Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

asie

  • Energies vertes : c'est le grand boom planétaire

    énergies renouvelables,éolien,photovoltaïque,solaire,hydroélectricité,chine,asie,etats-unis,ocde,aie,chiffres,rapport

      Les éoliennes de Merdelou-Fontanelles dans le sud de l'Aveyron (France). Photo AFP

    Bonne nouvelle pour la planète et le climat : les énergies renouvelables vont se développer plus vite que prévu d'ici à 2021, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui a revu largement à la hausse ses prévisions de développement à cinq ans des énergies vertes utilisées pour la production d'électricité, dans son dernier rapport annuel publié le 25 octobre 2016.

    Réelle, l'accélération de la transition énergétique dans le monde reste toutefois tributaire des politiques publiques des pays et ne doit pas masquer les disparités régionales, note aussi selon l'Agence.

    Lire la suite

  • Biodiversité : en Asie, le trafic de tigres ne ralentit pas

    trafic,tigre,asie,commerce illégal,braconnage,chiffres

    Il y avait 100 000 tigres il y a un siècle, il y en a moins de 4 000 à l'état sauvage aujourd'hui. Photo AFP

    Mauvaise nouvelle pour l'avenir de la biodiversité sur la planète : bien qu'il soit interdit depuis des décennies, le commerce international illégal de tigres et de leurs "produits" dérivés (peaux, os, dents...), reste la plus grande menace directe pour la survie de l’espèce.

    Selon les résultats de l’étude alarmante menée par TRAFFIC et le WWF et présentée le 28 septembre 2016, à l’occasion de la 17e Conférence des Parties de la CITES, le braconnage et le trafic de tigres à travers l'Asie ne baisse pas. Entre 2000 et 2015, au moins 1 755 tigres en auraient été victimes, soit plus de deux animaux par semaine.

    Lire la suite

  • Climat : la mousson asiatique dépend du niveau de CO2 dans l'atmosphère

    mousson.jpg

    Plus de 300 personnes sont mortes lors des pluies torrentielles de la mousson au Pakistan et en Inde, le dimanche 7 septembre 2014. Les habitants ont été piégés par la montée soudaine des eaux. Photo AFP

    Grâce à l’étude de fossiles birmans et de sédiments chinois, alliée à des modélisations paléoclimatiques, une équipe internationale composée principalement de chercheurs du CNRS, a découvert que le régime de mousson asiatique était déjà en place il y a 40 millions d’années, alors que les massifs tibétain et himalayen étaient bien moins élevés.

    La mousson et le CO2

    Ces travaux,  publiés dans la revue "Nature", le dimanche 14 septembre 2014, révèlent que la mousson asiatique a démarré bien plus tôt qu’on ne pensait, et surtout qu’elle est sensible au moins autant à la concentration atmosphérique globale de CO2 qu’au relief himalayen. Un résultat d'une importance capitale, compte tenu du niveau élevé des émissions de gaz à effet de serre produit par les activités humaines qui contribuent au réchauffement climatique de la planète.  

    Coquilles de gastéropode et dents de mammifères fossiles

    Jusqu’ici, l’origine de la mousson asiatique était attribuée à l’élévation du Tibet et de l’Himalaya, datée de 25 millions d’années. Ce phénomène climatique caractérisé par l'inversion saisonnière des vents et par d'importantes précipitations estivales est en effet amplifié par la chaîne himalayenne et le plateau tibétain. Mais trois faisceaux d’indices viennent bousculer ce consensus. Au pied des contreforts himalayens, en Birmanie, l’analyse de l’oxygène de coquilles de gastéropodes et de dents de mammifères fossiles, âgées de 41 à 34 millions d’années, a révélé que la mousson d’été était déjà très intense à cette époque. A 1.800 km au nord, de l’autre côté de la chaîne himalayenne, en Chine, la morphologie et la distribution de sédiments vieux de 40 millions d’années indiquent que soufflaient déjà des tempêtes de poussières caractéristiques de la mousson d’hiver. Enfin, des modélisations paléoclimatiques montrent que le fort taux de CO2 atmosphérique qui était alors d'origine naturelle (deux à quatre fois le taux actuel) a été la clé de la forte intensité des moussons d'alors, compensant la faible élévation des massifs.

    Selon les scientifiques, ces nouvelles données géologiques suggèrent, en accord avec les prédictions issues des derniers rapports du GIEC, que l'augmentation actuelle du CO2 dans l’atmosphère va probablement intensifier la mousson de manière significative. Pour les populations du continent indien soumises à ce régime climatique, ce n'est pas une bonne nouvelle. D'autant que le phénomène d'intensification a, peut-être, déjà commencé.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma planète sur le réchauffement climatique : cliquer ICI

    PLUS D'INFO

    • Pour lire l'étude : "Asian monsoons in a late Eocene greenhouse world", Nature, 14 septembre 2014  :  Cliquer ICI
    • Ces travaux ont été produits par des chercheurs de six laboratoires rattachés au CNRS, en collaboration avec les Pays-Bas, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de Belgique, de Chine et de Birmanie. Les six laboratoires français sont : l’Institut de paléoprimatologie, paléontologie humaine : évolution et paléoenvironnements (IPHEP, CNRS/Université de Poitiers), pour l’étude de terrain en Birmanie ; le Centre de recherches pétrographiques et géochimiques (CRPG, CNRS/Université de Lorraine) et le Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes et environnement (LGL-TPE, CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/ENS de Lyon) pour les analyses des échantillons ramenés de Birmanie ;  le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) pour la partie modélisation ; le Centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements (CR2P, CNRS/MNHN/UPMC) pour la reconstitution des paléoenvironnements en Birmanie ;  Géosciences Rennes (CNRS/Université Rennes 1) pour l’étude de terrain en Chine.