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MaPlaneteA - Page 589

  • Alerte à la pollution de l'air en Gironde et dans les Landes

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    En mars 2014, Bordeaux avait subi un pic de pollution aux PM10. Photo archives Guillaume Bonnaud /Sud Ouest

    L'agence de la qualité de l'air en Aquitaine, Airaq a déclenché hier mardi 30 décembre, une procédure d'information pour un pic de pollution aux particules fines en suspension en Gironde et dans les Landes.

    aquitaine,pollution aux particules fines,prévention,airaq,pm10,gironde,landesSelon Airaq, les niveaux de particules en suspension (PM10) ont augmenté durant la nuit de lundi à mardi, entraînant le déclenchement de la procédure d'information et de recommandations dans ces deux départements où la qualité de l'air est médiocre (indice 6 à 7). En raison des prévisions météorologiques, elle devrait être maintenue pour la journée du mercredi 31 décembre. 

    Les effets sur la santé des particules en suspension

    Les particules en suspension constituent des polluants relativement complexes de par leur granulométrie (elles pénètrent d’autant plus profondément dans l’appareil respiratoire que leur diamètre est faible), et de par leur composition chimique (elles peuvent contenir des produits toxiques, voire cancérigènes). 

    En conséquence, Airaq préconise un certain nombre de recommandations sanitaires et civique concernant ce taux de pollution.

    Recommandations sanitaires pour les personnes vulnérables et sensibles :  

    • Limitez les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe.
    • Limitez les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur.
    • En cas de symptômes ou d’inquiétude, prenez conseil auprès de votre pharmacien ou consultez votre médecin.

    Recommandations civiques:

    • Transports : il est recommandé de réduire sa vitesse, d'utiliser le covoiturage et les transports en commun, de favoriser les modes de déplacement doux et de réduire l'usage des véhicules les plus polluants (article R318-2 du code de la route).
    • Résidentiel et tertiaire : il est recommandé d'arrêter l'utilisation des cheminées à foyer ouvert et autres appareils de combustion de biomasse peu performants. Il est rappelé que le brûlage des déchets verts est interdit.
    • Agriculture : il est recommandé de décaler les opérations de nettoyage des silos et de stopper les brûlages à l'air libre des déchets agricoles, même en cas de dérogation.
    • Industries : il est recommandé de réduire les rejets atmosphériques, de reporter le démarrage d'unités à l'arrêt, de réduire les chantiers générateurs de poussières et de réduire l'utilisation des groupes électrogènes.

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    Cathy Lafon

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  • France: les intempéries ont coûté 1,8 milliard d’euros en 2014

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    Fin juillet, à Paillet, en Gironde, un violent orage a transformé un ruisseau en torrent, des voitures ont été emportées. Photo Sud Ouest  / Quentin Salinier

    Les nombreuses intempéries qui ont touché la France en 2014 ont provoqué des dégâts matériels estimés à 1,8 milliard d’euros par les assureurs sur les onze premiers mois de l’année, selon l’Association française de l’assurance (AFA).

    Entre 190 et 300 millions d'euros

    finance,indemnisation,réchauffement climatique,cout,catastrophe naturelle,bilanDernier épisode en date, les seules inondations qui ont frappé le sud-est de la France fin novembre, notamment les départements du Var (photo AFP ci-contre), du Gard, de l’Hérault, l’Aude et des Pyrénées Orientales, ont coûté entre 180 et 220 millions d’euros pour 50.000 sinistres, a précisé l’AFA qui regroupe les deux principales fédérations d’assurances (FFSA et Gema). Dans un communiqué séparé, la Caisse centrale de réassurance (CCR) a évalué à un montant compris entre 150 et 300 millions d’euros le coût des intempéries qui ont touché le Var et le Languedoc fin novembre.

    Indemnisation des catastrophes naturelles mode d'emploi

    Cette évaluation correspond à la charge de sinistre des assureurs dans le cadre du régime des catastrophes naturelles. Les dégâts causés par l’eau rentrent dans la couverture liée au régime des catastrophes naturelles. Pour être activé, ce régime nécessite la publication d’un arrêté ministériel de catastrophe naturelle définissant la zone concernée. Les assureurs indemnisent alors les sinistres et bénéficient eux-mêmes d’une couverture assurée par la CCR, établissement détenu par l’Etat qui bénéficie d’une garantie publique.

    Une première estimation

    Dans le détail, pour l’événement du Var, le montant des dégâts est estimé entre 80 et 170 millions d’euros par la CCR et pour l’événement du Languedoc, entre 70 et 130 millions d’euros. « Cette première estimation contient des éléments d’incertitude, en particulier sur le nombre de communes qui seront effectivement reconnues en état de catastrophe naturelle ainsi que sur les risques d’entreprises et leurs pertes d’exploitation », précise la CCR.

