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Actualité - Page 594

  • L'océan sous haute surveillance: un bilan de la qualité environnementale et sanitaire

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    La mer, dans la Baie de la Somme. Photo DR

    coeur.jpg"L’océan sous haute surveillance, Qualité environnementale et sanitaire", un livre de Michel Marchand, dresse un bilan de l’état et l’évolution de la qualité environnementale et sanitaire du milieu marin en ce début de XXIe siècle.

    La surveillance de la qualité du milieu marin a commencé il y a juste un siècle, pour contrôler la salubrité bactérienne des coquillages consommés vivants. À partir des années 1970, la qualité chimique s’y ajoute. Dix ans plus tard, un réseau d’observation du phytoplancton toxique et des toxines associées est mis en place. La surveillance du milieu marin est alors axée sur un contrôle sanitaire des coquillages et un suivi environnemental à caractère patrimonial. En 2000, l’adoption de la Directive cadre sur l’Eau modifie considérablement le concept de surveillance. Des critères écologiques et chimiques définissent le bon état ou non des eaux. En 2008, la Directive cadre Stratégie pour le milieu marin étend la veille à l’ensemble des mers européennes. D’autres paramètres sont pris en compte pour évaluer les changements liés à l’évolution du climat et aux effets de la perte de biodiversité marine.  

    couv mer.jpgLa mer, un écosystème utile

    La mer n’est plus vue comme un simple milieu d’usage, c’est aussi un système qui rend des services écologiques et qu’il convient de préserver dans sa globalité. L’Ifremer est chargé de développer des réseaux de surveillance environnementale et sanitaire des eaux littorales.  Un système d’information unique (Quadrige) assure le stockage des données, leur gestion et leur valorisation. Ce dispositif permet de mesurer l’état et l’évolution de la qualité environnementale et sanitaire des eaux littorales en ce début de XXIe siècle.

    Ce livre, très documenté, s’adresse aux décideurs des collectivités territoriales, des administrations et des agences d’environnement. Mais il passionnera aussi tous les citoyens soucieux de leur cadre de vie et de leur santé. Et de l'avenir de la planète.

    Cathy Lafon

    LE LIVRE

    • "L’océan sous haute surveillance, Qualité environnementale et sanitaire",  Michel Marchand, éditions Quae, Cirad, Ifremer, 30 €.
  • Le Japon prépare la plus grande centrale photovoltaïque flottante au monde

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    Un polder photovoltaïque de 1 kilomètre carré devrait voir le jour au Japon,dans le sud du pays. © Kyocera Corporation

    Depuis l'accident nucléaire de Fukushima, le 11 mars 2011, le Japon se tourne à marche forcée vers d'autres sources d'énergie.

    Après le parc d'éoliennes flottantes au large de Fukushima,  le géant de l'électronique Kyocera lance un nouveau projet : la construction de la plus grande centrale photovoltaïque flottante du monde, aux abords de la ville de Kagoshima (sud du pays). Au total, la société nipponne compte déployer dans le port de Nanatsujima, sur un peu plus de 1 km2, près de 29.0000 panneaux solaires qui seront maintenus à la surface par des flotteurs en plastique.

    Une fois mise en activité, la centrale de Kagoshima aura une puissance de 70 mégawatts. De quoi satisfaire la consommation électrique de 22. 000 familles. Pas mal.

    Cathy Lafon, avec l'AFP

    ►LIRE AUSSI

  • Automobile : le malus écologique double à partir du 1er janvier

     automobile,bonus,malus,transport collectif,tva,écotaxe,prix,pollution de l'air

    Depuis le 1er novembre 2013, le bonus écologique à l'achat d'une voiture à faible consommation de carburant a été réduit par le Parlement. L'addition devient plus salée à partir d'aujourd'hui pour l'achat des véhicules les plus polluants, avec le doublement du malus écologique.

    Le bonus-malus écolo, késaco ? 

    Selon le ministère de l'Ecologie et du Développement durable, « le système bonus-malus vise à récompenser, via un bonus, les acquéreurs de voitures neuves émettant le moins de CO2, et à pénaliser, via un malus, ceux qui optent pour les modèles les plus polluants ». Il y a 4 ans, l'Etat a mis en place ce mécanisme pour favoriser l'achat de véhicules propres et dissuader l'achat de voitures polluantes.

    automobile,bonus,malus,transport collectif,tva,écotaxe,prix,pollution de l'airRéduire le déficit du bonus-malus écologique

    Après avoir introduit le principe d'une taxe carbone avec le vote de la Contribution climat énergie, les députés ont quasiment doublé le malus automobile à partir de 2014, afin d'équilibrer le dispositif bonus-malus écologique fortement déficitaire. Le bonus à l'achat d'une voiture à faible consommation de carburant est, lui, réduit depuis le 1er novembre. Une décision qui ne mécontente pas les écolos, mais agace l'association "40 millions d'automobilistes".

    Malus doublé

    A compter du 1er janvier 2014, l'impôt malus passe de 100 à 250 euros pour les modèles émettant 136 à 140 g de CO2 au km, de 300 à 500 euros entre 141 et 145 g/km et de 6.000 à 8.000 euros pour les voitures les plus polluantes (plus de 201 g de CO2/km). En outre, le dispositif durci frappe désormais les véhicules rejetant entre 131 et 136 g de CO2, jusqu'alors épargnés.

    La prime à l'achat des véhicules électriques réduite

    Les véhicules hybrides et électriques, plus vertueux du point de vue écologique mais beaucoup plus chers à l'achat, conserveront une prime substantielle, mais celle-ci sera également réduite. Les voitures électriques verront ainsi leur bonus revenir de 7.000 à 6.300 euros, les hybrides passeront de 4.000 à 3.300 et les hybrides rechargeables à 4.000 (contre 4.500 ou 5.000 suivant les cas).

    automobile,bonus,malus,transport collectif,tva,écotaxe,prix,pollution de l'airLe pouvoir d'achat et la lutte contre la pollution de l'air

    Pour "40 millions d’automobilistes" ce "soit disant bonus-malus ne fait que taxer encore une fois l’automobiliste".  En alourdissant encore la part de malus et en réduisant celle de bonus sur l’achat de véhicule neuf, l'association considèrent que les parlementaires ajoutent encore une taxe qui ne favorise pas le pouvoir d’achat des Français. A l'inverse, les écolos approuvent une mesure destinée à taxer plus lourdement les automobiles polluantes et à améliorer la qualité de l'air et, in fine, susceptible d'inciter les Français à choisir éventuellement d'autres modes de transports que la voiture individuelle.

    automobile,bonus,malus,transport collectif,tva,écotaxe,prix,pollution de l'airSuspension de l'écotaxe mais TVA à 10% pour les transports collectifs?

    Satisfecit vert donc. Avec un bémol: le prix des transports collectifs risque pâtir de l'augmentation de la TVA qui passe à 10 % en janvier 2014... Pour les usagers, cela risque d'être la double peine, comme le dénonçaient les  "Bonnets Verts", un "web-mouvement écolo" qui revendique une "fiscalité juste qui ne pénalise pas ceux qui font l'effort de respecter l'environnement" et demande "le retour de la TVA à 5% pour les modes de transports collectifs" et l'"application de l'écotaxe pour les poids lourds".

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO 

    • Le système du Bonus-Malus 2013 sur le site du ministère de l'Ecologie et du développement durable : cliquer ICI
    • Le détail du barème 2014, validé par les députés : cliquer ICI