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Actualité - Page 647

  • Gers : le collège d'Eauze en pointe pour l'environnement !

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    Une des classes du collège d'Eauze dans le Gers, prix spécial 2013 de la Fondation pour l'Education  à l'Environnement en Europe Photo Michel Amat / Sud Ouest

    La Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe (FEEE) qui fête cette année son 30ème anniversaire, vient de distinguer le collège Jean Rostand d'Eauze (Gers). Et pas qu'un peu. Dans le cadre du programme "Jeunes Reporters pour l’Environnement", qui s'adresse aux jeunes de 12 à 20 ans, elle a récompensé le 22 mai dernier 75 élèves élusates d'un coup, soit quatre classes, pour la "qualité de leurs projets et l’implication de leur établissement dans de nombreuses démarches d’éducation à l’environnement et au développement durable". Chapeau.

    Les classes de 5ème A,B et C ont ainsi décroché le prix spécial du jury et la 4ème B, le prix de la pédagogie. Magnifique récompense collective pour six mois de travail sous la conduite de Marianne Renaudin, leur documentaliste, qui leur avait proposé de participer au concours.

    "Jeunes Reporters pour l'Environnement" : comment ça marche?

    Les projets de reportages présentés au jury de la FEEE doivent s'inscrire dans l'une, ou plusieurs, des cinq finalités du développement durable  : la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité, des milieux naturels et des ressources naturelles, l’épanouissement de tous les humains, la cohésion sociale, la solidarité entre les générations et les territoires, la production et la consommation responsable.  Les ados doivent identifier une problématique locale, mener une enquête journalistique, évoquer des solutions et mener une action positive et enfin, communiquer auprès d’un public local sur le reportage et l’action. Pour le collège Jean Rostand, résultat : quatre problématiques, quatre actions, quatre reportages télévisés.

     Le JT du coeur

    Le JT du coeur from CDI Eauze on Vimeo.

    L'écologie, ce n'est pas que la défense des petits oiseaux... L'être humain est au coeur des préoccupations du développement durable. La classe de 5ème B a ainsi choisi  de réfléchir à "L'épanouissement de tous les humains". Les élèves ont organisé une semaine de solidarité au collège, où chaque collégien pouvait participer à une activité contre un don. Ces dons ont été reversés aux Restos du Cœur d’Eauze, et les bénévoles ont été interviewés. La classe va les inviter pour visionner leur JT.

    La Nature des Générations : "Plus d'arbres, plus de vie !"

    La Nature des Générations ! from CDI JR Eauze on Vimeo.

    Deuxième thème écolo : "La solidarité entre générations", retenu par la classe de 5ème C. Les élèves ont fait le lien entre l'environnement et le social, en organisant une journée de plantation "Plus d’arbres, plus de vie ! ", où étaient invités les pensionnaires d’une maison de retraites et les petits de l’école maternelle d’Eauze. Histoire de cultiver aussi les liens intergénérationnels. Ils ont réalisé des reportages durant la journée de plantation, le 22 février dernier, qui seront visionné à la maison de retraite et à la maternelle.

    Le 10 min' Elusat : comment protéger l'écrevisse à pattes blanches ?

    Le 10 min' Elusat from CDI Eauze on Vimeo.

    La classe de 5ème Bg.a a choisi la protection de la biodiversité. Les élèves se sont penché sur les espèces en voie de disparition et ont découvert que l’écrevisse à pattes blanches était une espèce animale menacée à Eauze. Ils ont alors décidé d’élaborer une brochure d’information, distribuée à la mairie et au Conseil Général, qui sera ensuite présentée et expliquée aux futurs collégiens, lors de la journée d’accueil des CM2 d'Eauze, en juin.

    Parlons nature ! Pour la campagne "Moins de déchets"

    Parlons Nature ! from CDI Jean Rostand on Vimeo.

    Enfin, deux groupes d’élèves de la classe de 5ème A ont enquêté dans le collège et ses alentours sur les déchets et mis en place des solutions pour leur gestion. Ils ont acheté des poubelles pour la cour, après avoir fait une étude des besoins et un devis, et élaboré une campagne d’affichage à destination des collégiens, et fabriqué des jeux en matériaux recyclés. 

