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Cinéma - Page 21

  • Devenez une des Sentinelles de Ma Planete.fr !

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     La plage du Porge, océan Atlantique, Gironde (août 2011)

    Devenez une des sentinelles qui veillent à la préservation de la planète en rejoignant les "veilleurs" de Maplanete.sudouest.fr.

    Vous l’aimez tellement ce coin de Terre (un paysage, une faune, une flore, une plage, une montagne, un ruisseau, un fleuve ...). Il se trouve dans notre région, où ailleurs dans le vaste monde.  Un danger écologique le menace et vous voulez lancer l’alerte ; c’est un petit coin de paradis au contraire intact, et vous voulez partager sa beauté et l’émotion qu’il vous procure.

    Comment faire ?

    C'est on ne peut plus simple : envoyez moi par e-mail vos vidéos et vos photos, accompagnés de votre texte.  Ils seront publiés dans notre rubrique "Sentinelles" et vous deviendrez ainsi une des vaillantes sentinelles de la planète, sur l'écolo-blog de "Sud Ouest".

    Ce n'est pas un jeu concours et il n'y a pas de cadeau à la clé (du moins pour l'heure) ! Avec "Sentinelles de maplanete", il s'agit de prendre soin ensemble de notre environnement, en partageant découvertes, beautés, inquiétudes, alertes, luttes et bonheurs. Acte gratuit, donc, mais source de profits illimités pour les enjeux écologiques de notre maison commune, la Terre.

    J'attends de vos nouvelles !

     Cathy Lafon

     ► POUR REJOINDRE LES SENTINELLES EN ENVOYANT VOS PHOTOS ET VOS VIDEOS : Cliquez ----> ICI

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  • Portrait. Anne-Marie, patron-pêcheur à Saint-Jean-de-Luz, femme et écolo

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    À bord du « Nahikari », Anne-Marie Vergez, femme pêcheur, et Imanol.  Photo archives Sud Ouest / Jean-Daniel Chopin

    Une femme qui compte pour l'écologie

    Anne-Marie Vergez, pêcheur artisan et animatrice de l'association La Plate-forme artisanale française fait partie de ces femmes écolos qui comptent dans la région, pour l'intensité de leur engagement. Son combat quotidien : batailler pour démontrer que la petite pêche a un grand avenir économique en préservant les stocks de poissons. C'est aujourd'hui la Journée internationale des droits de la femme : on en profite pour lui tirer un grand coup de chapeau.

    La voix des sans-voix

    Anne-Marie, 53 ans, patron pêcheur du "Nahikari" ("Désir" en basque), est la seule femme à exercer ce métier à Saint-Jean-de-Luz. Oui, après vérification, on dit aussi “patron pêcheur” pour une femme…  Elle a choisi ce métier, il y a 20 ans. Aujourd’hui, elle veut faire entendre la voix des artisans pêcheurs, absents des grandes négociations internationales.

    Un patron pêcheur engagée aux côté de Greenpeace

    Dans un univers d'hommes, Anne-Marie est une femme. Dans un métier où la pêche industrielle est reine, elle a un petit bateau. Elle assume ses différences et en fait une force. Elle se bat pour un seul objectif : les décisions au niveau français et européen dans le cadre de la renégociation de la Politique commune de la pêche de l’Union européenne, doivent prendre en compte les petits métiers de la pêche, seuls capables de la pérenniser. C'est ainsi qu'elle s'est engagée auprès des militants de Greenpeace, dont Hélène Bourges, et de l'actrice Mélanie Laurent, pour porter haut et fort les couleurs de la pêche artisanale : une belle histoire de femmes, tout aussi belles...

    anne marie vergez.jpgVictoire européenne

    Avec une victoire historique à la clé à laquelle peu de monde croyait :  le Parlement européen a voté le 6 février dernier, à une écrasante majorité (502 voix contre 137), le projet de loi sur la réforme du règlement de base de la politique commune de la pêche (PCP), en faveur d'une pêche durable Alors que durant les trois dernières décennies, la politique commune de la pêche de l'Union européenne n'était pas parvenue à l'empêcher,  les députés européens, tous bords politiques confondus, ont mis fin à la surpêche, en fixant des objectifs ambitieux à court terme, pour la reconstitution des stocks de poissons. Les eurodéputés ont pris en compte la conclusion d'une étude du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement),  qui alertait en 2010 sur le risque de ne plus avoir de poissons dans les océans en 2050, si on ne changeait rien aux méthodes de pêche.

