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Climat - Page 232

  • Le coût du report de l'écotaxe : le montant s'élève à environ 209.000.000 d'euros (pour l’instant)

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    Le projet de tram sur pneus de l'agglomération bordelaise, sur le modèle de celui de la RATP (notre illustration), fait partie des projets qui seraient liés au sort de l'écotaxe. Photo archives AFP

    L’écoredevance poids lourds (ou écotaxe) devait entrer en application le 1er janvier 2014. Face aux Bonnets rouges survoltés et aux portiques brûlés, le gouvernement a reporté sa mise en place sine die. A quel prix ? France Nature Environnement fait les comptes et l'ONG propose même de suivre l’évolution de la facture en temps réel grâce à un compteur sur son site. Carrément flippant.

    ecotaxe portique demonté.jpgDes conséquences "lourdes et palpables"

    La suspension de l’écotaxe poids lourds, en octobre dernier, prive l’Etat et les collectivités de ressources importantes et vitales pour le financement des infrastructures de transports alternatives au mode routier. Les conséquences sont lourdes et déjà palpables que ce soit en termes d’emploi, d’environnement ou de qualité de vie. Les explications de France Nature Environnement.

    France Nature Environnement calcule la facture du contribuable

    Selon les calculs de l'ONG, depuis le 1er janvier, aujourd'hui, le total  du manque à gagner se chiffre à environ 209.000.000 d'euros. Soit 1.712 euros par minute et 2.465.753 millions d'euros par jour.La mise en œuvre de l’écotaxe devait rapporter une manne annuelle de 900 millions d'euros à l’Etat et aux collectivités.

    Les solutions alternatives à la route sacrifiées

    "L’absence d’alternatives maintient un statu quo dont le prix à payer s’avère très lourd pour la société", rappelle la FNE qui liste les dommages directs. Le développement de la part des modes ferroviaires et fluviaux s’en retrouve entravé, comme les lignes de tramway, de métro, les projets de bus à haut niveau. Bien des projets soutenus par l'Etat ont dû être revus largement à la baisse. En revanche, les impacts environnementaux, sociaux et sanitaires dus au "tout routier" demeurent inchangés : pollution de l’air, gaz à effet de serre, congestion de la circulation, bruit et dégradation de la qualité de vie et de la santé. Enfin, le report des nombreux chantiers dédiés aux modes de transports alternatifs à la route prive l’économie de nombreux emplois. "Au final se sont bien les citoyens et la collectivité qui devront continuer de payer une addition particulièrement salée", note l'ONG.

    Au total, 120 projets de transports en commun, dont cinq dans la région, seraient actuellement suspendus à l'avenir de l'écotaxe

    Cathy Lafon
     
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  • Climat: un début d’année 2014 remarquablement doux en France

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    Depuis le 20 mars, c'est officiel, c'est le printemps ! La douceur exceptionnelle des températures observées cet hiver va-t-elle se poursuivre ? Photo Sud Ouest / Jean-Christophe Sounalet

    Ce lundi matin plutôt frisquet ne doit pas nous faire oublier que, depuis le début de l'année, les températures affichent des valeurs supérieures à la normale sur l'ensemble du pays. C'est ce qu'indiquent les relevés de Météo France.  Une information à prendre en compte, à la veille de la réunion au Japon du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), qui doit livrer, le 25 mars, le deuxième volume de son cinquième rapport sur le réchauffement climatique.