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    PLUS D'INFO

    • Depuis 30 ans, l’office français de la Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe (of-FEEE) promeut le développement durable par l’éducation à l’environnement. L’of-FEEE intervient par le biais de programmes pragmatiques qui aident les acteurs clés de nos sociétés à en comprendre les enjeux et à agir positivement à leur niveau. L’of-FEEE est actif par le biais de 5 autres grands programmes : les labels Pavillon Bleu et la Clef Verte pour le secteur du tourisme, le programme Eco-Ecole en direction des établissements scolaires, la sélection Française du Stockholm Junior Water Prize et la campagne Plus d’Arbres Plus de Vie !
    • Le jury français de la Fondation pour l'éducation à l'environnement est composé de représentants des partenaires du programme : des institutions (Ministère du Développement Durable, Ministère de la Jeunesse), des associations d'éducation populaire (la Ligue de l'Enseignement, la Ligue pour la protection des oiseaux et Les Francas) et un média (le magazine Sept autour du monde).
  • Intempéries. Courage cyclistes: si l'été a du retard, le Popins est là!

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    Le Popins à vélo à Bordeaux en février, en mars, en avril, en mai, en juin... Photo archives Sud Ouest

    Amis cyclistes, halte à la sinistrose ! Oui, on peut continuer à faire du vélo sous la pluie ! Grâce au parapluie pour vélo : le Popins.

    ll pleut, il pleut, il pleut. Et il mouille, sacrément. Toutes les vannes possibles et imaginables sur le mauvais temps, dans le genre bobo cool et zen, ont circulé sur twitter et sur Facebook. Du riz qu'on va enfin pouvoir planter, grâce à la mousson, en passant par Bordeaux qui pourrait bien devenir la plus grande piscine à ciel ouverte de France, jusqu'aux soldes qui démarrent bientôt, oui, mais au fait, ça c'est les soldes d'hiver, c'était quand les soldes d'été ?

    Pour les agriculteurs, on craint la cata. Pour la saison touristique estivale qui s'ouvre officiellement aujourd'hui, le 21 juin, on s'interroge.  Et pour les fans de la petite reine, c'est  carrément le désastre : le moral est dans les chaussettes qu'on n'a pas encore eu l'occasion de poser. Mouillées à tordre, comme il se doit.

    popins rue st james-item-4.jpgLe Popins : l'invention bordelaise du siècle

    Heureusement, il y a le Popins, indéfectible allié des cyclistes, par tous les temps. Ma Planète vous a  présenté en février dernier cette invention miracle qu'il convient plus que jamais de sacrer "objet de l'année 2013 " :  le porte-parapluie fixé au guidon du vélo et le parapluie qui va avec. Le Popins donc, comme l'ont baptisé ses inventeurs Thomas Cellier et Frédéric Neudin, deux copains quadras, "vélorutionnaires" et bordelais depuis dix ans. Février...  Ma Planète espérait bien alors pouvoir vous vanter, dès l'arrivée des beaux jours, tous les avantages du Popins version "parasol". Hélas, vous connaissez la suite : changement climatique ou pas, les beaux jours ont raté leur rendez-vous avec nous... Alors, histoire de redonner le moral à tout le monde, on en remet une couche sur une petite invention qui peut vraiment changer la vie par temps de pluie.

    vélo,deux roues,popins,parapluie,bordeaux,sud ouestA vélo, sous la pluie...

    Pour chanter sous la pluie à vélo cette année à Bordeaux, ce n'est pas l'occasion qui manque. C'est l'envie. On part au boulot et au moment de donner le premier coup de pédale, on déclenche un des ces abats d'eau qui font regretter de s'être levé. On sort faire les courses à vélo, chouette une éclaircie, et on revient en poussant son deux-roues, chargée comme une mule, le parapluie ouvert à la main, en luttant contre les bourrasques de vent.  Et le poncho ? Le capuchon s'envole, on l'a perdu dix fois et de toute façon, on ne le supporte pas : question d'esthétique, de gouttes de pluie dans les yeux qu'on a fragiles parce qu'on porte des lentilles, et en outre maquillés. Avec les lunettes, c'est pire. Bref, à tort ou a raison, le poncho, on n'en veut pas.

    Ca s'appelle un Popins

    Alors, on peste. Comme on se refuse, en bon écolo, à circuler en voiture en ville et qu'on n'a ni tram ni bus sur son chemin, on est condamnée à prendre une nième saucée ou à abandonner le vélo pour terminer la route à pied, sous son parapluie. Et puis, un jour, on remarque des nuées de cyclistes sillonnant la ville en tous sens, équipés de parapluies aux couleurs pimpantes. Rouler avec un parapluie ouvert ? Quelle folie ! On regarde mieux : ce sont des parapluies clipsés sur des porte-parapluies, eux-mêmes fixés aux vélos ! Leur petit nom: "Popins". Il faut essayer ça.

    Quiche ou sèche ?

