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Cinéma - Page 24

  • Planète vidéo. "Planète Océan": le nouveau film de Yann Arthus-Bertrand

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    Shark Bay, Australie-Occidentale, Australie (25°55’ S - 113°36’ E). Avril 2012, photo extraite du film de Yann Arthus-Bertrand DR

    océan,documentaire,film,protection,yann arthus-bertrandC'est bientôt Noël, c'est cadeau : Ma Planète vous offre en avant-première, des images de "Océan", le nouveau film de Yann Arthus-Bertrand. Co-réalisé avec Michael Pitiot, le documentaire sera diffusé gratuitement dans certaines salles en France (musées, réseau associatif) et à l’étranger, avant de l'être sur à la télévison, sur France 2, fin décembre. Il est déjà vendu en DVD et Blue Ray depuis le 4 décembre dernier.

    "Planète Océan" est un film d'une brûlante actualité, à la veille de l'examen,le 18 décembre, par le conseil "Agripêche" de l'Europe, des nouveaux quotas de pêche pour 2013...

    Peut-on imaginer un film qui changerait le regard des hommes sur l’océan ? Peut-on raconter simplement et à tous le plus grand mystère naturel de notre planète ? Peut-on enfin aider nos enfants à croire à un monde de demain meilleur et durable ?

    C’est le triple défi de cette nouvelle aventure cinématographique signée Yann Arthus-Bertrand dont le rédacteur en chef est Michael Pitiot, qui entraîne dans son sillage les missions scientifiques de TARA, un pool unique de chercheurs, océanographes et biologistes de plusieurs pays.

    Tourné aux quatre coins d’une géographie extrême, "Ocean" raconte l’odyssée moderne des hommes à la découverte de leur planète bleue. Les océans, qui recouvrent les deux tiers de la planète et permettent à l’Homme de se nourrir et de commercer à une échelle inédite (600 millions de containers dans le monde), sont au coeur du fonctionnement climatique. En retour, les hommes le polluent et puisent tellement dans les stocks de poissons (80% des espèces sont surpêchées) que leur renouvellement n’est plus assuré. Le risque ? Que des équilibres millénaires soient définitivement rompus...

    "Planète Océan" : c'est aussi notre maison. La Terre.

    Cathy Lafon

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  • Le champagne de James Bond passe au vert

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    Bollinger, le champagne de James Bond,  est certifié "haute qualité environnementale" DR

    Où trouver un champagne beau, bon et (presque) bio à la fois ? Vous n'allez pas le croire, mais la réponse à cette angoissante question est fournie par l'agent préféré de sa Très Gracieuse Majesté britannique, James Bond, nom de code 007. 

    Le Bollinger, le nouveau champagne de James, est écolo

    Arrivé à maturité, Bond fête cette année ses 50 ans de cinéma. On aimerait tant que notre espion préféré soit enfin devenu écolo... D'accord. Pas "on",  mais "nous, les filles".  Et si c'était le cas ? On sait que l'immortel 007, désormais incarné à l'écran par Daniel Craig, le ténébreux beau gosse qu'on retrouve ce soir au cinéma dans "Skyfall", nouvel opus de la saga bondienne, roule en Aston Martin et boit des Martini qu'il aime "au shaker, pas à la cuillère". Quand il ne les déguste pas en cocktail à la mode "Vesper". On sait moins que le vignoble qui produit son champagne favori, le Bollinger, a été reconnu en avril dernier comme une exploitation viticole certifiée "haute valeur environnementale", après avoir été audité par un organisme certificateur indépendant. Fini le Dom Perignon 1955 ! 007 vit avec son temps. Et son temps est celui de l'écologie.

    Champagne !

    C'est le tout premier vignoble d'une maison de négoce de champagne pouvant revendiquer cette distinction. Pour l'obtenir, la maison Bollinger dont la prestigieuse production est appréciée depuis des siècles par les grands de ce monde, à commencer par l'ancêtre de la grande patronne de Bond, la reine Victoria qui en fit son fournisseur officiel en 1884, a mené de front plusieurs actions. Elle s'est engagée dans une réduction massive de l'utilisation de produits de protection de la vigne, la mise en place des moyens de lutte biologique contre les insectes, le respect des principes de la viticulture biologique et de nombreuses actions visant à améliorer l'embellissement du vignoble et à préserver la biodiversité. Impliqué sur le terrain de l'écologie, Bollinger s'engage jusqu'à la valorisation énergétique des bois de taille... Pas mal.