     "The end of the line : l'"océan en voie d''épuisement"

    Anne-Marie n'a pas cessé de pour autant de militer pour défendre la pêche artisanale. Elle était le 7 mars à Bordeaux, pour animer un débat organisé par Greenpeace au cinéma Utopia sur les ravages de la surpêche, autour du documentaire choc  "The end of the line, dont la belle Mélanie Laurent est la narratrice  française. Salle comble.

    Pour l'écologie comme pour le reste, quand les femmes s'en mêlent, rien ne peut les arrêter. Pas même un succès passager. C'est ce qui fait leur force.

     Cathy Lafon

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  • Fukushima : "Chronique d'un désastre". A voir ce soir, sur ARTE

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    Reconstitution de l'accident de la centrale de Fukushima par la NHK. L'équipe des techniciens durant la panne d'électricité. Photo  ARTE

    Après  "Le monde après Fukushima" diffusé mardi 5 mars, autopsie ce soir d'un accident nucléaire majeur avec un documentaire réalisé par la télévision publique japonaise, la NHK :  "Fukushima, chronique d'un désastre". Deuxième documentaire coup de poing diffusé par la chaine ARTE, pour mieux comprendre la catastrophe, le déroulé des événements et ses conséquences, deux ans après.

    Un accident, des questions et des explications

    En s'appuyant sur des simulations scientifiques et sur les témoignages d’ingénieurs présents dans la salle de contrôle au moment du drame, le documentaire de la NHK retrace l’enchaînement des événements qui ont mené à l’explosion du réacteur de la centrale de Fukushima le 11 mars 2011. Le film soulève d’importantes questions techniques et pour la première fois, donne des explications de l'accident.

    fukuhsima chronique desastre techniciens.jpgLes failles du système de sécurité

    Comment et pourquoi, après le tsunami, une panne complète de courant a-t-elle pu se produire au sein du réacteur de Fukushima ? Dans quelle mesure les travailleurs de la centrale ont-ils été informés des dommages causés aux installations ? Étaient-ils vraiment préparés à faire face à une telle situation ? Pour répondre à ces questions, NHK a recueilli les témoignages des ingénieurs de la centrale qui étaient présents dans la salle de contrôle au moment de l'accident. Interviews et scènes reconstituées révèlent un système de sécurité défaillant, le manque de préparation des équipes et, surtout, la vulnérabilité des réacteurs nucléaires.

    fukushima chronique desastre coeur fusion.jpgRelancer manuellement le condenseur

    Dans les centrales nucléaires, pour refroidir le réacteur nucléaire, il faut condenser la vapeur en évacuant la chaleur.  C’est le but d’un troisième circuit indépendant des deux autres, le circuit de refroidissement. Sa fonction est de condenser la vapeur qui de la turbine. Pour cela est aménagé un condenseur, appareil formé de milliers de tubes dans lesquels circule de l’eau froide prélevée à une source extérieure : rivière ou mer. A Fukushima, comme dans d'autres centrales nucléaires si le condenseur s'arrête suite à une panne d'électricité, ce qui a été le cas lors du tsunami, il faut le relancer manuellement. Ce que ne savaient pas les techniciens de Tepco, qui continuaient à recevoir des informations erronées et pensaient que le condeseur fonctionnait. Ces hommes ont pourtant agi avec courage et fait le sacrifice de leur vie. Selon le documentaire, ce dysfonctionnement s'était déjà produit lors de l'accident de la centrale nucléaire de Three mile island, aux Etats-Unis, le 28 mars 1979. Un enseignement en avait été tiré. Mais la procédure n'était semble-t-il, pas connue au Japon.

    "L"improbable est possible" :  Fukushima est "en fait, devant nous"

    Système défaillant et  erreur humaine se sont bien ajoutés à la catastrophe naturelle pour produire un accident nucléaire majeur. La sécurité absolue n'existe pas, aucun réacteur nucléaire n'est invulnérable. Telle était la conclusion de André-Claude Lacoste, l'ancien patron de  l'Autorité de sûreté nucléaire française, en juin 2012 : en matière de nucléaire, la seule certitude que nous ayons est la suivante : " Nous savons aujourd'hui que l'improbable est possible."

    Cathy Lafon

    Fukushima, chronique d'un désastre
    Documentaire de Akio Suzuki, Akihiko Nakai
    Production : NHK International inc. (Japon, 2012, 47 mn)
    Diffusion : jeudi 7 Mars à 22h50. Rediffusion :  dimanche 9 mars à  11 h 20

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