    34 milliards d'euros en 20 ans

    Les assureurs de l’AFA soulignent pour leur part que sur vingt ans, entre 1988 et 2007, le coût moyen des événements naturels qu’ils ont indemnisés était de 34 milliards d’euros, soit environ 1,5 milliard d’euros par an. « Ce coût moyen pourrait être amené à progresser fortement si aucune mesure de prévention n’était prise », préviennent-ils.

    Paillet, en Gironde

    Le grand Sud-Ouest a également subi de violentes intempéries avec des orages dévastateurs, comme en Gironde, fin juillet où le festival des Nuits atypiques, notamment, a dû être annulé. A Paillet, le centre-bourg a été ravagé par la soudaine montée des eaux de l'Artolie  : le ruisseau, devenu un torrent en furie en moins d'une heure a dévasté les maisons de 1.200 habitants.

     "La prévention, la meilleure des réponses"

    Pour Bernard Spitz, le président de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) et Pascal Demurger, président du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) : « Les événements climatiques en 2014 ont été particulièrement éprouvants pour de nombreux assurés, certains d’entre eux ayant été touchés à plusieurs reprises. (…) Face aux catastrophes naturelles, la prévention reste la meilleure des réponses », concluent les deux assureurs. 

    Sans oublier, à plus haut niveau, une lutte efficace des Etats contre le réchauffement climatique en cours, qui multiplie les épisodes climatiques extrêmes, également coûteux en vies humaines.

    Cathy Lafon

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  • Fairphone, le seul smartphone équitable. Ou presque...

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    Le prototype de Fairphone. Photo Fairphone.

    téléphone,smartphone,équitable,cadeau,noelC'est encore la saison des cadeaux... Trouver un smartphone équitable, pour soi ou à offrir ? Si l'on en croit l'émission « Cash investigation » diffusée récemment sur France 2, c'est mission quasi impossible. Leur fabrication nécessite des minerais provenant de pays en guerre, se fait dans des conditions de travail inhumaines et provoque des désastres écologiques...

    Pour trouver un smartphone éthique, ou presque, une solution existe toutefois  :  Fairphone. 

    Fairphone, start-up hollandaise s'engage en effet à produire un smartphone « éthique » en fabriquant ses mobiles avec des matières premières irréprochables, des ouvriers respectés et une véritable conscience environnementale. Son credo  : soutenir les économies locales et non les milices armées, s'approvisionner auprès d'entreprises qui ne portent atteinte ni aux droits de l'homme ni à l'environnement, et proposer des produits durables, faciles à réparer et à recycler.

    Non aux minerais "de sang"

    La start-up a pourtant choisi d'utiliser des minerais issus de mines situées en Afrique, en République démocratique du Congo, comme la plupart des autres fabricants de mobiles. Mais elles se trouvent en dehors des zones de conflit, explique Fairphone qui s'approvisionne en Afrique, justement pour améliorer la vie des mineurs et leur permettre de toucher un salaire décent. 

    téléphone,smartphone,équitable,cadeau,noelOui aux entreprises qui respectent la législation sociale

    Le Fairphone est aussi produit en Asie et en Chine, comme la plupart de ses concurrents. Mais la société s'est entendue avec des entreprises qui respectent la législation sociale et s'engagent à rémunérer convenablement les employés et à mettre en place un fonds d'aide salariale. Honnête, la start-up précise qu'elle ne peut garantir que tous ses fournisseurs sont irréprochables. D'autant qu'elle n'a pas atteint la masse critique qui lui permettrait de faire pression sur ses partenaires. Elle visite en revanche les usines avec lesquelles elle travaille et s'efforce d'améliorer tout ce qui est possible. 

    Le téléphone 100% équitable, ça n'existe pas

    Hélas, le téléphone 100 % équitable n'existe pas, sauf dans nos rêves. La démarche de Fairphone qui essaie de "faire au mieux" (ce n'est déjà pas si mal) présente toutefois un intérêt certain : elle peut faire évoluer les pratiques des industriels et des consommateurs dans le bon sens, celui d'un développement durable et équitable.  Aujourd'hui, plus de 50.000 Fairphone ont été vendus dans le monde au prix de 310 euros. Des chiffres qui ne sont pas nuls mais qui restent bien dérisoires au regard du marché mondial... 

    L'achat du Fairphone s'apparente aujourd'hui plus à un acte militant qu'à un phénomène de masse, tout comme sa fabrication. Mais demain, peut-être...

    Cathy Lafon