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transport fluvial

  • Initiative. A Lagos, pour lutter contre l’enfer des bouchons, on prend le bateau-taxi

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    Toutes les artères de Lagos sont constamment embouteillées. Photo archives AFP

    Il n'y a pas que la Métropole bordelaise qui connaisse l'enfer des bouchons.  En France, comme ailleurs dans le monde, c'est le lot de toutes les grandes agglomérations. Victimes d'une paralysie chronique de la circulation routière, elles sont sommées d'évoluer et de trouver des solutions innovantes, durables et moins polluantes que l'automobile, pour répondre aux besoins de mobilité de leurs habitants. Tout en luttant contre le réchauffement climatique. En Afrique, au Nigéria, les artères de Lagos sont bloquées nuit et jour par des dizaines de milliers de véhicules. Dans une ville où les prix de l’immobilier flambent, beaucoup de travailleurs n’ont pas le choix et habitent en effet souvent à la périphérie de Lagos, très loin de leur lieu de travail. Pour décongestionner la circulation, les autorités veulent mettre en place un grand plan pour favoriser le transport en bateau-taxi.

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  • Bordeaux : et ce BatCub ? 2. "Faire du bateau-bus bordelais un vrai transport en commun !"

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    Suite à une panne du système de propulsion, le BatCub s'est échoué contre le pont de pierre, le 7 juillet dernier Photo archives Sud Ouest / Quentin Salinier

    Les bateaux-bus bordelais sont entrés en service il y a deux mois et demi,  le 2 mai 2013. Le point sur ce nouveau mode de transport.  Après un premier bilan mitigé publié hier, "Ma Planète" donne aujourd'hui la parole à l'un des " très satisfaits" du BatCub et à Keolis. L'opérateur du réseau de transports en commun bordelais (TBC) annonce des progrès pour la rentrée de septembre, mais doit aussi faire face à une grave panne survenue le 7 juillet sur l'un des deux bateaux, qui s'est encastré dans une des piles du pont de pierre. Tout ça avec un seul objectif : faire du bateau-bus bordelais un vrai transport en commun.

    700 passagers par jour, c'est plus que l'objectif initial

    Avec une moyenne de 700 à 800 passagers par jour, jusqu'au 7 juillet dernier, le BatCub dépassait déjà son objectif initial annuel de 200.000 voyageurs. Et répondait bien aux besoins des usagers pour les traversées courtes, en liaisons directes.

    bateau bus,déplacement doux,transport fluvial,bordeaux,témoignage,bilan,keolisLe bonheur !

    Avec Marie-Dominique, Olivier et Frédéric, on a vu hier pourquoi le BatCub ne faisait pas le plein en semaine aux heures de pointe, de 7 heures à 10 heures et de 16 heures à 19 heures : quand on vient de loin et qu'on a des correspondances avec le tram ou le bus, ce n'est pas si simple... En revanche, pour ceux qui prennent le BatCub pour une traversée en liaison directe, de quai à quai, c'est bien le bonheur. quand ça marche.

    "Quatre minutes après, je suis sur mon lieu de travail !"

    Notre quatrième usager, Albert (son prénom a été changé) est cadre dans une grande entreprise située à la Bastide, rive droite, à Bordeaux.  Il habite en centre-ville non loin des quais, pile-poil en face de son lieu de travail : juste la Garonne à traverser ! Habitué du tram, il lui a fallu le temps de découvrir comment marchaient les horaires du BatCub, qu'il a adopté depuis seulement un mois et demi. Il n'a pas connu de pannes, ni de retards. Il l'utilise quotidiennement en liaison rapide, pour faire la traversée de Quinconces à Parlier et il note que la fréquentation du BatCub augmente : "Pour moi, c'est génial ! Le matin, je prends le bateau de 8h49, ou celui de 9h07. 4 minutes après, je suis rive-droite, à deux pas du boulot ! Pour les bobos comme moi, c'est parfait !". Bobo ? "Ben oui, j'ai le bateau presque en face de chez moi." Oui, mais un pont et le tram, c'est aussi bobo : si on va par là, pourquoi ne pas traverser à la nage ? Là où Albert est quand même très privilégié, c'est que le soir, depuis son bureau qui a vue sur la Garonne, il surveille le fleuve. Dès que la navette fluviale quitte le quai à Quinconces, hop, il part et arrive juste à temps pour embarquer à Parlier... Un homme heureux.

    bateau bus,déplacement doux,transport fluvial,bordeaux,témoignage,bilan,keolisUn Batcub s'échoue le 7 juillet

    Mais ça, c'était avant l'accident du Batcub  qui s'est encastré le 7 juillet dernier dans une pile du pont de pierre, suite à une panne plus sévère que les précédentes, avec 38 passagers à bord (ce qui montre bien qu'il est fréquenté). Ces derniers, évacués, en ont été quittes pour une belle frayeur et le bateau n'est pas trop abîmé. En revanche, depuis, la situation s'est à nouveau dégradée pour les  usagers. "La Gondole" accidentée est bien remplacée, mais par un bateau de secours, "La Mouette", qui ne tient pas les promesses du Batcub : il n'accueille ni les vélos, ni les fauteuils roulants. Les horaires sont devenus aléatoires, que ce soit pour la liaison depuis Lormont, ou pour les traversées rapides: le petit bonheur d'Albert n'aura pas duré bien longtemps...

