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graines

  • "Paysans semeurs et éleveurs" : le bonheur est dans la graine

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     Lycia Walter, photographe, et Laurence Dessimoulie, co-auteures de "Paysans semeurs et éleveurs"publié par les Editions Sud Ouest, lors de la présentation du livre à Darwin, Bordeaux, le lundi 18 septembre 2017. Photo Ma Planète

    Les éditions "Sud Ouest" publient un livre de rencontres vitaminé avec 15 éleveurs de la région qui, de la vache à l’abeille, utilisent des semences paysannes. De quoi réjouir nos papilles en faisant le bonheur de la biodiversité 

    Prégnante, la question empoisonne notre quotidien : « Qu’y a-t-il dans nos assiettes ? Non, mais vraiment ? ». A bien y réfléchir, elle va loin. Pour y répondre, inéluctablement, il faut remonter jusqu’à la graine, la semence. Bref, à l’origine de toute l’histoire de notre alimentation. Et de la vie sur Terre.

     « Jusqu’où nos corps vont-ils dire non ? »

    Nourrie des différents scandales alimentaires qui défraient régulièrement la chronique, de la« vache folle » aux lasagnes à la viande de cheval ou aux oeufs contaminés au fipronil de l’été dernier, en passant par la maltraitance animale dans les abattoirs dénoncée par L 214 et les controverses autour des OGM et des pesticides, elle en rejoint une autre : « Jusqu’où nos corps vont-ils dire non ? »  C’est la question fondamentale qui fait la punchline de « Paysans, semeurs et éleveurs », le livre passionné et passionnant de Laurence Dessimoulie publié cet automne aux éditions « Sud Ouest ».

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  • Dordogne et Poitou-Charentes : des plantations de maïs contaminées aux OGM

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    L'information a été révélée par Sudouest.fr le 30 mai dernier: une douzaine d'agriculteurs charentais et périgourdins ont découvert que leurs plantations de maïs avait été contaminées par des OGM. Non pas par des plantations voisines, mais par des semences de maïs qu'ils avaient achetées en Espagne, et qui contenaient des graines OGM, mélangées accidentellement aux semis classiques. Des graines génétiquement modifiées, achetées et semées à leur insu.

    ogm,mais,interdiction,semences,graines,charente,dordogne68 hectares de semis

    Au total, 68 hectares de semis  ont dû être rasés il y a une dizaine de jours, par ces agriculteurs qui sont les victimes dans cette affaire, comme le souligne Christophe Fragnaud, le porte-parole de la Confédération paysanne en Charente (photo ci-contre). Greenpeace avait lancé l'alerte et la loi française proscrivant les OGM sur son territoire, les autorités préfectorales avaient ordonné la destruction des plans, pour éviter que les semences génétiquement modifiées ne se propagent dans les champs voisins.

    Interdire définitivement les cultures OGM

    La Confédération paysanne tire la leçon de l'incident : "Si nous voulons garantir une alimentation saine et un débouché pour notre maïs sans OGM (classe A) il faut interdire définitivement ces cultures en France et en Europe et exercer un contrôle accru sur les semences arrivant de pays contaminés". "Mais comment être sûr que, depuis des années, d’autres lots ne sont pas passés entre les mailles du filet, quand les semences arrivent de pays où la culture de plantes transgéniques est autorisée, d’autant que les contrôles ne sont effectués que par sondage ?", s’interroge le syndicat qui conclut à l'impossibilité de la cohabitation entre les cultures OGM et les cultures non OGM.

    La firme semencière en cause est l’une des plus importantes d’Espagne et elle pratique des auto-contrôles. Insuffisamment, apparemment : pour un cas révélé, il y en a probablement d'autres qui sont passés ou passent encore inaperçus.

    Cathy Lafon

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