    Cadeau durable de mon chéri pour la Saint-Valentin, mon Popins a déjà passé le test de la neige, en février dernier. Angoisse. Allais-je passer pour une parfaite quiche avec ce parapluie ? Allait-il se retourner ou s'envoler? Le porte-parapluie était-il bien fixé dans le bon sens au cadre du vélo ? Allais-je arriver au boulot trempée, sous les huées des collègues ? Mes craintes se sont envolées au premier feu rouge. Acclamée par les éboueurs du quartier (ça fait plaisir), bien à l'abri sous mon pépin, j'étais la reine du vélo, tandis que mes congénères pédalaient en se mouillant, la tête rentrée dans les épaules... Mieux, mon Popins a ensuite franchi allègrement l'épreuve du pont de pierre (définitive à Bordeaux), balayé comme souvent par des rafales de vent (c'est ça, le vrai test !) et je suis arrivée aux portes du journal, pile à l'heure. Fraîche mais sèche. Ou presque : les avants-bras et le devant de mon manteau étaient humides.

    popins 'été.jpgUn coin de paradis accroché au vélo

    Depuis, pas mal de pluie est tombée du ciel et le Popins a carrément sauvé ma carrière de cycliste, fortement remise en question cette année par la météo. Son porte-parapluie se fixe aisément au guidon du vélo et il ne gêne pas pour la conduite. Le  parapluie qui va avec est imperméable, solide et "anti-vent" : ses baleines en fibre de verre résistent à des vents de 30 km/heure. Par beau temps, on le range dans le fourreau fixé à la fourche de la bicyclette, fourni à cet effet avec le Popins. Pratique, élégant et poétique, il permet de traverser la ville sous la pluie, sous la neige ou sous le soleil. En chantant comme Gene Kelly, si on est un garçon, ou Mary Popins, si on est une fille. Enfin, le parapluie Popins existe en plusieurs couleurs. Le paradis, vous dis-je. Juste un conseil : vu le calibre des trombes d'eau qui tombent, on peut joindre la cape de pluie au parapluie et si on va au boulot, on n'oublie pas d'emporter un pantalon et des chaussures de rechange...
     
    Bon, pour la pluie et le Popins, tout est dit. Y a plus qu'à le tester comme parasol sous le soleil... Allo, l'été? Non mais allo, quoi ! Parce qu'un été sans soleil...
     
     
    Photos DR Popins et Sud Ouest

    TOUT SAVOIR SUR LE POPINS
    • Le site internet de Popins : cliquer ICI
    • Le porte-parapluie Popins est une nouveauté "vélorutionnaire" (son petit nom à l'INPI est le 12/1334) qui s'adapte sur tout type de cycle et accepte pratiquement tous les parapluies. On peut aussi l'utiliser sur tout objet roulant (fauteuil roulant, poussette, chariot de facteur, caddie...), avec des vents allant jusqu'à 30 km/h.
    • Les supers parapluies anti-vent Popins sont allemands et se déclinent en 6 couleurs : noir, blanc, orange, bleu, rouge et gris. Mais le porte-parapluie fonctionne avec n'importe quel type de parapluie exceptés les petits rétractables (trop courts).
    • Plus de 3.000 Popins ont déjà été vendus depuis 2012.
    • Son prix : le porte-parapluie coûte 29,50 € et le parapluie 22 €.
    • Où l'acheter ? Chez "Popins", 23, rue St James 33 000 Bordeaux,  tél. 09 52 93 42 25 -  Mail: info@popins.fr. On le trouve aussi chez plusieurs revendeurs, à Bordeaux et ailleurs : 60 en France et une dizaine en Europe (Berlin, Vienne, Helsinki, Anvers, Copenhague, Vevey, Lausanne...). Pour les découvrir :  cliquer ICI
    • On peut aussi commander son Popins sur internet et le payer en ligne  : cliquer ICI
    • Deux bémols. Pour des raisons de coût, le Popins est actuellement fabriqué en Chine. Ses deux concepteurs, écolos cela va de soi, travaillent à rapatrier sa fabrication en Europe, sinon en France. Le Popins ne permet pas non plus aux vélos de s'élever dans les airs pour franchir les obstacles. Dommage. Peut-être un jour ?
  • New York a ses vélos en libre-service!