    Pour ses 50 ans, Bond s'offre un coffret anniversaire de Bollinger...

    Décidément très imaginative, la marque a créé un coffret anniversaire : Bollinger 002 for 007, pour fêter les 50 ans de la saga cinématographique de l'espion britannique. Et là, Bollinger s'est surpassé. Le coffret en édition limitée reprend la forme du silencieux du compagnon indéfectible de James Bond, le pistolet Walter PPK. Pas vraiment écolo dans l'esprit, ça... Mais bon. Nec plus ultra, l'ouverture du coffret fait, elle aussi, référence aux films d'espionnage, car il est nécessaire de composer le fameux code 007 dévolu à James Bond, et de cliquer sur le logo en forme de pistolet. Ce dernier est celui que l'on retrouve régulièrement dans les génériques des films.

    ... et une chanson d'Adèle


    ADELE - Skyfall

    adele.jpgCondamné pour son anniv' à déguster une coupe de Bollinger en écoutant Adèle ? Il y a pire. Ce Daniel Bond ou James Craig, est un sacré veinard : la chanson du générique de "Skyfall" est interprétée par la divine Adèle, interprète de l'immense tube international "Rolling in the Deep". Une voix ample de sensuelle contralto, une personnalité "so british": le choix de la reine de la "soul des coeurs brisés" s'imposait. La rumeur a couru sur le net durant plusieurs mois, jusqu'au 1er octobre, où Adèle a publié sur son compte Twitter (9,5 millions de followers) une photo d'une simple feuille blanche, où il est écrit "Skyfall", à la fois titre de cette chanson et du film lui-même. A 24 ans, Adele rejoint le club prestigieux des artistes ayant interprété une chanson de James Bond, de Jack White et Alicia Keys qui ont composé le thème pour "Quantum of Solace", de Marc Forster (2008), en passant par Duran Duran , sur "Dangereusement vôtre", de John Glen, en 1985, ou encore Tom Jones, A-Ha et Tina Turner.

    Alors, Bond, écolo ?

    Touché ! Une interview de Daniel Craig 007 accordée en octobre 2009 à Néo-planète le révélait déjà : le commandeur Bond  "se sent en effet très concerné par l’état de notre planète" et pourfend allègrement (mais seulement verbalement, rassurez-vous !) gaspilleurs et pollueurs en tout genre.  Brrr... on n'aimerait pas être Monsanto, en ce moment.

    Pur marketing vert ? "Green washing" ou pas, si les espions et leurs fournisseurs exlusifs de champagne succombent à leur tour aux appâts de l'écologie, c'est qu'elle a vraiment le vent en poupe. Quant aux écolos, s'ils n'ont jamais revendiqué le "permis de tuer", ils ont désormais celui de boire du champagne... en écoutant Adèle. La grande classe.

    Cathy Lafon

    REPERES

    Combien ça coûte ? Le champagne Bollinger n'est pas à la portée de toutes les bourses. Mais il est délicieux et reste un des champagnes les plus appréciés des "puristes".

    • Le coffret Bollinger 002 for 007 sera vendu en France pour 150 € dans les magasins spécialisés et les cavistes, à compter du 1er octobre, et ce partout où la marque est présente dans le monde.
    • Le prix d'une bouteille de champagne Bollinger : de  24,90 € à 124 €. Prix disponibles sur Vinatis.com.
  • Planète vidéo. "The End of the Line" : laisserons-nous mourir nos océans ?

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    Amis écolos, plus qu'une semaine à attendre. "The End of the Line – L’océan en voie d’épuisement", le magnifique documentaire britannique qui dénonce, depuis 2009, les ravages de la surpêche industrielle sur les habitants à écailles qui peuplent nos océans, sort mercredi 12 septembre dans les salles françaises.

    Un peu de culture verte. "The End of the Line" n'est pas seulement un tube hyper musclé du groupe de rock Metallica.  Sélectionné dans de nombreux festivals comme le Festival du Film de Sundance, "The End of the Line" est aussi un documentaire réalisé en 2009 par Rupert Murray à partir du  best-seller "Surpêche, L’Océan en voie d’épuisement" (Editions Demopolis) de Charles Clover, le spécialiste des questions environnementales pour le Sunday Times. Le film, déjà diffusé en exclusivité sur la chaîne Planète le 6 juin dernier, suit l’enquête édifiante du journaliste britannique sur la pêche industrielle et la surconsommation des poissons, auprès d’hommes politiques, de commerçants et de restaurateurs.