    "En faire un vrai transport en commun"

    Le BatCub a un succès évident comme bateau promenade : c'est bien. Surtout dans une ville comme Bordeaux, au tourisme en plein essor et à l'image écolo. Si le témoignage d'Albert montre que son concept est parfaitement adapté aux liaisons directes quand il est ponctuel, il reste encore à en faire un vrai transport en commun en semaine. Alors, selon les usagers qui ont des correspondances et viennent de plus loin qu'Albert pour prendre le BatCub, il faudrait : des abris et des bancs pour attendre, des horaires systématiquement respectés, un réaménagement de certaines plages horaires, un bateau de secours approprié en cas de panne, une troisième navette, un arrêt supplémentaire à Bacalan, remettre en question l'arrêt aux Hangars, une meilleure intermodalité avec le tram,  un système d'annonce en cas de retard ou de panne, comme pour les trams.

    bateau bus,déplacement doux,transport fluvial,bordeaux,témoignage,bilan,keolisUne nouvelle offre à la rentrée de septembre

    De son côté, Keolis fait bien sûr son retour d'expérience et bosse dur pour supprimer les couacs. Selon France Uranga, directrice de la communication de Keolis, l'opérateur peaufine une nouvelle offre pour la rentrée, en coordination avec la Communauté urbaine de Bordeaux qui a investi lourdement dans les deux bateaux et lancé le système. "Dans le réseau de transport en commun bordelais, à chaque innovation, des aléas sont inévitables: on observe, on écoute et on tâche d'être réactif au maximum. Les BatCub sont aussi des prototypes dotés d'un système de propulsion respectueux de l'environnement unique au monde", rappelle-t-elle. Elle précise également qu'"ils ont souffert d'une météo épouvantable pour leurs débuts, mais que, en dépit de tout, ils ont "assuré" pendant la Fête du fleuve, ce qui était capital pour leur crédibilité". Alors : un bateau ou des rotations en plus ? Des bancs pour attendre ? Des horaires différents ? France ne peut rien dire pour l'instant. Mais promis juré : tout sera fait pour améliorer le fonctionnement des navettes fluviales dans les contraintes budgétaires. Et France Uranga lira attentivement toutes les remarques des usagers...

    Trouver l'origine des pannes

    Concernant le Batcub accidenté le 7 juillet, c'est un autre imprévu à gérer dont Keolis se serait bien passé. Le bateau devra rester immobilisé au moins quatre semaines, le temps de faire les expertises adéquates pour déterminer l'origine de la panne. Les navettes fluviales bordelaises sont des bateaux complexes, avec leur moteur hybride diesel-électrique : les deux BatCub seront vérifiés par les Chantiers Dubourdieu qui les ont conçus et qui devront trouver l'explication des pannes, afin d'y remédier.

    "Est-ce bien sérieux, tout ça ?"

    Pour la petite histoire, Frédéric, un des trois usagers qui témoignent dans le premier volet sur le bilan du BatCub publié le 16 juillet, était justement sur une des deux navettes fluviales, le 6 juillet, veille de l'accident. Le BatCub à bord duquel il se trouvait, a été obligé de se porter au secours du second, en panne en plein milieu de la Garonne, et l'a remorqué jusqu'à Parlier. " C'était à l'heure de l'étal et je me suis fait la réflexion que si ça se produisait en marée descendante ou montante, on se serait pris le Pont de Pierre ou la Berge.  Bref, tout ça pour dire que rien que cette panne aurait dû entraîner un arrêt de l'exploitation ... C'est pas très sérieux tout ça !", conclut Frédéric, un brin désabusé.

