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  • News fil vert

    Inondations: 1,5 milliards d'euros pour protéger les communes littorales dans les 5 ans

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    Xynthia. La Faute-sur-Mer, 2 mars 2010 Photo Sud Ouest

    Le gouvernement devrait pouvoir financer pour plus d’1,5 milliard de travaux destinés à protéger les Français vivant dans les communes littorales et éviter une nouvelle catastrophe comme celle de Xynthia en Vendée il y a près de deux ans, a indiqué mercredi 11 janvier la ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.

    "A ce jour tous les projets prévus et identifiés pour l’année 2012 vont pouvoir être financés", a-t-elle ajouté. Au total 14 projets de confortement des digues dans les communes littorales, pour 265 millions d’euros, bénéficient d’un financement et les prochains projets vont être examinés le 26 janvier et à la mi-mars, selon la ministre. Elle a assuré qu’aucun projet n’a été ajourné ou repoussé et ne le sera pour des motifs de financement.

    La ministre a rappelé que depuis la tempête Xynthia du 28 février 2010 qui avait frappé le littoral Atlantique (53 morts) et les inondations dans le Var du 15 juin 2010 (23 morts et deux disparus) le gouvernement a adopté un plan-digues et des mesures de protection spécifiques.

    Dans ce cadre les préfets ont identifié 303 communes dans lesquelles les travaux sont prioritaires, et dans 159 d’entre elles un plan de prévention des risques littoraux est prescrit, a précisé la ministre.

    Cathy Lafon

  • L'espace : nouvelle poubelle de l'humanité

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    La sonde Phobos-Grunt. Photo DR

    Cela avait échappé aux Mayas, mais il se peut que le ciel nous tombe sur la tête dès le lundi 15 janvier 2012.

    Les fragments de la sonde Phobos-Grunt doivent retomber sur Terre, entre le 6 et le 16 janvier. Et plus précisément le 15, selon les dernières estimations des scientifiques. Lancée par les Russes le 9 novembre 2011, Phobos n'a pas réussi à se détacher de l'orbite terrestre pour prendre la route de Mars. Un satellite qui retombe sur la planète bleue ? Il va falloir s'y habituer, depuis quelques mois, le phénomène devient presque banal : on a dénombré environ une chute par mois d'engin spatial, depuis septembre dernier. Le 24 septembre 2011, le satellite UARS de la Nasa, d'un poids de 6,3 T, tombait sur notre planète. Le 23 octobre, c'était Rosat, un satellite allemand de 2 T. Enfin, la veille de Noël, le 24 décembre, les morceaux dun satellite russe s'écrasaient en Sibérie,  dans un petit village, rue des Cosmonautes (cela ne s'invente pas).

    Plus de 350 millions d'objets dans l'extra-atmosphère

    Après avoir pollué la Terre, l'humanité s'est donc attaqué avec succès à l'espace. Non sans conséquences possible sur la sécurité des Terriens  : jusqu'à présent, aucun engin spatial n'a fait de victimes en retombant sur notre bonne vielle planète, mais les probabilités ne peuvent pas exclure que cela arrive un jour. Comble du comble, l'un d'eux pourrait même tomber sur une centrale nucléaire... Une foule d'objets évaluent en effet aujourd'hui dans l'espace extra-atmosphérique, et peuvent un jour revenir au bercail terrestre : le Centre national des études spatiales (CNES) en dénombrait, à la fin août, la bagatelle de 350 316 000. Dans l’espace, rien n’échappe à  la vigilance du CNES, qui travaille sur le sujet au sein du comité de l’espace des Nations Unies (COPUOS), et qui tient une comptabilité précise des déchets spatiaux qui encombrent l’espace, menacent les satellites et risquent de faire s’effondrer le ciel sur nos têtes.

    Des "encombrants" spatiaux très spéciaux

    De taille et de nature diverses, ces "encombrants" d'un nouveau genre mesurent de moins de 1 cm de diamètre (les plus nombreux, 350 millions) jusqu’à plus de 10 cm de diamètres (les moins nombreux, 300 000). 15 000 « objets » tournent en orbite basse, dont 2 523 satellites hors d’usage. Satellites hors service, étages de lanceurs, fragments divers… ces corps créés par l’humanité dans sa conquête de l’espace, s’accumulent dans le ciel depuis un demi-siècle. Il est vrai que depuis le premier Spoutnik, en 1957, les hommes ont procédé à quelque 4 800 lancements dans l’espace. Soit  89 par an, en moyenne... La situation est telle que, selon un rapport cité par le Monde le 2 septembre 2011, elle inquiète au plus haut point  les scientifiques américains, non pour les risques encourus par les populations dans le cas où ces objets retournent sur terre, mais parce que leur quantité finit tout simplement par menacer les futurs lancements spatiaux et leur exploitation. Imaginons les trottoirs de nos rues jonchés de vieux écrans de télévision ou d’ordinateurs, et de réfrigérateurs …. difficile de circuler et d'y faire la course !