    A Saint-Jean-de-Luz, Mélanie Laurent s'engage contre la surpêche

    laurent.jpeg"The End of the Line" est soutenu par la Fondation Akuo, parrainée par le comédien José Garcia, investi dans la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Quant à Mélanie Laurent, la belle narratrice du documentaire dans sa version française, assurer la traduction du documentaire n'est pas pour elle un simple job alimentaire, mais un véritable acte d'engagement écologique : l'actrice participe ce soir à Saint-Jean-de-Luz à un débat pour défendre la pêche artisanale, aux côtés d'Anne-Marie Vergez (patronne de pêche luzienne) et d'Hélène Bourges (Greenpeace) (cinéma le Sélect, 19 h 30), à l'occasion de la projection du documentaire en avant-première.

    2050 : une mer sans poissons ?

    Le film veut interpeller les consciences sur un sujet qui ne date pas d'hier, mais qui reste largement méconnu du grand public  : si on ne régule pas plus la pêche industrielle et que l’on continue à pêcher en trop grosse quantité, si les restaurateurs ne suppriment pas vraiment de leurs cartes les poissons en voie d’extinction , et si nous, consommateurs, ne modifions pas nos habitudes alimentaires, en 2048, nos mers et nos océans seront vides de leurs poissons. La balle finale étant, comme toujours, dans le camp des politiques, à qui il revient d'ouvrir enfin les yeux et de prendre les décisions qui s'imposent pour protéger vraiment les ressources halieutiques.

    Sauver les poissons ? Y a urgence !

    Car l'humanité est bien partie pour conduire les océans à l'épuisement de leurs ressources, avec la pêche industrielle, la surpêche et les pollutions de toutes sortes: chimiques (rejets industriels), radioactives (Fukushima), plastiques (un septième continent de déchets flottants dans le Pacifique nord), marées noires... Les stocks halieutiques s'amenuisent, à tel point que scientifiques et ONG craignent désormais la disparition pure et simple des poissons d'ici à 2048.

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    Les excès de l'industrialisation de la pêche font craindre la disparition des ressources halieutiques. Photo AFP

    Catastrophisme ?

    La conclusion d'une étude du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement),  est tombée comme un couperet en 2010 : si on ne change rien aux méthodes de pêche, en 2050, il n'y aura plus de poissons dans les océans. En France,  "Une mer sans poissons", le livre co-écrit par Philippe Cury, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement à Marseille et le journaliste Yves Miserey, a déjà lancé en 2008 un cri d'alarme, montrant combien la pêche contemporaine est prédatrice et dangereuse pour la ressource halieutique. Une mer sans poissons est bien loin d'être de la pure science-fiction : au Sénégal, le thiof (grand mérou) a disparu, et à Terre-Neuve, la population de morues s'est effondrée, provoquant une des plus graves crises halieutiques du XXème siècle, avec des impacts socio-économiques importants : des dizaines de milliers de personnes se sont ainsi retrouvées au chômage. A Sète, en Méditerranée, c'est tout le secteur de la filière pêche qui se noie, avec la disparition des poissons, victimes aussi de la pollution...

    Craindre l'extinction des poissons dans nos océans n'est pas un nième fantasme écolo-catastrophiste, mais un acte de lucidité indispensable, si l'on veut continuer à habiter sur une planète durablement vivable.

    Cathy Lafon

    AGIR CONTRE LA SURPECHE

    Comme le rappelle le site internet CDurable, pour sauver nos océans, on peut faire plus que regarder le film (ce qui est déjà bien), en salle, ou en l'achetant en DVD. La situation n'est pas encore irréversible, et nous, consommateurs pouvons agir concrètement pour lutter contre l'extinction des poissons :

    EN SAVOIR PLUS

    • Pour lire les conclusions de l'étude du PNUE sur la pêche industrielle : Cliquer ICI
    • Deux livres indispensables sur le sujet :
      "L'Océan en voie d'épuisement", de Charles Clover Demopolis (357 p., 22 euros)
      "Une mer sans poissons", de Philippe Cury et Yves Miserey Calmann-Lévy (270 p., 18,90 euros.
    • La fondation AKUO et "The End of the Line" : Cliquer ICI.
    • Le DVD du film documentaire The End of the Line – L’océan en voie d’épuisement est disponible  depuis le 18 juin 2012 au prix de 12,99€.
    • Online. Pour voir le film directement en ligne, le télécharger, ou commander le DVD : Cliquer ICI