    Selon France Urangan, il paraît que les Chinois, susceptibles de laisser tomber le Petit Livre rouge pour un Petit Livre vert, sont très intéressés par nos BatCub qui sont de vrais bateaux "éco-révolutionnaires". C'est une bonne nouvelle. Mais parfois, on aimerait bien être moins avant-gardiste et juste avoir des bateaux qui naviguent. Tout simplement.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site de Keolis : cliquer ICI
    • Tout sur le BatCub, horaires, tarifs, trajets... cliquer ICI
    • Les chiffres du Batcub : 
      • 45 places assises, 2 emplacements fauteuils roulants, 6 vélos. 
      • 4 minutes de traversées d'une rive à l'autre.
      • 1,4€ par voyage et inclus dans les abonnements, tarification Tbc.
      • 1 liaison cabotage : Lormont-Hangars-Quinconces-Stalingrad, du lundi au vendredi de 10 h à 16 h, avec 1 départ toutes les 45 minutes. Week-end et jours fériés : de 8 h 30 à 19 h.
      • 2 liaisons directes : Stalingrad-Quinconces du lundi au vendredi de 7 h à 10 h et de 16 h à 19 h, avec 1 départ toutes les 15 minutes. Quinconces - Lormont bas, du lundi au vendredi de 7 h à 10 h et de 16 h à 19 h, avec 1 départ toutes les 45 minutes.

    LIRE AUSSI

  • Bordeaux : les navettes fluviales débarquent aujourd'hui sur la Garonne

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    "BatCub sur l'eau, la Garonne, la Garonne, BatCub sur l'eau, la Garonne au fil de l'eau..."

    C'est le nouveau refrain que les parents bordelais fredonneront désormais à leurs petits : à partir d'aujourd'hui, pour traverser la Garonne, les habitants de l'agglo bordelaise ont leur service de bateau-bus. Les BatCub du réseau Tbc géré par Keolis, sont prêts à sillonner les eaux du port de la Lune, et au-delà. "Bat" comme "bateau", et "Cub", comme la Cub, la Communauté urbaine de Bordeaux, maman de cette nouvelle forme d'éco-mobilité.

     

    Des navettes fluviales écolos et avant-gardistes

    Deux catamarans écolos, baptisés l'"Hirondelle" et la "Gondole" en référence au passé bordelais et aux navettes fluviales supprimées en 1947, débarquent sur la Garonne pour offrir un nouveau mode de franchissement doux aux habitants de l'agglo. Et aussi aux touristes, de plus en plus nombreux. Des bateaux qui n'ont rien de passéistes, mais sont au contraire avant-gardistes, tant leur conception est conforme au développement durable. 

    port bordeaux navettes cub.jpgUne longue histoire

    En 1875, vingt-deux bateaux de trois compagnies différentes sillonnent en tous sens  la Garonne et transportent 3,2 millions de passagers. La première compagnie avec bateaux à vapeur, est inaugurée en 1866 : "La Société des Hirondelles". Elle est suivie de "La Société anonyme des gondoles", rejointe par celles des "Abeilles". En 1901, elles fusionnent pour ne former plus qu'une seule compagnie : le port de Bordeaux à l'époque (photo ci-dessus) a tout de celui d'Istanbul... L'arrivée de l'automobile, puis celle du tramway électrique et des bus auront raison des navettes fluviales bordelaises. En 1938, elles ne transportent plus que 600.000 passagers par an.  Elles seront supprimées définitivement en 1947.

    dorthe.jpgLa longue renaissance des navettes fluviales

    Quarante-huit ans plus tard, en 1995, lors de travaux de soutennement interdisant à la circulation le pont de pierre, un système de bateau-bus est mis en place avec la péniche "Burdigala" pour permettre le franchissement de la Garonne. Il connaît un grand succès. Sous l'impulsion de l'élu socialiste bordelais Philippe Dorthe (photo ci-dessus) qui milite depuis des années pour une renaissance du fleuve comme axe de transport, une navette est remise en circulation entre 2003 et 2005 de Lormont au quai Richelieu. Insuffisamment reliée aux transports en commun, trop lente et surtout trop coûteuse (la CUB déboursait 16 euros par personne transportée), elle finit par être abandonnée. Les horaires, les fréquences et les trajets de ce bateau-bus ne sont pas adaptés aux besoins des usagers, en outre encore très captifs de la voiture : le tram, supprimé en 1958, n'est revenu à Bordeaux qu'en 2003...

    En 2006, les écazaux.jpgcologistes bordelais présentent à leur tour un projet de navettes fluviales intégré au système de transport en commun bordelais, précurseur de celui de la Cub. Imaginé par Olivier Cazaux  (photo ci-contre), il est présenté à la presse par son auteur et Pierre Hurmic, chef de file des Verts à Bordeaux, à bord de la péniche d'un autre bordelais qui a la passion du fleuve : Denis Gesta.