    Supérieur à la moyenne climatologique

    La France métropolitaine a connu un début d'année exceptionnellement doux avec une anomalie globale de température moyenne de +2,5°C  entre le 1er janvier et le 17 février. L'indicateur thermique quotidien pour la France métropolitaine, constitué de la moyenne des températures quotidiennes (1) de 30 stations métropolitaines, est resté toujours supérieur à sa moyenne climatologique (moyenne de référence 1981-2010). Cette douceur globale persiste en fait depuis le 13 décembre sur la France. Elle s'explique par la récurrence de flux d'ouest et de sud-ouest perturbés, amenant pluies et douceur océanique. Avec un excédent de températures de 1,8°C sur l’ensemble de l’hiver (décembre-janvier-février), cet hiver est donc exceptionnellement doux. La température moyenne de cet hiver est de 7,5°C à l’échelle de la France ce qui le place en 3ème position des hivers les plus doux à égalité avec l’hiver 1994-1995, derrière les hivers 1989-1990 (7,7°C) et 2006-2007 (7,5°C). A noter qu’il faut remonter à l’hiver 2007-2008 pour retrouver un hiver doux (excédent de 1,1°C).

    réchauffement climatique,météo france,hiver,2014,bilanDes températures estivales

    Si l'hiver a également été tempétueux au-delà de la norme, provoquant les dégâts que l'on sait sur le littoral, le sud de la région a aussi connu des températures estivales. Le 9 janvier, notamment la douceur était remarquable, particulièrement sur le Pays basque où le mercure est parfois resté au-dessus de 18 °C. On a relevé à 7 h (températures minimales de la nuit): 17,9 °C à Biarritz, 18,3 °C à Saint-Jean de Luz et 19,2 °C à Bustince. Ces valeurs de température minimale sont dignes de celles que l'on peut observer l'été, même si le Pays basque connaît toute l'année des périodes douces, voire chaudes, lorsque le vent souffle depuis le sud. La veille, le 8 janvier, les températures maximales relevées étaient de 5 à 9 °C degrés au-dessus des normales pour un mois de janvier, localement 12 °C. On a notamment relevé : 20,1°C à Biarritz-Anglet, soit + 8°C par rapport à la normale.

    Cathy Lafon

    (1) La température moyenne quotidienne est calculée à partir de la moyenne des températures minimale et maximale quotidiennes.

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  • Planète vidéo. Les Français et leur vélo : une histoire d'amour qui ne fait que commencer

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    En été, 10.000 cyclistes empruntent quotidiennement les pistes cyclables sur l’île de Ré (Charente-Maritime). Photo archives Sud Ouest Xavier Léoty

    "Je pédale, tu pédales, il ou elle pédale, nous pédalons..." De plus en plus reconnu pour les avantages qu'il offre lors des déplacements en ville, adopté par toutes les catégories sociales et adapté à tous les âges, le vélo modifie aujourd'hui  profondément l'urbanisme urbain et les codes sociaux, mais aussi le code la route.

    "1930-2030, vélo d'hier, vélo de demain", une vidéo publiée par le ministère du Développement durable et de l'Ecologie, montre les évolutions du deux roues en France depuis les années 30 et les premiers congés payés obtenus par le Front populaire.

    Un vrai mode de transport alternatif à la voiture

    Après avoir été reléguée, au début des Trente Glorieuses, au profit de la voiture, jugée plus "moderne" et plus "riche", la bicyclette est devenue aujourd'hui un vrai moyen de transport pour tous, ainsi qu'un vecteur de plaisir. Cette fresque historique évoque tous les enjeux sociaux, environnementaux, économiques et sanitaires de la "bécane". L'arrivée des vélos électriques et des systèmes de location de vélos et de vélos en libre service, mis en place par de nombreuses collectivités urbaines à la fin du XXème siècle, ont achevé de consacrer la petite reine comme un maillon indispensable de la chaîne des transports alternatifs à la voiture en ville. Parmi les grands précurseurs, la ville de La Rochelle (Charente-Maritime), sous l'impulsion de son ancien maire, Michel Crépeau.

    Le vélo : une pratique à continuer à développer, si l'on veut rattraper le niveau d'usage de nos voisins européens, et surtout, réduire la pollution de l'air en gardant la santé, tout en fluidifiant la circulation.

    Quand on y réfléchit, le vélo, ça va loin...

    Cathy Lafon

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