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biologie

  • Le livre vert du dimanche. "Charles Darwin : le voyage du Beagle"

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    Reproduction du H.M.S. Beagle, extraite de The Voyage of the Beagle, Murray édition, Londres.  

    edition,livre,naturalisme,biologieEn 1831, diplômé en théologie à l'université de Cambridge, Charles Darwin vient de faire sa médecine à Edimbourg. Sans grand enthousiasme. En revanche, le jeune Anglais né dans les Midlands britannique nourrit déjà une passion pour la botanique et l'étude du monde vivant.

    Il n'a que 22 ans, lorsqu'il embarque à bord du H.M.S Beagle, invité pour un voyage de cinq ans autour du monde. Véritablement initiatique, ce sera le voyage de sa vie. Ses apports seront décisifs pour la suite de ses recherches qui aboutiront, plus de 20 ans après, à l'élaboration de sa théorie sur l'évolution des espèces, qu'il publiera en novembre 1859, à l'âge de cinquante ans, sous le titre de "L'origine des espèces".  

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  • Biodiversité : la sixième extinction de masse des animaux est en marche accélérée

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    43% des lions ont disparu depuis 1993. Il en reste environ 35 000 aujourd'hui. Photo AFP

    En France, l'alouette des champs fait partie des espèces qui pourraient être menacées de disparition demain. Photo Alain Noël

    On savait que la sixième extinction de masse des animaux sur Terre était en cours. Très alarmante, l'étude d'une équipe de chercheurs américains et mexicains, publiée le lundi 10 juillet 2017 dans les "Proceedings of the National Academy of Sciences" (PNAS) le confirme en sonnant l'alerte : le déclin des espèces animales s'accélère à un rythme plus élevé que prévu. Désormais, une espèce de vertébrés sur trois recule massivement, à la fois en nombre et en étendue, soit 32% de la population de ces être vivants.

    Les trois auteurs de la vaste analyse, Gerardo Ceballos (Université nationale autonome du Mexique), Paul Ehrlich et Rodolfo Dirzo (Stanford) évoquent un "anéantissement biologique", aux conséquences catastrophiques majeures pour l'écologie des écosystèmes, avec des répercussions économiques et sociales importantes pour les sociétés humaines. 

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  • 7ème Continent : "Il y a de la vie dans les déchets plastique!"

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    Alexandra Ter Halle, chercheuse au CNRS à l'Université Paul Sabatier, étudie la pollution transportée par les microplastiques sur l'expédition 7ème Contintent. Dans son laboratoire, elle  fait des analyses par spectrométrie de masse afin de doser ces polluants. Photo 7ème Continent.

    De retour de l'expédition 7ème Continent conduite par Patrick Deixonne en mai dernier, Alexandra Ter Halle, chercheuse au CNRS, poursuit les études sur les morceaux de plastique échantillonnés dans le gyre de l'océan Atlantique Nord.

    plasfifere.jpg"La plastisfère"

    Les débris de plastique offrent un habitat artificiel à des organismes mircroscopiques et peuvent les transporter et les disperser sur de très grandes distances, comme l'ont révélé des travaux américains en 2013.  Les auteurs ont appelé cet ensemble de microbes "la plastisfère". C'est un nom assez poétique... En réalité les scientifiques ne savent pas encore quel pourrait être l'impact de ces microbes sur l'écosystème marin. L'un des objectifs scientifiques de l'expédition 7ème Continent est justement d'en savoir plus sur le sujet.

    Premières images en microscopie électronique des fragments de plastique du 7ème continent

    C'est au laboratoire des Interactions Moléculaires et Réactivité Chimique et Photochimique (IMRCP) de l'Université Paul Sabatier de Toulouse qu'Alexandra Ter Halle du CNRS et son équipe s'attèlent à analyser les échantillons de plastique qu'ils ont rapportés du cœur du gyre de l'Atlantique Nord avec l'expédition 7ème Continent.  Les chercheurs ont réalisés des images de microscopie électronique à balayage au Centre toulousain de Microscopie Electronique Appliquée à la Biologie (CMEAB) à la Faculté de médecine Rangueil. Et leurs premières découvertes confortent celles de leur collègues américains: "Comme le montrent ces photos colorisées, les débris de plastique sont très colonisés! On retrouve par exemple des bactéries, des ciliés (organismes eucaryotes unicellulaires possédant des cils vibratiles) ainsi que des diatomées (micro-algues unicellulaires)..." explique Alexandra Ter Halle.

    plastifère 3.jpgLe travail des scientifiques est loin d'être terminé. Les investigations doivent se poursuivre avec des scientifiques spécialistes de ces communautés microbiennes dans l'équipe "Microbiologie de l'environnement et bioinformatique" du Laboratoire Microorganismes Génome et Environnement (LMGE) de Clermont-Ferrand. Ces derniers procéderont à la caractérisation génétique de ces microorganismes afin de mieux les connaître pour pouvoir mesurer leurs impacts sur la biodiversité.

    Cathy Lafon
     
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