    navettes fluviales gujan.jpgDes catamarans  fabriqués localement

    Il y avait déjà les navettes fluviales touristiques de Lyon et d'Angers, les bus de mer de et les passeurs électriques de La Rochelle,  les navettes fluviales de Paris les Navibus de Nantes, les bateaux bus de Lorient et les navettes maritimes de Marseille intégrées à son réseau de transport en commun.C'est en beauté que Bordeaux rejoint le club des villes dotées d'un moyen de transport fluvial. Modèles uniques en France, ses navettes fluviales ont été fabriquées localement, par les Chantiers Dubourdieu de Gujan Mestras, une entreprise bicentenaire bien connnue pour ses pinasses et ses élégants bateaux à moteur. D'une longeur de 19 mètres, en aluminium, elles ont la forme du catamaran, pour la stabilité, et bénéficient d'une propulsion hybride série (diesel et électrique), qui fonctionne surtout sur le mode électrique. Les batteries Lithium ion qui les alimentent, d'une durée de vie de huit ans, sont conçues par une autre entreprise locale, Saft.

    batcub affiche 2 mai.jpg45 passagers et 6 vélos

    Vu les forts courants de la Garonne, il fallait pour les navettes fluviales bordelaise de la légèreté, de la puissance et un faible tirant d'eau. Esthétiquement, les BatCub ont une ligne élégante qui rappelle le tramway bordelais, beaucoup de surface vitrée et une coursive pour profiter du beau temps. Chaque navette peut accueillir 45 passagers et six vélos. Intégrés au réseau de transport en commun bordelais avec des arrêts-pontons situés à proximités des stations VCub, tram et/ou bus, les Batcub ont un coût pour les usagers  identique à celui du tram et du bus, et fonctionnent avec  les mêmes cartes d'abonnement.

    Quatre arrêts, trajets directs et cabotage

    Les BatCub comptent quatre arrêts , de Lormont (au pied du pont d'Aquitaine), jusqu'au pont de pierre, au coeur de Bordeaux : Lormont, Hangars (sur les quais, au pied du pont levant Chaban), Jean-Jaurès-Quinconces, près du noeud intermodal bus-tramway, et Yves Parlier-Stalingrad près du pont de pierre (Bastide, rive droite). Deux types de liaisons sont prévues : une longue par cabotage, qui fait tout le trajet de Lormont jusqu'à Stalingrad, avec un départ toutes les 45 minutes. Deux trajets directs et rapides en liaison courte aller-retour : Stalingrad-Quinconces, toutes les 15 minutes et Quinconces-Lormont bas, toutes les 45 minutes.

    batcubp1350977.jpg200.000 voyageurs attendus

    Le succès sera-t-il au rendez-vous des navettes fluviales ? La Cub prévoie une fréquentation de 200.000 voyageurs par an. Les usagers les adopteront seulement si leurs fréquences sont suffisamment rapprochées pour correspondre à leurs besoins, de même que l'emplacement des pontons. L'atout des BatCub, comme dans tout modèle de transport fluvial, réside dans leur souplesse : la Cub a dores et déjà prévu de modifier les horaires et les fréquences s'ils s'avéraient inadaptés aux usagers.

    Premier test convainquant

    transport fluvial,navette,bordeaux,cub,batcub,keolis,tbc,transport en communDix Girondins tirés au sort ont eu la chance de tester la navette le 22 avril dernier, en compagnie du patron de la Cub, Vincent Feltesse (photo ci-contre), arrivé sur son VCub, et de nombreux élus. La mini croisière en BatCub a duré une heure, le temps de faire l'aller-retour entre la place Stalingrad et Lormont, à 20 km/heure. La vue imprenable sur Bordeaux et les quais depuis le fleuve, aussi magnifique qu'inhabituelle, l'impression de vacances et le dépaysement total qui envahissent les passagers dès que le Batcub lève l'ancre... C'est ça, l'effet bateau: l'avant première du BatCub a conquis tout le monde.

    Déjà réconciliée avec son fleuve depuis la rénovation de ses quais, Bordeaux renoue définitivement avec la Garonne en lui redonnant le rôle central d'axe majeur de transport qu'elle avait perdu il y a de cela soixante-six ans, avec la disparition des navettes fluviales. Bon vent aux BatCub !

    Cathy Lafon

    BATCUB MODE D'EMPLOI

    • catamarans respectueux de l'environnement. 
    • 45 places assises, 2 emplacements fauteuils roulants, 6 vélos. 
    • 4 minutes de traversées d'une rive à l'autre.
    • 1,4€ par voyage et inclus dans les abonnements, tarification Tbc.
    • 1 liaison cabotage : Lormont-Hangars-Quinconces-Stalingrad, du lundi au vendredi de 10 h à 16 h, avec 1 départ toutes les 45 minutes. Week-end et jours fériés : de 8 h 30 à 19 h.
    • 2 liaisons directes : Stalingrad-Quinconces du lundi au vendredi de 7 h à 10 h et de 16 h à 19 h, avec 1 départ toutes les 15 minutes. Quinconces - Lormont bas, du lundi au vendredi de 7 h à 10 h et de 16 h à 19 h, avec 1 départ toutes les 45 minutes.

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