évènements exceptionnels ou les lieux qui présentent un intérêt touristique exceptionnel : c'est le cas des Champs Élysées, à Paris, mais bien sûr aussi à Bordeaux du Grand Théâtre, de la place de la Bourse, etc. Qu'est-ce qui tombera alors encore sous le coup de la loi ? Nous le verrons en nous baladant la nuit dans nos villes, dès l'été prochain.

    En 2014, si tout va bien, grâce au dernier arrêté du gouvernement, les panneaux "villes et villages étoilés"devraient fleurir partout en France. Peut-être en verra-t-on un, un jour, aux abords de l'agglomération bordelaise ? Quant aux photos de Chris Hadfield, leur beauté sera alors d'une autre nature.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Partout en France : dans le palmarès 2012 de l'ANPCEN, sur 216 communes récompensés, 22 communes bénéficient de "5 étoiles", 51 en reçoivent 4, 39 bénéficient de 3 étoiles, 36 en ont 2 et 68 une seule. Les municipalités labellisées reçoivent un diplôme et peuvent mettre en valeur leur récompense sur un panneau à l'entrée de la commune.  Avec ce label, l'association entend mettre en valeur les communes de plus en plus nombreuses, y compris dans la région, qui cherchent à maîtriser leur consommation énergétique, en développant une extinction partielle ou complète en cours de nuit, et à optimiser la direction des émissions lumineuses pour en limiter l'impact ou limiter la lumière blanche néfaste pour les espèces et la santé. 

    •  Le site de l'ANPCEN : cliquer ICI
    • Contact : Agence Géraldine Musnier - Mail :  géraldine@agencegeraldinemusnier.com - 04 78 19 75

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