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    Une New-Yorkaise essaie un citi bike, New York, mai 2013. Photo AFP

    Ca y est ! Les New-Yorkaises vont pouvoir "se la péter" à vélo !  Après Paris, Londres, Barcelone Montréal et Bordeaux, New York a lancé le 28 mai dernier son système de vélos en libre-service : la Grosse pomme a reçu 6.000 bicyclettes bleues qui vont devoir cohabiter avec voitures et taxis dans la ville qui ne dort jamais.

    citi bike bleus 2.jpg333 stations

    Les "citi bikes" bleus sont répartis dans 333 stations de Manhattan, jusqu'à la 59e rue, et à Brooklyn. Le réseau devrait à terme s'étendre et compter 10.000 vélos et 600 stations, devenant ainsi le plus important au monde derrière la ville chinoise de Hangzhou (environ 60.000 vélos) et Paris (plus de 20.000 vélibs).

    citi bike bleus.jpgPlus de 38.000 abonnés

    Quelque 14.000 amateurs impatients avaient pris leur abonnement annuel (103 dollars) avant même le lancement qui s'est déroulé sans incident, à part un vélo volé. Ils sont aujourd'hui plus de 38.000. L'un des premiers usagers, Alex Nash, était ravi, après avoir emprunté un premier vélo dès 8 h 30, pour venir à Union Square à Manhattan. "J'ai eu un peu de mal à le remettre dans la borne, mais sinon c'est très facile", a-t-il confié à l'AFP le 28 mai, avant de repartir avec un ami sur un nouveau citi bike. Marrant : c'est, grosso modo, la même réflexion qu'on a pu entendre à Bordeaux, lors du lancement du VCub, le vélo en libre service local. Mais en Français, avec l'accent du Sud-Ouest.

    New York, ville verte

    Comme d'autres, ce jeune informaticien du Queens est bien déterminé à rouler désormais en citi bike tous les jours dans Manhattan, pour aller travailler ou pour sortir. Les citi bikes vont transformer les habitudes de circulation et le paysage urbain de la Grosse pomme. Si New York est plus écolo qu'on ne le soupçonne vu d'ici, avec ses nombreuses pistes cyclables, ses jardins urbains sur les toits des gratte-ciels, ses coulées vertes, ses nombreux jardins de poche et ses multiples projets urbains ultra écolo-ambitieux, l'installation des vélos bleus n'a pas été sans grincements de dents. Certains New-Yorkais n'appréciant guère de voir disparaître leur place de parking, d'autres dénonçant des bornes jugées inesthétiques.  Marrant  : c'est aussi, grosso modo, un des arguments qu'on a pu entendre à Bordeaux, avant l'installation des VCub... Comme quoi.

    De la Terre à la Lune, aller-retour

    Le débat a fait rage sur le risque de cette nouvelle cohabitation entre voitures et vélos, dans la mégalopole américaine, qui devient, mine de rien, de plus en plus verte. Le succès des citi bike bleus le montre : après trois semaines de lancement, ils comptent plus de 38.000 abonnés, dont beaucoup devoir encore attendre la fameuse "clé bleue" magique qui leur permettra d'utiliser ce nouveau mode de transport. Les New-Yorkais ont déjà parcouru sur leur selle la distance aller-retour de la Terre à la Lune : 766.000 km.  Et ce, en dépit des problèmes techniques qu'ils ont déplorés lors de leurs emprunts.... Marrant : c'est aussi, etc.

    BLOOMBERG.jpgPrudence !

    Le maire Michael Bloomberg, à l'initiative du projet, a reconnu qu'il faudrait "un peu de temps aux conducteurs et passants pour s'habituer à ces milliers de vélos en plus dans les rues", et a recommandé la prudence aux cyclistes.  C'est un pas de plus qu'ont franchi  les New-Yorkais vers une ville plus douce et verte. Et ce sera aussi un vrai "plus" pour les touristes, qui vont pouvoir découvrir la ville à vélo.

    New York continue sa révolution "verte"... Et si Rosanna Arquette (Roberta), cherchait aujourd'hui Madonna (Susan)  déspéremment, elle le ferait à citi bike.


    Recherche Susan désespérément - Bande annonce VO

    Cathy Lafon

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    PLUS D'INFO

    • Comment ça marche ? Le principe est le même que dans la plupart des villes ayant adopté ces dernières années ce mode de transport: l'amateur prend un ticket à la journée, à la semaine, ou un abonnement annuel, pour des trajets gratuits limités à 30 ou 45 minutes, payants au-delà.
    • Ailleurs. De très nombreuses villes dans le monde ont adopté ces dernières années ce mode de locomotion, parmi lesquelles Paris, Montréal, Londres, Barcelone, Tel Aviv, Washington, Melbourne, Milan, Stockholm ou Séville.
    • Le VCub à Bordeaux. Le vélo en libre service est un motif légitime de fierté pour l'agglomération bordelaise, où il est de plus en plus populaire. 2,2 millions de déplacements en 2012, en hausse de 10 % par rapport à 2011 ; 15.000 abonnements  ; 6.000 emprunts par jour ; 139 stations ; 800 nouveaux vélos attendus cette année  qui vont se rajouter au parc actuel de 1.300 vélos ; une dizaine de nouvelles stations devraient également voir le jour.