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  • Vidéo. Bonne nouvelle : selon l’UICN, ça va mieux pour les gorilles et les cétacés

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    En dix ans, de 2008 à 2018, la population des gorilles de montagne a presque doublé, passant de 680 à plus de 1 000 individus. Photo AFP

    La Liste rouge de l’UICN recense 96 951 espèces dont le quart, soit 26 840, est menacé d’extinction. En novembre 2018, l’organisme international a mis à jour sa liste et constaté des progrès pour les gorilles et certaines espèces de cétacés. Une bonne nouvelle pour la biodiversité et la planète qui apporte donc un nouvel espoir pour le rorqual commun et le gorille de montagne.  Si ces deux espèces ne sont pas totalement tirées d'affaire, la première qui a bénéficié des interdictions de chasse à la baleine, passe de la catégorie « En Danger » à la catégorie « Vulnérable », tandis que la sous-espèce de gorille des montagnes passe, elle, de « En Danger Critique » à « En Danger » grâce aux efforts concertés de conservation.

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  • Biodiversité: "vaquita", le plus petit marsouin au monde est au bord de l'extinction

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    Un marsouin du Pacifique ou "vaquita marina", à Santa Clara, au Mexique, février 1992. Photo WWF-/AFP/Archives

    Le  cadavre d'un marsouin du Pacifique (Phocoena sinus), le plus petit cétacé du monde, a été retrouvé dans le golfe de Californie (nord-ouest du Mexique). C'est le quatrième de l'année, selon les autorités mexicaines. Une très mauvaise nouvelle pour la survie d'un espèce menacée d’extinction rapide : en février, le CIRVA, le comité international pour la sauvegarde de "vaquita marina" (vachette de mer) créé en 1997, estimait que l'espèce, victime collatérale de la pêche illégale, ne comptait plus que trente spécimens dans sa zone d’habitat du golfe de Californie et pourrait disparaître en 2022.

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  • Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie secrète des baleines...

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    Une baleine de Minke, nageant en Antarctique. Photo non datée, fournie par la Division antarctique d'Australie (AAD) le 11 avril 2017 / AFP / Dave BROSHA

    Des caméras et des balises accrochées sur la peau de baleines, un projet co-finance par l'ONG WWF-Australia, ont permis à des scientifiques de la Division antarctique d’Australie (AAD) d’en apprendre un peu plus sur leur comportement et leur façon de se nourrir.

    L'impact du réchauffement climatique sur les baleines

    Des chercheurs australiens et américains qui étudient l’impact du recul des glaces en Antarctique, lié au réchauffement climatique, sur les cétacés ont fixé ces petits instruments sur le dos des baleines à bosse dans le détroit de Gerlache. Leur but? Mieux comprendre les comportements alimentaires de ces animaux sous l’eau, les lieux où ils se nourrissent, la fréquence de leurs repas, où ils vont, où ils se reposent... Autant d'informations précieuses pour informer les décideurs sur les programmes de protection. Pour les scientifiques, il s'agit notamment d’observer l’alimentation en krill des cétacés et de voir comment les baleines s’adaptent à toute évolution de la population de krill liée au réchauffement climatique et à l’impact de l’acidification des océans.

    Chez les baleines, le jour, on socialise et on se repose, la nuit, on chasse et on mange

    réchauffement climatique,baleine,cétacé,antarctiqueGrâce aux caméras, accrochées sur le dos des baleines au moyen d’une ventouse pendant 24 à 48 heures, avant de se détacher, d’être repêchées et réutilisées, les chercheurs ont pu observer que les baleines passent "une bonne partie de la journée à socialiser et à se reposer et s’alimentent principalement le soir et la nuit". Ils ont également accroché sur le dos de baleines de Minke des traceurs qui doivent permettre de mieux comprendre le comportement alimentaire de ces mammifères, plus petits que les baleines à bosse.

    Au Japon, les baleines, on les chasse encore...

    Pendant qu'en Australie on étudie les baleines pour les préserver, au Japon, on les chasse pour les manger, sous couvert de "visée scientifique".  Les cinq navires japonais partis en novembre 2016 chasser la baleine dans l’Antarctique sont rentrés fin mars 2017 au port de Shimonoseki, dans l’ouest du Japon, selon l'Agence japonaise de la pêche qui a annoncé qu'ils avaient tué 333 de ces mammifères marins, faisant fi des critiques internationales.

    L’agence nippone a qualifié dans un communiqué l’expédition de "recherche destinée à étudier le système écologique de l’Antarctique". Mais des organisations de défense de l’environnement ainsi que la Cour internationale de justice (CIJ) estiment que ces affirmations sont  un prétexte pour chasser les baleines pour leur viande. "Chaque année où le Japon s’adonne à sa chasse à la baleine scientifique discréditée est une année de plus au cours de laquelle ces animaux merveilleux sont sacrifiés pour rien", a déclaré la vice-présidente de l’organisation de protection des animaux Humane Society International, Kitty Block. "Il s’agit d’un acte de cruauté obscène commis au nom de la science et qui doit cesser », a-t-elle ajouté dans un communiqué".

    Les baleiniers japonais ont repris la mer fin 2015 après un an de suspension, en exploitant une faille dans le moratoire mondial de 1986 qui tolère la recherche létale sur les mammifères. Le pays du soleil levant, qui invoque des visées scientifiques, n’a jamais fait un secret du fait que la viande de l’animal marin finissait souvent dans les assiettes...

    Cathy Lafon

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