    Vers une "gendarmerie de la propreté spatiale"

    Après les brigades vertes de nos villes, une sorte de "gendarmerie de la propreté spatiale internationale" pourrait bien ainsi voir le jour : pour "protéger" l'espace, des règles très strictes s’élaborent désormais sur la gestion des lancements et des satellites en fin de vie. De même, de multiples projets de nettoyage de l’espace sont à l’étude : moteur ionique, kit de désorbitation, voile solaire, filet, véhicules remorqueurs…. Le CNES, toujours lui, y réfléchissait déjà en 2005.

    Des "pollueurs-payeurs" intergalactiques  ?

    Enfin, la question écologique de la gestion des déchets spatiaux a une dimension politico-juridique inattendue  : nettoyer, oui, mais qui nettoie quoi et avec quels financements ? Selon les Nations-Unis, les Etats sont responsables des dommages qu’ils peuvent causer par leurs lancements. Alors, faut-il aussi organiser la collecte sélective de déchets spatiaux ? L’association écologique Robin des Bois planche déjà sur la question et appelle de ses vœux, pour l’espace comme pour la Terre, l’application du principe pollueur-payeur. Telles sont les conclusions du rapport très détaillé que l’ONG a publié en juin dernier : la création par l’humanité d’une pollution industrielle d’un genre nouveau, encore plus « irrécupérable » que celle des déchets de plastique ou d’hydrocarbure dans l’océan, nécessite, selon elle, la création d’un fonds alimenté par tous les usagers de l’espace.

    Paradoxalement, l’espace, comme la Terre, n’est finalement pas si grand. Il constitue lui aussi un monde « fini », si on le rapporte aux champs des possibles de l'activité humaine, et on y retrouve les mêmes contraintes écologiques que sur la planète Terre. Ce sera notre leçon "verte" du 15 janvier 2012.
     

    Cathy Lafon

     

     
  • Energies renouvelables : nymphe en vue dans le port de Bordeaux...

    Les 11 et 12 janvier 2012, Thetis nage dans les ondes de la Garonne.
     
    convention,international,enr,emr,eolien marin,eolienDans la mythologie grecque, Thétis est une néréide (nymphe marine) fille de Nérée et de Doris (une océanide). En 2012, Thetis est le nom de la Convention internationale des énergies marines renouvelables (EMR), dont la première édition se tient à Bordeaux les 11 et 12 janvier.
     
    Beaucoup moins poétique qu'un nymphette océane, mais d'une importance cruciale pour l'avenir du bouquet énergétique Français et européen, et de l'industrie verte en Aquitaine.
     
    Energies marines renouvelables (EMR) et éolien sont deux sources d'énergies renouvelables que la Région Aquitaine souhaite désormais développer, comme l'explique Peggy Kançal,  conseillère régionale déléguée au Plan Climat en Aquitaine, qui souligne aussi l'importance à venir du rôle des EMR dans le "paquet climat énergie" du plan climat de l'Europe.
     
     

    Thetis EMR - Bordeaux - Interview de Peggy Kancal

    Pourquoi Bordeaux ?
    La ville de Bordeaux, alliée à la Cub, à la Région Aquitaine et au Port de Bordeaux, concentre un large éventail de possibilités favorables au développement de la filière et veut être un exemple dynamique pour démontrer l’émergence des énergies marines renouvelables.
     
    Les parrains et marraines de THETIS EMR sont nombreux à se pencher sur le berceau de cette Convention, première mondiale du genre. Industriels et institutionnels français sont au rendez-vous, pour permettre la réunion de tous les acteurs et experts de la filière et notamment des industriels qui développent du matériel dans ce domaine.

    Il n'y aura pas que des palabres à Thetis, mais aussi des travaux pratiques.  Outre des conférences plénières, Thetis offrira un espace d’exposition, un espace innovation/recherche/Universités, des espaces de débats et de networking et accueillera une grande diversité d’ateliers, avec des conférences associées présidées par de nombreux spécialistes français et étrangers.

    L'objectif de Thetis est avant tout de favoriser le développement d’initiatives transverses, les renforcer et contribuer à donner une place de premier ordre aux Energies Marines Renouvelables.

    Dans le double contexte du débat énergétique et du réchauffement climatique, Thetis est le premier rendez-vous inscrit à l'agenda vert 2012 à ne surtout pas manquer.

    Où et quand  ? Bordeaux, 11-12 janvier 2012. Thetis, Convention internationale des énergies marines renouvelables - Hangar 14.

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